Gardez-vous, dit-il, de fixer vos regards sur la beauté, sur la parure des femmes ; le désir suivrait de près, et le crime serait commis dans le cœur : « Jam mœchatus est in corde. » Gardez-vous d’écouter les douces paroles ni de souffrir les caresses empoisonnées d’un femme de mauvaise vie ; elle porterait le poison et la mort dans votre cœur, bouchez vos oreilles avec des épines, pour échapper à ses pièges : « Aures spinis sapiendæ, ut illecebras sermonis excludas. » Ce détail suffirait pour anéantir les spectacles, où sont réunis tous les dangers du vice.
Car quant au service des prêtres peu le font en vraie dévotion, les uns le font d’une pompe et bravade, et de gloire s’écoutent et se regardent comme si le service de Dieu gisait à faire bonne et grosse mine.
Ministres, Commis, Censeurs-Royaux, Agens ou Partisans du despotisme, écoutez. […] & faudra-t-il ne point écouter un homme qui crie à l’oppression ?
L’Amour seul est mon Dieu, c’est lui seul que j’écoute. […] Vous, Martial, Ovide, Anacréon, Chaulieu, Grecour, toi, l’ami de Mecene, Toi, tendre muse, amante de Phaon, Toi, libertin & joyeux Lafontaine, Tous gens choisis, tous arbitres experts, L’enfer se tut pour écouter tes vers, Et dans le temps que notre ombre en fourrure, A haute voix nous en fit la lecture.