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71. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95

« Sans ternir votre fer d’un indigne attentat, Laissez vivre et vivez pour le bien de l’Etat. » de La Monnaie.

72. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Après avoir servi l’Etat, goûté le repos dans sa terre, s’efforce de faire passer dans ses vassaux l’amour dont il est rempli pour la vertu. […] (La Marquise de Segur,) destinée au soutient des mœurs & à venger ce siecle du reproche qu’on lui fait de les corrompre, méritoit de paroître dans une Paroisse où des hommes pleins de sagesse & de zele donnent l’exemple & la leçon de toutes les vertus, qui illustre un Ordre aussi precieux à l’Eglise qu’à l’Etat, (les Bénédictins qui ont une maison à saint Ferjeux,) le suffrage éclaïré, impartial & libre de vos compatriotes, vous défère la couronne. […] C., putas, inveniet fidem , quels Citoyens, quels Peres de famille, quels Magistrats préparent à l’Etat cette irreligion succée avec le lait.

73. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? […] » L’Etat peut-il bien compter sur la valeur, le zèle, l’habileté des Soldats et des Officiers de théâtre ? […] Maurice était un grand capitaine, d’accord ; mais était-il un grand saint, était-il un homme d’Etat, un guerrier sage, un grand homme, un vrai héros ?

74. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Le Théâtre qui avait été enseveli sous les ruines d’Athènes et de Rome, s’est relevé de notre siècle avec beaucoup d’éclat ; si l’on donnait les mêmes récompenses à nos Poètes, que donnaient les Grecs et les Romains à ceux qui excellaient en ce genre d’écrire, nous en aurions eu sans doute un plus grand nombre ; mais ce travail immense est trop mal récompensé, et ne conduit plus comme autrefois, aux honneurs suprêmes, ni aux premières dignités de l’Etat. […] Péripétie est un changement de fortune, ou le passage d’un Etat à un autre, contre ce qu’on avait attendu, différent de ce que nous avons appelé terreur. […] En changeant de fortune, pour l’ordinaire, on changé aussi de mœurs, et de sentiments : Ceux qui ont passé d’une naissance obscure aux premiers emplois de l’Etat, deviennent fiers et insolents, et persécutent les personnes d’une naissance illustre. […] Sur ce principe il ne faut pas, sans nécessité, représenter une fille vaillante, qui fasse des actions de Héros ; ni une femme savante qui dogmatise au milieu des Docteurs, ni un valet instruit des secrets de l’Etat, qui donne des leçons de la politique la plus raffinée ; car quoique cela puisse arriver, ces exemples choquent la vraisemblance ordinaire. […] Si les Princes et les Magistrats tolèrent la Comédie par une espèce de politique, on ne doit pas conclure pour cela, qu’elle soit permise devant Dieu ; on tolère dans les Etats et dans les Républiques bien d’autres désordres, à quoi il serait peut-être trop dangereux de remédier.

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