On a beau dire que la comédie est autorisée par l’usage dans les Etats les mieux policés, qu’elle est permise partout : dèslors qu’on ne voit ni des Edits de la part des Princes, ni des Arrêts de la part des Magistrats qui la défendent, le prétendu usage en ce cas sera toujours un véritable abus qui ne la justifiera jamais, puisque l’Eglise l’a toujours condamnée.
Le Pape le porte, non comme Pontife, mais comme Souverain dans ses Etats.
S’il y avoit un simple artisan qui ne rougît pas de voir sa fille parmi les femmes de théatre, s’il aidoit au contraire à l’y placer, si sa conduite étoit vûe avec indifférence par ses égaux, cette révolution seroit digne de l’attention d’un État qui veilleroit à ses véritables intérêts.
L’un d’eux y découvre un secret d’Etat, dont les innombrables avantures qu’il détaille, montre qu’il étoit bien instruit : Je ne fus pas long-temps à trouver des femmes qui volussent venir loger avec moi dans ma petite maison.