Les Principes d’Aristote, que j’ai rapportés, sont donc toujours également vrais, & sont confirmés par celle de nos Tragédies que nous appellons la plus parfaite.
Nous souffrons bien il est vrai, que nos Comédiens nous cachent aujourd’hui la moitié des signes des passions qui peuvent être marquées sur le visage, ces signes consistent autant dans les altérations qui surviennent à la couleur du visage, que dans les altérations qui surviennent à ses traits.
De toutes ces recherches de l'antiquité, il sera vrai de conclure que la Tragédie et la Comédie n'ont rien de leur nature qui puisse les exposer à la censure des Lois et des gens de bien, ce sont des ouvrages des plus difficiles, je l'avoue, mais des plus ingénieux et des plus agréables.
Il est vrai que de temps en temps, et deux ou trois fois, il fait remarquer aux ministres de l’autel, que ce qu’il propose à tous les fidèles les oblige plus que tous les autres : mais cela, loin de décharger le reste des chrétiens les charge plutôt ; et il est clair, tant par les paroles de Saint Ambroise, qu’en général par l’analogie de la doctrine des saints, qu’ils rejettent sans restriction les plaisanteries.
C’est de quoi je ne tombe pas d’accord, et pour produire la pièce qui a reçu le plus de louanges et qui a été l’admiration de toute la France ; N’est-il pas vrai que Chimène exprime mieux son amour que sa piété, que son inclination est plus éloquente que sa raison, qu’elle excuse mieux le parricide qu’elle ne le condamne, que sous ce désir de vengeance qu’elle découvre, on y remarque aisément une autre passion qui la retient, et qu’elle paraît incomparablement plus amoureuse qu’irritée ?
Le théatre, il est vrai, n’est pas le seul endroit où la peinture par ses crayons, & la sculpture par ses ciseaux fassent couler à grands flots ce poison dans le cœur ; mais il a rompu la digue qui suspendoit le torrent, il a donné le plus beau jeu à l’artiste, & fait valoir ses talens ; tout est plein de tableaux & d’estampes, chambres, antichambres, cabinets, boudoirs, sallons de compagnie, salles à manger, plafonds, paneaux, dessus de portes, tapisseries, parevents, écrans, tabatieres, bagues, &c. par-tout des leçons & des objets du vice. […] Au lieu de punir un si grand désordre, qui ne choque pas moins la nature que la vertu, les Dieux, dit-on, écouterent la priere de Pigmalion, & animant la statue en firent une vraie femme, qu’il épousa. […] Plusieurs Abbés de nos jours, fort différents, il est vrai, de l’Evêque de Clermont, mais se piquant d’être amateurs des beaux arts, ne se font aucun scrupule des nudités qui ornent les appartemens & les jardins, M. l’Abbé, disoit un de ses favoris, est d’une pureté angelique, & d’un goût exquis ; il voit tout sans danger, il n’envisage que le contour des formes, la fraîcheur des carnations, la régularité des parties du corps humain, dont la parfaite imitation fait plaisir aux yeux savants. […] Les Chapitres 13 & 14, couvrent de ridicule un des abus de la peinture ; c’est d’adresser la parole à des tableaux, des statues inanimées, comme si c’étoit des personnes vivantes ; tant, il est vrai, que les images entretiennent la passion jusqu’à s’épencher en vains discours, à des actes sans vie, qui ne peuvent ni leur répondre, ni les entendre ; non erubescit loqui cum ille qui est sine animâ, il demande la protection d’un bois mort, pro vila rogat mortuum ; car ils ont des yeux, & ne voient pas ; des oreilles, & n’entendent pas ; des pieds, & ne marchent pas ; des mains, & ne touchent pas ; une bouche, & ne parlent pas.
C’est à la dureté du cœur humain que l’on doit rapporter une concession pareille ; quelqu’autenticité qu’on lui suppose, elle ne sçauroit légitimer ce que la Loi de Dieu défend, un amusement contraire aux bonnes mœurs & à la religion chrétienne, Il n’est point vrai, Mademoiselle, que l’Etat vous autorise, vous n’avez en France, selon Brillon2, aucune Lettre-patente, au moins dans les formes usitées, les Comédiens sont purement tolérés.
Ce n’était plus alors que des mélanges de farces à la fois pieuses et impures, dont les spectateurs, il est vrai, n’avaient pas l’esprit de voir tout le ridicule, mais qui ne devaient pas moins servir un jour de prétexte à la critique.
Nos inclinations ne se portent déjà que trop au mal, sans qu’il faille jeter de l’huile sur les flammes ; sans que l’on emploie ce grand appareil, tant de damnables instructions, autorisées par des exemples célèbres, par les triomphes du vice, suivis d’un applaudissement public pour assurer les courages contre les reproches de la conscience, et les menaces des lois : on met l’honneur à nourrir des haines irréconciliables, à mettre la désolation dans les familles et dans les états, pour une parole mal interprétée, pour une ombre, pour un soupçon de déplaisir : on qualifie cette fureur du nom de force, et comme au temps de l’idolâtrie, des vices on fait des divinités à qui l’on présente des sacrifices de sang humain, quand l’on introduit toutes les fausses déités du Paganisme, et qu’on rapporte tous les événements des affaires à la fortune ; n’est-ce pas affaiblir extrêmement la foi d’un vrai Dieu ?
S’il est des confesseurs qui, connaissant les vrais principes de la morale chrétienne sur la comédie, refusent de s’y conformer, pourquoi nous opposer leur conduite ? […] (Ceci est encore plus vrai de nos jours.) […] » Tout cela est vrai, nous diront peut-être ici quelques personnes, mais toutes les pièces ne sont pas aussi détestables, il y en a même encore de bonnes, et ce sont ces bonnes pièces que nous choississons.
Tous les moyens leur sont permis à tous, et toujours ; ils peuvent les chasser sans ordre et le plus confusément, à cor et à cri, à tir et à courre, à traits de limiers, aux furets et à panneaux ; c’est-à-dire, pour parler sans figures, que l’effet de cette satire fut de transformer tous les individus composant un peuple, sans en excepter la plus vile canaille, en censeurs, en juges de religion et de moralité, en inquisiteurs et scrutateurs des consciences, et puis persifleurs amers, distributeurs aveugles de sarcasmes, de quolibets, de huées, de ridicules, de lazzis, lesquels traits, qui sont les moyens dramatiques de réforme, ils lancent depuis cette époque à tort à travers, faisant ensemble, par le concert naturel de l’aveuglement et de la malignité, un feu de file contre ces loups, vrais ou prétendus tels, qui sont mêlés aux brebis, aux hommes de bien, avec lesquels ils ont extérieurement une parfaite ressemblance, dont il est impossible de les distinguer !.. […] Et si l’on conserve le sentiment que le plus grand nombre et les plus actifs de ces chasseurs nouveaux qui se sont enrôlés successivement dans cette armée indisciplinée qui eut bientôt des cantonnements partout, étaient de mauvais sujets, des ennemis déclarés de l’ordre ; qu’ils étaient des loups eux-mêmes, qui n’ont pris les armes qu’on leur a offertes que pour en abuser, pour détruire les brebis et les agneaux, on ne pourra plus douter comment le troupeau du seigneur a été exterminé ou dispersé, et quelle en fut la vraie cause.
Eh quoi de plus généreux en effet que le sacrifice d’Abraham, de plus attendrissant que la reconnoissance des frères de Joseph, de plus héroïque que la patience de Job, de plus brillant que l’élevation d’Esther & de Judith, de plus étonnant que la punition d’Athalie & les triomphes des Machabées, de plus pompeux que le temple du vrai Dieu & les cérémonies de son culte, la magnificence, la sagesse, la gloire de Salomon ? […] Là, un Jupiter adultère qui lance la foudre ; ici, le vrai Dieu qui enseigne la charité & condamne le vice : Jovem adulterantem, Christum charitatem docentem.
Le Spectateur sensé n’apperçoit, il est vrai, dans l’Acteur que le personnage de la Pièce ; mais comme le plus grand nombre l’emporte toujours, il faut se proportionner à ce que demande sa faiblesse. […] Le vrai titre de cette Pièce serait plutôt, Les amours de Janette & de Colin.
Les Théâtres ne tomberent pas avec l’Empire Romain en Italie, s’il est vrai, comme le soutiennent quelques personnes, que la Farce Italienne, Spectacle très-ancien & très-constant en Italie, est une suite de ces Spectacles bouffons dont les Romains dans les derniers tems étoient si amoureux, & que les Zanni rendent ce Personnage nommé par Ciceron Sannio, Acteur qui, au rapport de Ciceron, faisoit rire par sa voix, son visage, ses gestes, & toute sa figure, ore, vultu, motibus, voce, denique corpore ridetur ipso. […] Cette Piéce où l’on trouve du vrai Comique, est peut-être la plus ancienne & la meilleure de toutes.
Il est vrai que Saint Thomas, dans le lieu cité de la question 168 marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’usage licite de la Comédie si elles étaient observées, mais ordinairement elles ne le sont pas. […] Il n’est donc pas vrai, comme on va le prouver, que les Pères dans les premiers siècles, en condamnant les Spectacles, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont ces premiers siècles étaient souillés ; ou qu’ils ont supposé qu’ils ne méritaient d’être condamnés, que parce qu’il y avait toujours beaucoup d’impuretés et de dissolutions. […] La première est, qu’il n’est pas vrai, comme le prétendent ceux qui prennent la défense de la Comédie, que les Pères des premiers siècles n’aient condamné la Comédie que par la raison seule de l’idolâtrie ; ils l’ont encore condamnée par d’autres raisons, puisque l’on ne peut pas présumer que l’idolâtrie fut du temps de Saint Charles dans son Diocèse. […] Il est vrai que cet Historien ajoute que les Comédiens ne laissèrent pas de jouer au petit Bourbon, lorsque la Cour fut de retour de Poitiers : ce qui ne montre que trop évidemment, dit Mezeray, la dissolution où la Cour était plongée pour lors. […] Il est vrai que c’est leur faute d’y assister en cet état ; mais aussi ceux qui leur donnent mauvais exemple, contribuent à leur faire regarder la Comédie comme une chose indifférente.
Faut-il encore s’étonner si les anciens, & même ceux des modernes, qui ne se sont proposés que d’émouvoir les grandes passions, ayant eu à représenter le renversement des Etats, des conquerants ou des défenseurs de la Patrie, ont donné des caractères tout-à-fait vrais, dit encore le Pere Brumoy ?
Il est vrai que ce que je recommande ici est d’une éxécution très-difficile ; mais les Acteurs consommés donnent l’éxemple ; le jeune Comédien, qui, voudra se distinguer dans son art, n’a qu’à s’éfforcer de les imiter.
On rencontre, il est vrai, dans ce Poème, des endroits trivials & dégoûtans ; mais qu’ils sont bien éffacés par les morceaux sublimes, & par les critiques agréables qui les précèdent ou les suivent !
… Mon amie, tu le vois bien, mes pressentimens… chère Ursule, ils ont toujours été vrais… Mais, me trompé-je !
Paul, de la charité Chrétienne, qui est de se réjouir du vrai bien.
Cependant, il est vrai qu’en France les comédiens étaient autrefois regardés comme excommuniés.
Comme ces vrais disciples de Jésus-Christ, vous devez éviter les spectacles de nos jours, qui sont, sans contredit, plus funestes à la vertu que ceux du paganisme.
La premiere, que ce qu’on dit de la chasteté du theatre moderne n’est vrai qu’à certains égards.
Je serais fou de ne pas croire vrai ce que je sens, par quelque organe que ce soit : mais je serais extravagant si je décidais que tout ce qui me paraîtrait être mes semblables, dût sentir comme moi, et si je voulais les y obliger : c’est cependant la prétention de tous ces dogmatistes qui nous inondent de leurs rêveries.
Il est donc vrai que l’on peut appeller le Théâtre moderne, dans son commencement, le triomphe du libertinage et de l’impiété, et depuis sa correction, l’Ecole des mauvaises mœurs et de la corruption ; d’où l’on peut conclure que le motif des Grecs, de critiquer pour corriger les mœurs, adopté et suivi par les Latins, a été entièrement abandonné par les modernes.
J’écrivais pour ma patrie : s’il était vrai que le zèle tînt lieu de talent, j’aurais fait mieux que jamais ; mais j’ai vu ce qu’il fallait faire, et n’ai pu l’exécuter.
Le plaisir est le vrai relâchement de l’esprit humain, comme le repos, dit Saint Thomas D. […] Il est vrai que ce Saint Docteur dans le lieu cité de la question 168. marque de certaines conditions qui pourraient rendre l’usage de la Comédie licite, si elles étaient observées ; mais d’ordinaire elles ne le sont pas. […] Il n’est donc pas vrai, comme on va le prouver, que les Pères des premiers siècles en condamnant les spectacles, n’ont eu en vue que l’idolâtrie dont leurs siècles étaient souillés ; ou qu’ils ont supposé qu’elle ne méritait d’être condamnée, que parce qu’il y avait toujours beaucoup d’impuretés et de dissolutions. […] Il est vrai que cet Historien ajoute que les Comédiens ne laissèrent pas de jouer au petit Bourbon, lorsque la Cour fut de retour de Poitiers : ce qui ne montre que trop évidemment, dit Mezeray, la dissolution où la Cour était plongée pour lors. […] Il est vrai que c’est leur faute d’y assister en cet état ; mais aussi ceux qui leur donnent mauvais exemple, contribuent à leur faire regarder la Comédie comme une chose indifférente.
Il est vrai que quand on examine de près vos raisonnements, on ne voit rien de si faible, et qui mérite moins une réfutation. […] Comptez-bien, et parmi ceux-là et parmi les autres, et vous verrez que le nombre de ceux en qui se trouve la première condition que Saint Thomas exige est bien petit, s’il est vrai qu’il y en ait. […] Mais si cela est vrai dans ceux qui vont à la Comédie, que dirons-nous des Auteurs et des Acteurs. […] à peine y eût-elle paru dix-huit mois, qu’elle fut obligée de disparaître pour quelque temps, tant il est vrai que l’innocence est incompatible avec cette profession : car il n’y en a point dans laquelle on avale plus 1’iniquité comme l’eau que dans celle-là. […] Tout le monde, me direz vous, n’est pas si scrupuleux : il est vrai, mais il suffit qu’il s’en trouve quelqu’un.
Les Théologiens de toutes les écoles conviennent unanimement que c’est un péché de regarder avec complaisance des peintures, des statues obscénes ; à plus forte raison de les garder pour les avoir toujours à portée de les étaler aux yeux du public, de les répandre dans les livres ; c’est un vrai scandale qui rend l’auteur comptable devant Dieu de tous les péchés que ces figures indécentes font commettre à l’infini. […] Les songes, il est vrai, ne sont pas des actions libres, puisque l’homme est alors plongé dans le sommeil, & par conséquent ils ne sont pas des péchés par eux-mêmes ; mais comme l’esprit s’occupe ordinairement dans le sommeil, des mêmes objets dont il s’occupoit pendant le jour ; les songes sont communément le portrait du cœur, & le fruit des passions, ils les entretiennent même, & il n’est pas rare qu’on se les rappelle pendant le jour, & qu’on se plaise dans l’impression voluptueuse qu’ils ont pu faire ; ils peuvent donc être volontaires dans leur principe, quand on s’est volontairement occupé de l’objet criminel qui les a produit, ou dans leurs suites, lorsqu’on se rappelle volontairement, pour goûter encore les plaisirs criminels qu’ils ont fait goûter en dormant, les songes font alors un très-grand mal ; les rêves sont des peintres qui copient les originaux, les multiplient, les embellissent, les rendent plus piquants ; source féconde de péché, que la peinture & la sculpture ouvrent sans cesse.
Il est vrai que la Pièce est finie, que le dénouement a terminé tout, & que le Vaudeville n’est pas établi pour éxpliquer rien qui puisse se rapporter à l’action. […] On ne s’avise jamais de tout, le Bucheron, Annette & Lubin, & une foule de Poèmes du nouveau Théâtre, témoignent que je n’avance rien que de vrai.
Elles vont fondre dans un torrent de poix bouillante, d'où sortent les violentes ardeurs de ces noires, et de ces sales voluptés : Et c'est en ces actions vicieuses que cet amour se convertit et se change par son propre mouvement, lorsqu'il s'écarte et s'éloigne de la pureté céleste du vrai amour. […] Mais aujourd'hui j'ai plus de compassion de celui qui se réjouit dans ses excès et dans ses vices, que de celui qui s'afflige dans la perte qu'il a faite d'une volupté pernicieuse, et d'une félicité misérable: Voilà ce qu'on doit appeler une vraie miséricorde ; Mais en celle-là ce n'est pas la douleur que nous ressentons des maux d'autrui qui nous donne du plaisir : Car encore que celui qui ressent de la douleur, en voyant la misère de son prochain, lui rende un devoir de charité qui est louable, néanmoins celui qui est véritablement miséricordieux aimerait mieux n'avoir point de sujet de ressentir cette douleur : Et il est aussi peu possible qu'il puisse désirer qu'il y ait des misérables, afin d'avoir sujet d'exercer sa miséricorde, comme il est peu possible que la bonté même puisse être malicieuse, et que la bienveillance nous porte à vouloir du mal à notre prochain.
Le Législateur, il est vrai, n’a jamais interdit, l’Eglise n’a jamais frappé de ses anathemes toute danse en général, comme elle a nommément proscrit la comédie ; elle n’a pu & dû s’expliquer que sur certaines circonstances qui troublent l’ordre public. […] Est-il bien vrai que vous ne le soyiez pas ? […] Et s’il est vrai, selon S.
Cela paroîtra extravagant mais vrai.
Nous ne nous proposons pas, dit M. de la Mothe en son discours sur la Tragédie, d’éclairer l’esprit sur le vice & la vertu, en les peignant de leurs vraies couleurs, nous ne songeons qu’à émouvoir les passions par le mêlange de l’un & de l’autre, & les hommages que nous rendons quelquefois à la raison, ne détruisent pas l’effet des passions que nous avons flattées.
Tels sont, Mademoiselle, selon ce fameux Sceptique, les grands succès des Comédies de Moliere ; il a réformé des Petits Maîtres, des Précieuses ridicules, des manieres que les bienséances du monde ne pardonnent jamais, il est vrai, mais qui ne blessent en rien la Loi de Jesus-Christ.
Par ce moyen, les jeunes Elèves s’accoutumeraient de bonne heure au vrai genre d’imitation, & s’exerceraient dans les Pièces même où ils seraient destinés à jouer par la suite.
Car, si cela était vrai, l'Eglise y aurait fait quelque différence, en marquant à ses enfants quels sont les Spectacles qui leur sont permis, et quels sont ceux qui leur sont défendus.
En prenant acte de cet aveu, que les jésuites et leurs partisans regrettent sans doute, d’avoir renouvelé dans leurs brochures modernes, on acquerra la triste conviction, que ce qu’ils appellent l’église, ainsi que les papes d’alors, étaient, en ces temps-là, plongés dans la corruption la plus infecte, et foulaient audacieusement à leurs pieds, la vraie religion chrétienne, les préceptes de Jésus-Christ et la morale évangélique, qui commande la charité, la douceur, l’humilité, et prescrit formellement d’obéir aux princes de la terre.