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196. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132

Aussi la religion règle plutôt l’usage de nos divertissements qu’elle ne les défend.

197. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

Thomas, tiennent et maintiennent notre profession non seulement honorable, ains utile et très nécessairey ; affirmant outre qu’elle se peut exercer illaesa conscientia z, mot qui en son emphase coupe la gorge à nos censeurs contre lesquels il eût suffi, si c’étaient gens qui voulussent recevoir la doctrine ecclésiastique pour règle de leurs opinions.

198. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

[NDA] C’est le premier Soldat de la première file de chaque Bataillon ou Peloton qui règle par ses mouvements l’exercice de tous les autres.

199. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Les épines qui environnent le lys de la pureté, peuvent la déchirer ou la défendre ; l’austérité des règles, la vigilance des supérieurs, la modestie, la mortification, les exercices de piété sont des épines utiles qui défendent cette fleur ; les occasions qui perdent, le monde qui assiege, les attraits qui séduisent, sont des épines qui la déchirent. […] Votre règle est l’Evangile, vos vœux du baptême sont votre profession, Jesus-Christ votre Supérieur & votre modelle.

200. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Savent-ils ces admirables règles que Saint Augustin a si bien développées dans les livres de la Doctrine Chrétienne, pour expliquer l’Ecriture ; règle néanmoins qu’ils devraient posséder parfaitement, ou plutôt il faudrait qu’ils eussent dans le cœur les saintes dispositions que ce grand Docteur demande ; car le cœur contribue autant que l’esprit à bien entendre la parole de Dieu S.

201. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

C'est aux Justes qui ont le cœur droit, qu'il appartient de louer Dieu ; c'est à dire, à ceux qui dressent leurs cœurs par la règle de la vérité ; Car pour les impies il ne leur appartient que d'être malheureux : Malheur à ceux, dit le Prophète Isaïe, qui disent que ce qui est doux, est amer, et que ce qui est amer, est doux.

202. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Ils ont même donné des règles pour exciter le Ris.

203. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

c'est une fièvre continue, un état de démence ; le délire enseigne-t-il, observe-t-il des règles ?

204. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Si vous voulez faire de votre fils un Docteur, faites-lui apprendre la Philosophie scolastique, et qu’il suive toutes les règles que la Sorbonne a marquées.

205. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

La pudeur ou timidité naturelle, qui naît de la délicatesse des organes, n’est point trouvée ridicule ; mais peut-être la loi qui la met en précepte, qui en donne des règles, et qui honore et déshonore les femmes pour le même acte.

206. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

 : car la crainte des jugements de Dieu, qui est le commencement de la sagesse, ayant fait naître dans son cœur une bonne volonté, et un ardent désir de vivre selon les règles de l’Evangile, il n’eut point de peine à se soumettre à la conduite de ceux que la Providence lui avait choisis. […] C’est ici que ce Prince commença à tirer de l’Ecriture Sainte, et de la Tradition de l’Eglise des maximes, et des règles pour s’acquitter saintement de ses obligations. […] Et comme selon les règles des sacrés Canons, les revenus des Bénéfices doivent être employés aux réparations des Eglises, et au soulagement des pauvres des lieux où sont situés les Bénéfices ; après avoir satisfait à ces devoirs, il obtint une nouvelle dispense pour employer le reste en d’autres œuvres de piété. […] Nous pouvons prendre pour règle de cet Examen ou les sentiments des Philosophes du Paganisme ; ou la croyance du peuple. […] Suivons donc cette règle qu’il nous propose lui-même ; et voyons s’il est vrai selon les sentiments des Théologiens, des Philosophes, et des gens d’esprit, « Que tous les Jeux et les Spectacles de Antiquité ont fait la plus grande et la plus solennelle partie de la Religion Païenne ».

207. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Aussi prenez garde à ce que le Sauveur des hommes ajoute pour la consolation de ses disciples : c’est, leur dit-il, qu’après avoir vécu dans les pleurs, votre tristesse se changera en joie, mais dans une joie solide, durable, éternelle ; leur donnant à entendre par une règle toute opposée, que les joies trompeuses du siècle n’aboutiront qu’à un souverain malheur : Sed tristitia vestra vertetur in gaudium. […] Mais du reste sans altérer en aucune sorte les paroles de Jésus-Christ, et sans vouloir en adoucir la sévérité, je puis et je dois même convenir d’abord qu’il y a des récréations innocentes, des récréations honnêtes, et par conséquent permises selon les règles de discrétion et de modération que l’Evangile nous prescrit.

208. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Quand il n’y aurait que les enfants les plus faibles de cette divine Mère, qui s’en mal édifieraient, les autres qui sont plus forts, suivant la règle de la Charité, ne seraient-ils pas très étroitement obligés et sous peine de péché, de s’en abstenir, leur devant cette condescendance avec plus de justice, que celui dont parle S.

209. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Ce n’est pas son intention, sans doute ; mais en osant violer les règles du raisonnement, au point de dire ou faire entendre, qu’une vérité est vraie, parce qu’elle est vraie, il a manqué de respect envers les mystères révélés de notre religion, en employant pour les défendre, des arguments puérils et absurdes.

210. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Mais le Parnasse a beau faire le pompeux éloge de l’art et des talents, l’étalage des beautés et des règles, la critique des défauts et du goût, dans le fond Melpomène et Thalie n’aiment que la débauche et l’argent.

211. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Si le sentiment règle toujours le goût et soumet généralement l’esprit à ses affections, qui peut assurer que les obscénités que l’on souffre aujourd’hui au théâtre, en se gravant dans la mémoire, ne finissent pas par corrompre la société ?

212. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

La plupart des comédies sont en prose, la plupart des autres ne sont que de la prose rimée, où bien loin de donner, on n’observe aucune règle de versification. […] Le délire enseigne-t-il des règles ?

213. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Son amitié pour lui & pour Roscius, (dont il fait souvent l’éloge sur sa probité, ses talens14) est une preuve sûre de la supériorité du Comédien sur l’Orateur & l’Homme de Chaire, puisque c’est à l’Acteur qu’ils sont redevables l’un & l’autre des règles de l’Eloquence. […] « La principale règle du Poème dramatique est que les Vertus y soient toujours récompensées, ou pour le moins toujours louées, malgré les outrages de la fortune, & que les vices y soient toujours punis, ou pour le moins toujours en horreur quand même ils y triomphent. […] « Mais les Comédiens n’ont jamais reçu cette disgrace, ayant toujours été traités avec honneur par les personnes de grande condition & capables de toute société civile ; ce que l’on peut justifier par beaucoup de rencontres, & même de ce que les Poètes dramatiques dont aucuns ont été Généraux d’Armée, jouaient quelquefois eux-mêmes le principal Personnage de leurs Pièces ; & s’ils ont été quelquefois maltraités à Rome après la mort des tyrans sous lesquels ils avaient servi, ce fut par maxime d’Etat, comme amis des mauvais Princes, & non par règle de Police, comme ennemis des bonnes mœurs. » [Prat. du Théât. par l’Abbé Daubignac, t. 1er p. 349. […] Voyons-nous cette règle observée ?

214. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

C’est que la règle* est au-dessus des mauvais exemples de quelques ecclésiastiques.

215. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Or l’on ne le devient qu’autant qu’on aime ses maximes, qu’on s’y attache, et qu’on en fait la règle de toute sa conduite : car Jésus-Christ étant la vérité essentielle, il doit aussi être la voie des Chrétiens sur la terre, pour devenir dans le Ciel leur vie, leur nourriture et leur tout.

216. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Le spectacle, d’abord grossier et sans règle, devint régulier, poli, agréable, et mérita d’être adopté par les passions d’un goût plus délicat : il devint l’hôtel de la comédie.

217. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

L'homme sage, fidèle observateur de ces règles, ne parle, n'agir qu'à propos, ne fait rien d'inutile ; ses paroles sont toutes mises dans la balance, celles de l'insensé ne sont d'aucun poids : « Verba Sapientis statera ponderabuntur.

218. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Ils démontrent que c’est la dépravation du cœur et l’opposition aux règles austères de la Religion qui y attirent le plus grand nombre.

219. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Cyr, eussent baisé tous les Officiers d’un Régiment, & certainement nos Capucines, nos Carmélites, qui dans leurs règles, leurs parloirs, leurs grilles, leurs rideaux, leurs voiles ont tant de palissades, de chemins couverts, de demi-lunes pour défendre leurs forteresses, n’auroient pas facilement capitulé. […] Les Rois Catholiques avoient toujours suivi ces règles ; la recette du théatre étoit attribuée à un Couvent de Religieuses ; la Reine Apostolique a jugé plus convenable de la tourner à son profit.

220. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

En y développant enfin la règle de nos devoirs, l’étendue de nos obligations civiles ou religieuses, ne parle-t-il pas toujours en faveur ou du peuple ou de la patrie ? […] En leur traçant, en son nom, la règle de leurs devoirs, en leur enseignant à respecter les droits du peuple, ils leur apprendront le grand art de régner2. […] Mais ce qui doit à jamais la rendre illustre et florissante, c’est le code immortel, qui, pour me servir des propres expressions d’un orateur du Gouvernement52, aussi connu par ses grands talents que par ses modestes vertus, oui, c’est ce code de lois « qui paraissant, après la révolution, comme ce signe bienfaisant qui se développe dans le Ciel, pour amener la fin d’un grand orage ; c’est ce code sublime qui, de tant de nations ennemies ou rivales, et que le seul droit de conquête avait pu réunir sous un même joug, ne fait plus aujourd’hui qu’un peuple d’amis ou de frères ; ce code enfin, qui, conçu, achevé au milieu même des pénibles soins d’une guerre formidable, doit servir de règle et de modèle à toutes les nations qui se montreront avides de justice et de prospérité ». […] Ce sont toutes actions de la société civile qu’on y examine, pour voir si elles sont conformes aux règles naturelles ou positives de l’équité54. » Ainsi, les fonctions de ses orateurs ont une analogie parfaite avec celles des orateurs chrétiens. […] Dans l’absence de toute instruction publique, on n’a jamais cessé d’y enseigner, par l’organe des plus habiles professeurs, les maximes du droit romain et français, les règles de la logique et celles de l’éloquence.

221. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Ne serait-il pas bien édifiant de voir prononcer sur les canons des conciles, sur les bulles des Papes, sur les ordonnances des Evêques, un homme qui vient d’apprendre la discipline ecclésiastique et les règles des mœurs dans la loge d’une Actrice ?

222. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Statut 23. et dans ceux de Grenoble en 1690. dont l’article 5. du premier titre commence ainsi : « Rien n’étant plus contraire à l’esprit du Christianisme que les Bals et les Comédies, etc. » Qu’il ne peut être excusé sur ce qu’ont dit quelques Scholastiques, dont il ne prend pas bien le sens comme nous le verrons au premier jour, et qui d’ailleurs ne font pas la règle de la discipline Ecclésiastique.

223. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Un Catholique y voit, y respecte la décision, la loi de l’Eglise, la règle de la conduite dont il ne peut s’écarter sans pécher.

224. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Au contraire, nous estimons comme gens d’un bon naturel ceux qui, vivement affectés de tout, sont l’éternel jouet des événements ; ceux qui pleurent, comme des femmes, la perte de ce qui leur est cher ; ceux qu’une amitié désordonnée rend injustes pour servir leurs amis ; ceux qui ne connaissent d’autre règle que l’invincible penchant de leur cœur ; ceux qui, toujours loués du sexe qui les subjugue, et qu’ils imitent, n’ont d’autres vertus que leurs passions, ni d’autres mérites que leur faiblesse.

225. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Si vos Dieux étaient des Dieux véritables, ils vous donneraient des règles de mœurs et de vertu.

226. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

On n’oublie pas de répondre à l’argument tiré des Tragédies des Collèges, par les règles de l’Université, qui défendent d’y rien représenter que d’édifiant, et d’en exclure les personnages et les habits de Femmes ; par les Statuts des Jésuites qui portent que les Comédies et les Tragédies seront Latines, qu’on n’en fera que très rarement, qu’on prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personnages de femme, ni de fille ; enfin par la quatrième Assemblée générale de l’Oratoire, qui renouvelle le règlement contre les personnages de Femmes et de Filles sur le Théâtre de leurs Collèges.

227. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

. ; il est de même de nos actes : nous sommes sujets à agir contre les plus simples règles de la raison et du bon sens, et à nous rendre même coupables d’actes complètement opposés à la pureté de notre religion sainte.

228. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Aucune de ces règles n’y est observée, & si on s’y enveloppe d’un voile de politesse & de décence, ce n’est que pour les violer impunément, & plus dangereusement que si on les transgressoit grossierement.

229. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Ceux qui par leurs règles font profession d'enseigner qu’en matière de pureté il n'y a point de faute légère, ont-ils pu tendre tant de pièges aux yeux, aux oreilles, aux cœurs, et se dissimuler que leurs exercices dramatiques ouvraient sous les pieds de leurs disciples l'affreux abîme du théâtre ?

230. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Cet ordre de Prêtresses, établi depuis long-temps à Albe avant la fondation de Rome, y fut introduit par Numa Pompilius, qui lui donna des règles, des cérémonies, & beaucoup de considération & d’éclat dans le monde.

231. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Caussin, autre Jésuite, dans sa Cour sainte, donnent aux Cours des Princes de semblables règles, aussi sages que chrétiennes, et croient la comédie aussi opposée à la bonne politique qu’aux bonnes mœurs, deux choses essentiellement liées, dont l’une ne peut subsister sans l’autre.

232. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Mais ils devraient penser, que les règles générales de la parole de Dieu nous fournissent de principes, par lesquels avec la ratiocinationao, nous tirons des conclusions contre toutes sortes de vices et excès : et que de la condamnation de choses moindres sous même genre, nous inférons celles des plus grandes. […] Aussi ont-ils été par les anciennes règles Ecclésiastiques, exclus de toutes charges en l’Eglise, même après leur repentance et réconciliation. […] Le bien qui en arriverait si on les bridait ainsi, serait comme il advint d’un bon Prieur, qui pour se défaire de ses Moines, leur faisait observer étroitement la règle ancienne en veilles et jeunes, disant, que « hoc genus Daemoniorum non ejiciebatur nisi jejunio et orationeed » ; et l’interprétant de ce genre de Moines, qui ne se jetait hors que par le jeûne et l’oraison.

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