Sacris est Canonibus institutum ut quibus non communicavimus vivi, non communicemus definctis, & ut careant ecclesiasticâ sepulturâ ; qui priùs erant ab ecclesiasticâ unitate præcisi, nec in articulo mortis reconciliati fuerunt : undè si contingat quòd vel Excommunicatorum corpora per violentiam aliquorum, vel alio casu, in cemeterio ecclesiastico tumulentur ; si ab aliorum corporìbus discerni poterunt, exhumari debent, & procul ab ecclesiasticâ sepulturâ jactari. […] Præcipimus ut per Ecclesias crebra & solemnis in eos (christianos Sarracenis arma ferentes,) excommunicatio proferatur.
Boitel, 1837, in-8º, p. 103-107) et ensuite par Ubaldo Floris en 2008 (in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, éd.
Mais nos conquêtes ayant étendu notre domaine, agrandi notre ville, augmenté nos richesses, la vertu disparut, le libertinage regna ; & par une suite nécessaire, la licence s’empara du théatre, de la poësie, de la musique, accessit numerisque, modisque, licentia major ; tout prit le goût & le ton de la débauche : des chants rendres, un langage efféminé, des gestes lascifs, des habits traînans, l’art dramatique ne fut plus que l’art de la corruption, sic prisca motumque & luxuriam addidit arti tibicen, traxitque vagus per pulpita vestem eloquium insolitam, &c.
l’aide des habits des femmes : per mulieres.
Verum animo satis hæc vestigia parva sagaci Sunt, per quæ possis cognoscere cætera tutè.
Segniùs irritant animos demissa per aurem, Quàm quæ sunt oculis subjecta fidelibus…
Quamvis etiam sacri canones, quasdam personas feminarum simul cum clericis in una domo habitare permittant ; tamen, (quod multum dolendum est) sæpe audivimus, per illam concessionem plurima scelera esse commissa, ita ut quidam sacerdotum, cum propriis sororibus concumbentes, filios ex eis generassent.
Væ homini illi, per quem scandalum venit. […] « Absolverem, è contrà, pro communione paschali, 1° omnes qui causam sufficienter excusantem habentes, non peccant ; 2° eos qui aliquoties duntaxat, vel ex quibusdam circumstantiis tantùm spectaculis non per se notabiliter inhonestis assistunt, seclusis et periculo et scandalo ; 3° eos qui ad repræsentationes theatrales non proximè, aut solummodò leviter concurrunt, v. g., aulam theatralem verrendo, ædificium instaurando, etc. » On voit, d’après cela, que Mgr Bouvier ne refuse l’absolution qu’aux consuétudinaires, c’est-à-dire à ceux qui vont habituellement au spectacle avec affection et sans légitime excuse, parce qu’une telle conduite ne peut se concilier avec la vie chrétienne.
Ita summa gratia ejus de spurcitia plurimum conccinata est, quam Atellanus gesticulatur, quam mimus etiam per mulieres repraesentat, sexum pudoris exterminans, ut facilius domi quam in scena erubescant ; quam denique pantomimus a pueritia patitur in corpore, ut artifex esse posssit.[…] » e.
• in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 190-192. […] , Roma, per A. […] • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 193-201. […] In quo divini, & humani juris totius, naturali, ac nova methodo per gradus, ordinéque, materia universalium & singularium rerum, simúlque judicia explicantur. […] Édition moderne • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento ; a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 236-249.
Le docte Salvien Prêtre de Marseille, si fameux dans l’Eglise par ses pieux & savans ouvrages dans le V. siécle, dit que Diabolus autem est in pompis & spectaculis suis, ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi. […] Diabolus autem est in pompis & spectaculis suis, ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi.
Il est indécent, leur disoit-il, que des gens distingués comme vous l’êtes marchent dans les rues avec cette ridicule chaussure : Soleatos vos per vias urbis ingredi nequaquam decorum est. […] Elles se sont une fausse gloire de marcher au milieu des pierreries, de fouler aux pieds les trésors ; encore si c’étoit pour en marquer leur mépris en Philosophe, mais non, c’est par ostentation, pour étaler leur opulence, & faire briller leur beauté : Soleis addunt margaritas, gestare non est satis, nisi calcent & per uniones ambulent.
Per istam sanctam onctionem, & suam piissimam misericordiam indulgeat tibi Deus quid per odoratum deliquisti. […] Desuper in vertunt calathosa largosque rosarum imbres, & violas plenis sparsure phæretris, effudere cadis per totum balsama lectum, &c.
24.) il condamne absolument tous les spectacles pendant le carême, & en tout temps toutes les pieces où l’on mêle des choses saintes, comme une vraie profanation, per la indiguidad dellos é indevota disposition de los ojentes, por el inconveniente de mesclar entrameles profanos con historias sagrados. […] Les femmes de théatre, mieux aguerries, ne différent des autres femmes perdues que par une impudence plus étudiée & une pruderie plus artificieuse : Comica componet lætis spectacula ludis, Ardentes juvenes, raptasque in amore puellas, Delusosque dones agilesque per omnia servos.
Hæc violas lasciva jacit foliisque rosarum Dimicat, & calathos inimica per agmina fundit ; Inde è blanditiis virtutibus halitus, illis Inspirat tenerum labefacta per ossa venenum, Et male dulcis odor domat, ora & pectora, &c.
Telles que des fourmis qui vont en foule dans les guerets cherchant quelque grain de bled, ou tel qu’un essain d’abeilles qui voltigent de toutes parts dans la prairie, ainsi les femmes fourmillent au théatre, voltigent pour gagner les cœurs & donner le leur : Ut redit itque frequens longum fornica per agrum, &c. […] Le théatre n’est que l’imitation de la vie voluptueuse de Salomon, les Reines & ses concubines sont l’écueil de l’un & de l’autre, elles ont perdu la religion & les mœurs : Depravatum est cor ejus per mulieres.
Dieu fit à ce père infortuné une terrible justice ; le fils misérable fut enfin assassiné par un de ses compagnons de libertinage : « Prosenatore Parisino Thimelicum ignominiosum habuit, Histrionem flagitiosis artibus infamem, omni cura et solertia ad vindicandum e sordibus filium artes ludicras per urbes exercentem sequebatur, sed reducere non potuit, apatre exhæreredatus, tandem occisus, etc. » (Mornac, L. […] Leurs filles, formées à leur école, ne sont pas moins à redouter : « Et sequitur leviter filia matris iter. » Que si quelque Magistrat s’oublie jusqu’à avouer et à traiter en légitimes de pareils enfants, il devient infâme lui-même : « Senatores, Præfectos, etc. placet maculam subire infamiæ, si ex ancilla, scenica, scenicæ filia, vel lenonis filia, susceptos filios in numero legitimorum habuerit, etiam cum nostri prerogativa rescripti quidquid ei donaverit, sive per interpositas personas, totum reddatur. » (L.
Vous n’avez peut-être pas commis les crimes qu’on représente ; mais vous avez vu ce qu’il ne faut pas commettre, et c’est par la vue de la volupté qu’on vous conduit à l’idolâtrie et au vice : « Oculos per libidinem ducit. » Vous venez de recevoir le Saint-Esprit ou l’Eucharistie, et vous le portez au théâtre parmi les femmes débauchées ! […] Les spectacles sont des voluptés qui souillent l’âme par tout ce qui s’y fait : « Voluptates quæ inquinant per ea quæ his geruntur. » Les tragiques ne s’occupent que des forfaits des Rois, les comiques des amours et des intrigues des coquettes ; le théâtre n’est qu’un lieu de débauche, « theatrum prostibulum ».
Ils sont défendus dans les Eglises : Mandamus quatenùs ne per hujusmodi turpitudinem Ecclesiæ inquinetur honestas, prælibatam ludibriorum consuetudinem, vel potiùs corruptelam curetis à vestris Ecclesiis extirpare.
Mors intat per fenestras.
Voyez cette femme effrontée dans ses mouvements, « procaci motu » ; mollement énervée par les délices, « infracto per delicias incessu » ; ses yeux pleins de feu lancent en se jouant mille traits, ou plutôt mille pièges, « ludentibus jaculant palpebris retia ».
Nihil verò tàm damnosum quàm in aliquo spectaculo desidere : tunc enim per voluptatem faciliùs vitia surrepunt.
Quarto, ils mêlent le plus souvent des farces et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires, qu’ils jouent en la fin ou au commencement, pour attirer le commun peuple à y retourner, qui ne demande que telles voluptés et folies, qui sont choses défendues par tous les saints conciles de l’église de mêler farces et comédies dérisoires avec les mystères ecclésiastiques, ainsi qu’il est traité par tous les docteurs in capitulo ‘Cum decorem’, ‘De vita et honestate Clericorum’, et per hoc in summo eodem titulo distinctio ex quibus usis ; Item ‘ludi theatrales’ ae.
Ce ne seront ni leurs villes détruites, ni leurs campagnes ravagées, ni la muraille de séparation élevée à grands frais, qui les contiendront ; il faut les rendre voluptueux pour les rendre dociles : « Ut homines rudes et belle faciles per voluptate assuescerent. » Il leur fit prendre de beaux habits, faire de grands repas, construire de belles maisons, des bains, des portiques, et les prit par les amorces du vice : « Paulatim discessum ad delinimenta vitiorum, porticus, balnea, conviviorum elegantiam. » Ils sont à nous, et ne peuvent plus nous résister ; aveugles, ils prennent pour humanité, ils traitent de politesse ce qui fait leur servitude.
Sur le théatre on aime le vice, parmi nous on aime Dieu : Hîc per castam Susannam, castumque Joseph, mors conteritur, Deus amatur.
Elle fut imprimée en 1523, sous ce titre, Comedia nobilissima è ridiculosa per il Reverendissimo Cardinale da Bibiena : cette Piéce ridiculosa paroissant faire beaucoup d’honneur à son Auteur, Reverendissimo.
Malgré son autorité, Pompée fut fort blâmé, et peut-être aurait-il tôt ou tard reçu quelque affront ; mais, comme nous l’avons dit, il s’avisa d’y bâtir un temple à Vénus et de le lui consacrer : « Pompeium à majoribus incusatum quòd mansuram theatri sedem posuisset. » Cette innovation de Pompée paraît à Tacite l’époque de l’entière dépravation des mœurs, par le goût et l’habitude du théâtre qu’elle inspira, l’occasion et la facilité qu’elle donna de rassembler et d’étaler au public tout ce qui était le plus propre à le corrompre : « Abolitos paulatim patrios mores funditus everti per accitam lasciviam, ut quodcumque corrumpi, et corrumpere queat, in urbe videatur degeneretque juventus gymnasia, et otia et turpes mores exercendo. » Je ne sais pourquoi on n’a pas craint dans plusieurs collèges d’imiter cette innovation de Pompée, en y construisant des théâtres à demeure, comme si ce n’était pas assez d’en élever dans l’occasion, quand on voulait donner quelque pièce.
Paul Jove dans la vie de Leon X. dit que la Calanda de Bibiana fut composée à l’honneur de la Duchesse de Mantouë, ce qui engagea le Pape à se trouver à la réprésentation qu’il en fit faire par des jeunes gens de condition, per nobiles comœdos , que le Pape cependant ne la vit qu’à travers une espece de jalousie, que cette piéce, & plusieurs autres de sa façon, étoient plaines desel, de plaisanteries, de galanterie, multò sale, multis facetiis, mollibus acutisque leporibus repertos . […] Le frontispice de 1523, porte la Calandra comedia nobilissima è ridiculose, (c’est-à-dire, plaisante) composta per Reverendissimo Cardinale de Sta.
Quand je lis ces Vers dans la traduction Italienne, très-exacte, Digli, per quali imprese Porto la fama i loro nomi al cielo, E narragli più tosto Le loro gesta, che la loro sorte.
Il les loue à des Marchands pour tenir une foire, et n’est pas plus responsable de ce qui s’y passe de mauvais per accidens, que celui qui loue sa maison à un Aubergiste n’est comptable de l’ivrognerie, des querelles, des friponneries, des débauches qui s’y font.
Ce n’était pas pour étudier de meilleures choses ; mais par amour du jeu, et pour entendre des fables, qui augmentant de plus en plus ma curiosité, et me faisant désirer de la satisfaire par mes yeux, me donnaient un goût infini pour les spectacles : « Curiositate magis magisque per oculos emicante in spectacula. » Comme ce sont les grands Seigneurs qui donnent ces jeux au peuple, presque tous les parents souhaitent que leurs enfants parviennent à une fortune qui leur en fasse quelque jour un devoir, tandis qu’ils les font châtier quand ils quittent l’étude pour les spectacles : « Hos cædi libentur patiuntur, si spectaculis impediantur à studio. » L’inconséquence fut toujours le partage des hommes : ils voient le danger, et ils y courent.
Inspectio Spectaculorum vitiosa redditur, in quantum homo fit pronus ad vitia vel lasciviæ vel crudelitatis, per ea quæ ibi repræsentantur.
Ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi.
Théodoric n’était pas Prince à faire de sa vie, une Morale Chrétienne ; c’était un grand politique, mais qui ne regardait pas le haut point où l’excellence du Christianisme nous peut porter ;« Sit ergo et pro republica cum ludere videmur : nam ideo voluptuosa quærimus, ut per ipsa seria compleamus. » Cassioder. l. 1. variar. ep. 45. ad Boetium. […] De restitutione eorum quæ in ludo per dolum, et violentiam acquiruntur. […] « Sit ergo et pro republica cum ludere videmur : nam ideo voluptuosa quærimus, ut per ipsa seria compleamus. » Cassioder. l. 1. variar. ep. 45. ad Boetium. […] « Cum ludendum est, regiam sequestrat tantis per severitatem, hortatur ad ludum, libertatem, communionemque. » Sidon. […] De restitutione eorum quæ in ludo per dolum, et violentiam acquiruntur.
Virgile, dans le second Livre des Géorgiques dépeint les Anciens habitans de l’Ausonie chantant de même des Vers, & se couvrant de masques dans les Fêtes de Bacchus : Versibus incomptis ludunt risuque soluto, Oraque corticibus sumunt horrenda cavatis, Et te, Bacche, vocant per carmina læta, &c.
15.) défend absolument de donner des spectacles le dimanche, qu’on appelait alors le jour du soleil, pour ne pas profaner la solennité du culte public : « Nullus die solis spectaculum præbeat, nec divinam venerationem confusa solemnitate confundat. » Ses successeurs sont allés plus loin, en y ajoutant beaucoup d’autres fêtes, toujours par la même raison essentielle de religion et de piété : « Omni theatrorum voluptate per universas urbes denegata, totæ Christianorum mentes Dei cultibus occupentur. » (L.