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50. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Sacris est Canonibus institutum ut quibus non communicavimus vivi, non communicemus definctis, & ut careant ecclesiasticâ sepulturâ ; qui priùs erant ab ecclesiasticâ unitate præcisi, nec in articulo mortis reconciliati fuerunt : undè si contingat quòd vel Excommunicatorum corpora per violentiam aliquorum, vel alio casu, in cemeterio ecclesiastico tumulentur ; si ab aliorum corporìbus discerni poterunt, exhumari debent, & procul ab ecclesiasticâ sepulturâ jactari. […] Præcipimus ut per Ecclesias crebra & solemnis in eos (christianos Sarracenis arma ferentes,) excommunicatio proferatur.

51. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

Boitel, 1837, in-8º, p. 103-107) et ensuite par Ubaldo Floris en 2008 (in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, éd.

52. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9

Mais nos conquêtes ayant étendu notre domaine, agrandi notre ville, augmenté nos richesses, la vertu disparut, le libertinage regna ; & par une suite nécessaire, la licence s’empara du théatre, de la poësie, de la musique, accessit numerisque, modisque, licentia major  ; tout prit le goût & le ton de la débauche : des chants rendres, un langage efféminé, des gestes lascifs, des habits traînans, l’art dramatique ne fut plus que l’art de la corruption, sic prisca motumque & luxuriam addidit arti tibicen, traxitque vagus per pulpita vestem eloquium insolitam, &c.

53. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

l’aide des habits des femmes : per mulieres.

54. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Verum animo satis hæc vestigia parva sagaci Sunt, per quæ possis cognoscere cætera tutè.

55. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121

Segniùs irritant animos demissa per aurem, Quàm quæ sunt oculis subjecta fidelibus…

56. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360

Quamvis etiam sacri canones, quasdam personas feminarum simul cum clericis in una domo habitare permittant ; tamen, (quod multum dolendum est) sæpe audivimus, per illam concessionem plurima scelera esse commissa, ita ut quidam sacerdotum, cum propriis sororibus concumbentes, filios ex eis generassent.

57. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Væ homini illi, per quem scandalum venit. […] « Absolverem, è contrà, pro communione paschali, 1° omnes qui causam sufficienter excusantem habentes, non peccant ; 2° eos qui aliquoties duntaxat, vel ex quibusdam circumstantiis tantùm spectaculis non per se notabiliter inhonestis assistunt, seclusis et periculo et scandalo ; 3° eos qui ad repræsentationes theatrales non proximè, aut solummodò leviter concurrunt, v. g., aulam theatralem verrendo, ædificium instaurando, etc. » On voit, d’après cela, que Mgr Bouvier ne refuse l’absolution qu’aux consuétudinaires, c’est-à-dire à ceux qui vont habituellement au spectacle avec affection et sans légitime excuse, parce qu’une telle conduite ne peut se concilier avec la vie chrétienne.

58. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

Ita summa gratia ejus de spurcitia plurimum conccinata est, quam Atellanus gesticulatur, quam mimus etiam per mulieres repraesentat, sexum pudoris exterminans, ut facilius domi quam in scena erubescant ; quam denique pantomimus a pueritia patitur in corpore, ut artifex esse posssit.[…] » e.

59. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

• in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 190-192. […] , Roma, per A. […] • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento, a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 193-201. […] In quo divini, & humani juris totius, naturali, ac nova methodo per gradus, ordinéque, materia universalium & singularium rerum, simúlque judicia explicantur. […] Édition moderne • in Ubaldo Floris, Teorici, teologici e istrioni : per e contro il teatro nella Francia del Cinque-Seicento ; a cura di Luisa Mulas, prefazione di Giancarlo Fasano, Roma, Bulzoni, 2008, p. 236-249.

60. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Le docte Salvien Prêtre de Marseille, si fameux dans l’Eglise par ses pieux & savans ouvrages dans le V. siécle, dit que Diabolus autem est in pompis & spectaculis suis, ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi. […] Diabolus autem est in pompis & spectaculis suis, ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi.

61. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Il est indécent, leur disoit-il, que des gens distingués comme vous l’êtes marchent dans les rues avec cette ridicule chaussure : Soleatos vos per vias urbis ingredi nequaquam decorum est. […] Elles se sont une fausse gloire de marcher au milieu des pierreries, de fouler aux pieds les trésors ; encore si c’étoit pour en marquer leur mépris en Philosophe, mais non, c’est par ostentation, pour étaler leur opulence, & faire briller leur beauté : Soleis addunt margaritas, gestare non est satis, nisi calcent & per uniones ambulent.

62. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Per istam sanctam onctionem, & suam piissimam misericordiam indulgeat tibi Deus quid per odoratum deliquisti. […] Desuper in vertunt calathosa largosque rosarum imbres, & violas plenis sparsure phæretris, effudere cadis per totum balsama lectum, &c.

63. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

 24.) il condamne absolument tous les spectacles pendant le carême, & en tout temps toutes les pieces où l’on mêle des choses saintes, comme une vraie profanation, per la indiguidad dellos é indevota disposition de los ojentes, por el inconveniente de mesclar entrameles profanos con historias sagrados. […] Les femmes de théatre, mieux aguerries, ne différent des autres femmes perdues que par une impudence plus étudiée & une pruderie plus artificieuse : Comica componet lætis spectacula ludis, Ardentes juvenes, raptasque in amore puellas, Delusosque dones agilesque per omnia servos.

64. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Hæc violas lasciva jacit foliisque rosarum Dimicat, & calathos inimica per agmina fundit ; Inde è blanditiis virtutibus halitus, illis Inspirat tenerum labefacta per ossa venenum, Et male dulcis odor domat, ora & pectora, &c.

65. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Telles que des fourmis qui vont en foule dans les guerets cherchant quelque grain de bled, ou tel qu’un essain d’abeilles qui voltigent de toutes parts dans la prairie, ainsi les femmes fourmillent au théatre, voltigent pour gagner les cœurs & donner le leur : Ut redit itque frequens longum fornica per agrum, &c. […] Le théatre n’est que l’imitation de la vie voluptueuse de Salomon, les Reines & ses concubines sont l’écueil de l’un & de l’autre, elles ont perdu la religion & les mœurs : Depravatum est cor ejus per mulieres.

66. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Dieu fit à ce père infortuné une terrible justice ; le fils misérable fut enfin assassiné par un de ses compagnons de libertinage : « Prosenatore Parisino Thimelicum ignominiosum habuit, Histrionem flagitiosis artibus infamem, omni cura et solertia ad vindicandum e sordibus filium artes ludicras per urbes exercentem sequebatur, sed reducere non potuit, apatre exhæreredatus, tandem occisus, etc. » (Mornac, L. […] Leurs filles, formées à leur école, ne sont pas moins à redouter : « Et sequitur leviter filia matris iter. » Que si quelque Magistrat s’oublie jusqu’à avouer et à traiter en légitimes de pareils enfants, il devient infâme lui-même : « Senatores, Præfectos, etc. placet maculam subire infamiæ, si ex ancilla, scenica, scenicæ filia, vel lenonis filia, susceptos filios in numero legitimorum habuerit, etiam cum nostri prerogativa rescripti quidquid ei donaverit, sive per interpositas personas, totum reddatur. » (L.

67. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Vous n’avez peut-être pas commis les crimes qu’on représente ; mais vous avez vu ce qu’il ne faut pas commettre, et c’est par la vue de la volupté qu’on vous conduit à l’idolâtrie et au vice : « Oculos per libidinem ducit. » Vous venez de recevoir le Saint-Esprit ou l’Eucharistie, et vous le portez au théâtre parmi les femmes débauchées ! […] Les spectacles sont des voluptés qui souillent l’âme par tout ce qui s’y fait : « Voluptates quæ inquinant per ea quæ his geruntur. » Les tragiques ne s’occupent que des forfaits des Rois, les comiques des amours et des intrigues des coquettes ; le théâtre n’est qu’un lieu de débauche, « theatrum prostibulum ».

68. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

Ils sont défendus dans les Eglises : Mandamus quatenùs ne per hujusmodi turpitudinem Ecclesiæ inquinetur honestas, prælibatam ludibriorum consuetudinem, vel potiùs corruptelam curetis à vestris Ecclesiis extirpare.

69. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Mors intat per fenestras.

70. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Voyez cette femme effrontée dans ses mouvements, « procaci motu » ; mollement énervée par les délices, « infracto per delicias incessu » ; ses yeux pleins de feu lancent en se jouant mille traits, ou plutôt mille pièges, « ludentibus jaculant palpebris retia ».

71. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Nihil verò tàm damnosum quàm in aliquo spectaculo desidere : tunc enim per voluptatem faciliùs vitia surrepunt.

72. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

Quarto, ils mêlent le plus souvent des farces et autres jeux impudiques, lascifs ou dérisoires, qu’ils jouent en la fin ou au commencement, pour attirer le commun peuple à y retourner, qui ne demande que telles voluptés et folies, qui sont choses défendues par tous les saints conciles de l’église de mêler farces et comédies dérisoires avec les mystères ecclésiastiques, ainsi qu’il est traité par tous les docteurs in capitulo ‘Cum decorem’, ‘De vita et honestate Clericorum’, et per hoc in summo eodem titulo distinctio ex quibus usis ; Item ‘ludi theatrales’ ae.

73. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Ce ne seront ni leurs villes détruites, ni leurs campagnes ravagées, ni la muraille de séparation élevée à grands frais, qui les contiendront ; il faut les rendre voluptueux pour les rendre dociles : « Ut homines rudes et belle faciles per voluptate assuescerent. » Il leur fit prendre de beaux habits, faire de grands repas, construire de belles maisons, des bains, des portiques, et les prit par les amorces du vice : « Paulatim discessum ad delinimenta vitiorum, porticus, balnea, conviviorum elegantiam. » Ils sont à nous, et ne peuvent plus nous résister ; aveugles, ils prennent pour humanité, ils traitent de politesse ce qui fait leur servitude.

74. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Sur le théatre on aime le vice, parmi nous on aime Dieu : Hîc per castam Susannam, castumque Joseph, mors conteritur, Deus amatur.

75. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Elle fut imprimée en 1523, sous ce titre, Comedia nobilissima è ridiculosa per il Reverendissimo Cardinale da Bibiena : cette Piéce ridiculosa paroissant faire beaucoup d’honneur à son Auteur, Reverendissimo.

76. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Malgré son autorité, Pompée fut fort blâmé, et peut-être aurait-il tôt ou tard reçu quelque affront ; mais, comme nous l’avons dit, il s’avisa d’y bâtir un temple à Vénus et de le lui consacrer : « Pompeium à majoribus incusatum quòd mansuram theatri sedem posuisset. » Cette innovation de Pompée paraît à Tacite l’époque de l’entière dépravation des mœurs, par le goût et l’habitude du théâtre qu’elle inspira, l’occasion et la facilité qu’elle donna de rassembler et d’étaler au public tout ce qui était le plus propre à le corrompre : « Abolitos paulatim patrios mores funditus everti per accitam lasciviam, ut quodcumque corrumpi, et corrumpere queat, in urbe videatur degeneretque juventus gymnasia, et otia et turpes mores exercendo. » Je ne sais pourquoi on n’a pas craint dans plusieurs collèges d’imiter cette innovation de Pompée, en y construisant des théâtres à demeure, comme si ce n’était pas assez d’en élever dans l’occasion, quand on voulait donner quelque pièce.

77. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Paul Jove dans la vie de Leon X. dit que la Calanda de Bibiana fut composée à l’honneur de la Duchesse de Mantouë, ce qui engagea le Pape à se trouver à la réprésentation qu’il en fit faire par des jeunes gens de condition, per nobiles comœdos , que le Pape cependant ne la vit qu’à travers une espece de jalousie, que cette piéce, & plusieurs autres de sa façon, étoient plaines desel, de plaisanteries, de galanterie, multò sale, multis facetiis, mollibus acutisque leporibus repertos . […] Le frontispice de 1523, porte la Calandra comedia nobilissima è ridiculose, (c’est-à-dire, plaisante) composta per Reverendissimo Cardinale de Sta.

78. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Quand je lis ces Vers dans la traduction Italienne, très-exacte, Digli, per quali imprese Porto la fama i loro nomi al cielo, E narragli più tosto Le loro gesta, che la loro sorte.

79. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il les loue à des Marchands pour tenir une foire, et n’est pas plus responsable de ce qui s’y passe de mauvais per accidens, que celui qui loue sa maison à un Aubergiste n’est comptable de l’ivrognerie, des querelles, des friponneries, des débauches qui s’y font.

80. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Ce n’était pas pour étudier de meilleures choses ; mais par amour du jeu, et pour entendre des fables, qui augmentant de plus en plus ma curiosité, et me faisant désirer de la satisfaire par mes yeux, me donnaient un goût infini pour les spectacles : « Curiositate magis magisque per oculos emicante in spectacula. » Comme ce sont les grands Seigneurs qui donnent ces jeux au peuple, presque tous les parents souhaitent que leurs enfants parviennent à une fortune qui leur en fasse quelque jour un devoir, tandis qu’ils les font châtier quand ils quittent l’étude pour les spectacles : « Hos cædi libentur patiuntur, si spectaculis impediantur à studio. » L’inconséquence fut toujours le partage des hommes : ils voient le danger, et ils y courent.

81. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Inspectio Spectaculorum vitiosa redditur, in quantum homo fit pronus ad vitia vel lasciviæ vel crudelitatis, per ea quæ ibi repræsentantur. 

82. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

Ac per hoc, cum redimus ad spectaculum, relinquimus fidem Christi.

83. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Théodoric n’était pas Prince à faire de sa vie, une Morale Chrétienne ; c’était un grand politique, mais qui ne regardait pas le haut point où l’excellence du Christianisme nous peut porter ;« Sit ergo et pro republica cum ludere videmur : nam ideo voluptuosa quærimus, ut per ipsa seria compleamus. » Cassioder. l. 1. variar. ep. 45. ad Boetium. […] De restitutione eorum quæ in ludo per dolum, et violentiam acquiruntur. […] « Sit ergo et pro republica cum ludere videmur : nam ideo voluptuosa quærimus, ut per ipsa seria compleamus. » Cassioder. l. 1. variar. ep. 45. ad Boetium. […] « Cum ludendum est, regiam sequestrat tantis per severitatem, hortatur ad ludum, libertatem, communionemque. » Sidon. […] De restitutione eorum quæ in ludo per dolum, et violentiam acquiruntur.

84. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Virgile, dans le second Livre des Géorgiques dépeint les Anciens habitans de l’Ausonie chantant de même des Vers, & se couvrant de masques dans les Fêtes de Bacchus : Versibus incomptis ludunt risuque soluto, Oraque corticibus sumunt horrenda cavatis, Et te, Bacche, vocant per carmina læta, &c.

85. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

 15.) défend absolument de donner des spectacles le dimanche, qu’on appelait alors le jour du soleil, pour ne pas profaner la solennité du culte public : « Nullus die solis spectaculum præbeat, nec divinam venerationem confusa solemnitate confundat. » Ses successeurs sont allés plus loin, en y ajoutant beaucoup d’autres fêtes, toujours par la même raison essentielle de religion et de piété : « Omni theatrorum voluptate per universas urbes denegata, totæ Christianorum mentes Dei cultibus occupentur. » (L. 

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