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290. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Ce ne sont pas au moins les sept sages ; ils ont vécu en différens temps & en différens lieux ; ils ne tenoient pas compagnie à Socrate.

291. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Il dit que les Mimes sont différents de ceux qui représentent les pièces. […] Le vice ne paraît si souvent sous tant de noms, de couleurs, et de formes différentes, que parce qu’il ne fait que passer des coulisses sur la scène.

292. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

Il est vrai que les Comédiens d’aujourd’hui sont différens de ces anciens Farceurs ; mais l’Eglise n’a point encore fait de distinction en leur faveur, & l’usage assez général est de regarder les Comédiens comme excommuniés.

293. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Parmi cette foule de méchantes raisons, je m’arrête aux principales, car il serait impossible de les rapporter toutes, on allègue que la comédie ou tragédie est une peinture, et une représentation fidèle d’une action, ou plutôt de quelque événement dans sa substance et dans ses circonstances, et qu’elle n’est différente de la lecture de l’histoire, que nul ne s’avisera de soutenir être défendue, qu’en ce qu’elle représente d’une manière vive animée, et pour ainsi dire personnelle, ce que l’autre ne raconte que comme passé, et d’une manière morte et sans action.

294. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

ne sera-t-on Chrétien que par grimace, et selon les différentes saisons ?

295. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132

Un chrétien est un homme qui, renonçant du fond de son cœur à tout ce qui flatte les sens, ne doit s’occuper qu’à les mortifier ; qui, ayant fait, comme le saint homme Job, un pacte avec ses yeux, pour ne point les arrêter sur aucun objet qui puisse corrompre la pureté de son âme, doit vivre en ange dans la maison d’argile qu’il habite : un chrétien est un homme dont les oreilles ne doivent entendre que ce qui est bon et édifiant ; qui, tout céleste dans ses pensées, tout spirituel dans ses actions, ne vit que selon Dieu et pour Dieu : un chrétien est un disciple de Jésus-Christ, qui, tout occupé de ce divin modèle, doit le retracer en lui tout entier ; qui adopte la croix pour son partage, qui goûte une vraie joie et une vraie consolation dans les larmes de la pénitence ; qui, toujours armé du glaive de la mortification, pour soumettre la chair à l’esprit, doit combattre sans cesse ses inclinations, réprimer ses penchants : un chrétien est un homme qui, convaincu que tout ce qui est dans le monde n’est, comme le dit saint Jean, que concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et orgueil de la vie, ne voit dans ces assemblées que périls, dans ces plaisirs que crimes ; et qui, en marchant à travers les créatures, doit craindre d’en être souillé : un chrétien est un homme mort au monde, mort à lui-même, et aussi différent des enfants du siècle que la lumière l’est des ténèbres ; enfin, un chrétien est un autre Jésus-Christ qui le représente, qui l’imite dans toutes ses actions, qui pense comme lui, qui non-seulement s’est engagé à marcher sur ses traces, mais qui a encore juré de ne jamais s’en écarter ; voilà ce que c’est qu’un chrétien.

296. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Ces saluts dans lesquels ils fléchissent le genou en jouant du bâton (hallebarde) sont très différents de ceux qu’ils font aux dames en jouant devant elles. […] Augustin travesti, était environné de quelques autres écoliers revêtus en Maures, en sauvages, en diables qui portaient des dagues et des épées nues avec différents écriteaux ; mais ceux qui en dressèrent la relation n’en purent lire que le dernier, où était représenté un monstre sous une grande massue avec cette inscription : Gratiæ sufficientis triumphus : il avait des feuilles de laurier tout autour. […] z On voyait aussitôt accourir sur le théâtre le saint-Pierre et les autres apôtres, qui témoignaient leur surprise de se voir ainsi transportés en ce lieu, des différents endroits de la terre par une force surnaturelle ; et ils exprimaient leur douleur de la perte qu’ils allaient faire de la sainte vierge qui alors paraissait expirer. […] Quand les cavalcades des différentes églises se rencontraient, elles se chantaient pouilleaf, et l’on en est venu quelquefois aux mains.

297. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Le venin qu’elle inspire monte aussitôt à la tête, et cause un assoupissement mortel, dont on ne peut revenir que par la Musique : Toute sorte de Musique n’a pas cet effet, il faut un ton particulier ; car le ton qui guérit l’un n’est pas assuré d’en guérir un autre : Comme les Tarantoles sont différentes en grosseur, en couleur, en venin, il est aussi nécessaire que les tons soient différents, parce que les indispositions qui naissent des Tarantoles différentes, sont d’une diverse malignité ; si ce ton qui a une directe antipathie avec le mal, ne se rencontre pas, le malade dort jusqu’à ce que la mort le délivre du sommeil, mais s’il se rencontre comme il est arrivé très souvent, et en des occasions où les incrédules ne pouvaient douter, le malade ouvre doucement les yeux, un peu après il remue la tête, il prête l’oreille, il sourit, la parole lui retourne, il quitte le lit, et se met à danser. […] D’abord il se présenta de si bonne grâce, et parut si sage en ses réponses qu’il gagna le cœur du père et de la fille, mais il ruina toutes ses affaires en dansant ; il y montra tant d’adresse, et mania son corps en tant de différentes figures, que le Roi en fut dégoûté. […] premier déguisement que l’Ecriture appelle abominable, est celui du sexe, il va directement contre les lois de la nature qui a mis de la différence entre l’homme et la femme ; on remarque que depuis le commencement du monde toutes les nations, même les plus barbares ont été fort exactes à leur donner des habits différents. […] Autant qu’il y a de diversités notables entre les animaux, autant y a-t-il de Chasses différentes. […] NDE carrousel = tournoi où des chevaliers partagés en quadrilles distingués par la diversité des livrées et des habits, se livrent à différents jeux et exercices.

298. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Page 169, « je ne m’étendrai pas sur mille sujets de discorde & de querelle que la distribution des rolles, le partage de la recette, le choix des Pièces, la jalousie des applaudissemens doivent exciter sans cesse… » comme si le Comédien était un Etre différent des autres Hommes propriétaires des vices en général. […] … dignes tous deux d’un sort différent. […] Bien différent en cela à Plutarque, dont la décision est préférable à la sienne, qui dit que le plus grand fruit que les Hommes puissent retirer de la familiarité des Muses, c’est d’acquérir, par le commerce des lettres, une douceur qui les rende aimables. […] Thomas porte sur les Histrions de son temps un jugement bien différent de celui que les pères des premiers siècles avaient porté sur les Histrions de leur temps, lorsqu’ils parlaient des Comédies régulières des Payens : il disait [Art. de Spect. […] « Les Anciens distinguaient deux sortes d’Acteurs : les Mimes ou Bateleurs, & les Comédiens dont le nom comprend maintenant ceux qui jouaient les Comédies & les Tragédies ; & comme ces deux sortes de gens étaient différens aux choses qu’ils représentaient, en la manière de représenter, aux lieux où ils jouaient & aux habits qu’ils portaient, ainsi qu’on le peut prouver aisément, ils furent aussi traités différemment.

299. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Il est vrai que sa dignité de Reine exigeoit de la magnificence ; mais elle en passoit toutes les bornes, sur-tout dans un siécle où la simplicité regnoit encore : siécle bien différent du nôtre qui est le règne du luxe & du faste, où souvent de simples bourgeoises étalent plus de richesses que les Princesses de ce temps là. […] De là se répandirent dans le royaume tant de livres de magie, d’astrologie, de géomance, ces histoires & ces craintes puériles du peuple, ces idées de sciences occultes, des sabbats, des sorciers, qui adoptées par les Tribunaux, firent brûler Gaufridi à Aix, & Grandier à Loudun, & tant d’autres en différens Parlemens, mais qui aujourd’hui tombées dans le mépris, sont restés dans le néant qu’elles méritoient. […] Il reste des vestiges de ces anciens goûts, quoique sous une forme bien différente, dans les pieces pieuses qu’on joue quelquefois, Polieucte, Ester, Athalie, Joseph, Judith, &c.

300. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Nous sommes depuis longtems en usage de rendre ce mot, Φόβος, par celui de Terreur ; cependant la Terreur est un trouble de l’ame très différent de celui que cause la Crainte, & Φόβος ne signifie que Crainte. […] Cette pensée est si bizarre que je ne puis l’attribuer à Aristote, & les différentes explications de ses Commentateurs prouvent l’obscurité de ce Passage. […] Ce n’est point à moi à discuter cette question : je me contente de dire que mon sentiment est différent de celui de M. de Cambrai, & que je ne crois pas, comme le P.

301. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

D’où vous concluez que je me suis égaré, parceque, selon vous, « ces deux points d’examen sont de natures fort différentes. » Deux mots suffiront pour expliquer mon intention, et si je me suis trompé, je ne demande pas mieux que d’en convenir : j’ai cru, Monsieur, dans toute la simplicité de ma dévotion, que là où il n’y avait rien d’immoral, il ne pouvait y avoir de péché.

302. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Cela est si différent que l’Histoire ne nous dit point qu’Eschyle ait représenté dans d’autres Piéces que les siennes.

303. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Est-il permis de se masquer & de se vêtir d’un habit différent de celui de son sexe, comme cela arrive dans les danses & les comédies ?

304. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Tous les Tribunaux offrent au public un spectable redoutable ; mais nécessaire, pour terminer les différents des Citoyens, & maintenir la paix dans la société.

305. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Charles ne tarda pas à parodier les comédies d’Auguste par une comédie fort différente : il lui fit signer son abdication du trône de Pologne, en faveur du Roi Stanislas, & l’obligea de lui écrire de sa propre main une lettre de félicitation : ce qui est le comble de l’humiliation.

306. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

.° Voici un portrait bien différent.

307. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Les hommes qui ont le plus d’esprit, envisagent souvent les mêmes choses sous des faces très différentes.

308. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Il reconnoît cependant qu’il peut avoir donné lieu de le lui attribuer, lorsqu’il composa il y a environ 10 à 12 ans, uniquement pour lui-même, sans aucun dessein de le donner au Public, un écrit sur la comédie ; où, sans avoir murement examiné la matiere, il prit le parti de la justifier, de la maniere qu’il se figuroit qu’on la représentoit à Paris, n’en ayant jamais eu aucune connoissance, étant-même alors fort éloigné de cette Ville : il avoue que les principes & les preuves, répandus dans ce libelle publié sans sa participation, sont les mêmes que dans son écrit, quoiqu’il y ait des endroits différents, & que par là, ce qu’il avoit fait avec précipitation, a donné contre son dessein ouverture à ce libelle, dont il a un très-grand regret, & ce qu’il n’avoit jamais prévu. […] C’est-à-peu-près la scène du Médecin malgré lui, qui cita Aristote dans le chapitre des chapeaux, & il répete d’après Moliere, qu’il n’en sçavoit guère plus que lui, la distinction blamable & trés-fausse, entre l’ancienne & la nouvelle comédie, qui ne différent entre elles que comme deux courtisannes, l’une grossiere, sans éducation, l’autre polie, qui sauve quelque apparence ; mais comme cette rétractation, n’étoit pas loyale & sincere : il répand bien de sarcasmes, en mauvais vers, & en mauvaise prose, contre ceux qui blament la comédie, qu’il appelle des Tartuffes, lesquels prêchoient la pauvreté avec 20000 livres de rente.

309. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

N’est ce par assez que ces viles créatures excitent des différens, des jalousies, & des démêlés de toilette ; faut-il qu’elles allument le feu d’une guerre sanglante ? […] Si l’espace est un Etre différent de Dieu, il a été créé ; où étoit-il donc avant sa création.

310. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Cette aventuriere, après plusieurs minauderies, profita de sa galanterie, pour se faire défrayer dans la route, & lui emprunter un très-beau diamant, comme un gage de sa tendresse, promettant de le lui rendre à la premiere entrevue, elle lui donna en se séparant trois adresses dans trois villes différentes, où il devoit surement la trouver. […] Les Actrices n’en sont pas accusées, quoique plus dangereuses Magiciennes que les Ciroés & les Medées, dont elles jouent les rôles ; & quoique le Démon par les tentations dont elles sont l’instrument, fasse plus de ravage dans le sabbat du théatre que dans celui des Sorciers, elles ont une magie fort différente.

311. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

La gloire est dans le commerce, & sous un nom différent & plus honnête, chaque homme riche en fait sa provision : les Poëtes, les Orateurs, les Journalistes, le Mercure, tous les flatteurs sont des marchands chargés de ce trafic ; un bénéfice, une charge, une bonne table, un procès gagné, quelques présens en sont le prix. […] Dans une vieille Histoire des Vaudois & Albigeois, imprimée à Geneve en 1619, & dédiée au Duc de Lesdiguieres, livre plein de recherches curieuses par le Sieur Perrin, on trouve la confession de foi, & la discipline de ces hérétiques du treisieme siecle, dont le Gascon du temps est fort peu différent de celui de nos jours dans le bas Languedoc.

312. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Combien notre langage sera différent ! […] Un repas plus varié remplace la nourriture monotone de la semaine : un peu de vin rougit leurs verres ; ils se dédommagent aujourd’hui de la privation d’une jouissance qu’il ne leur est pas permis de goûter dans l’enceinte de la ville ; ils se soustraient à une loi plus dure que celle de Mahomet, et ils reconnaissent la vérité de ces paroles de l’Écriture : « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme. » Au milieu de ces réunions nombreuses, mais différentes et étrangères les unes aux autres, il s’établit bientôt une communauté de gaîté : la chanson se fait entendre, non plus cette chanson grivoise d’autrefois ; mais la chanson devenue populaire de notre Béranger, et l’hymne patriotique réunit bientôt toutes les voix, qui répètent en chœur son refrain.

313. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Fremer sento al suo pié tuoni, e saette, L’odo dar legge ai secoli futuri, E regolare delle sfere il corso ; E veggo a un cenno suo da’ loro oscuri Antri uscir gli Acquiloni che sul dorso Portan gli strali delle sue vendette. » ed Si ce Sonnet dont le style a paru à Rome avoir quelque conformité avec le style de David ; si le morceau de Tragédie traduit ci-dessus ne vous font l’un et l’autre accorder que de l’esprit à Mme de Tagliazucchi, vous conviendrez qu’elle a du génie, si vous voulez consulter le recueil poétique de L’Arcadie ; vous y trouverez un bon nombre de morceaux de tous genres, et dans le goût et le style de tous les différents poètes les plus célèbres de l’Italie, mais surtout du Dante, de Pétrarque, de l’Arioste. […] Ne me dites pas que les hommes seraient tout autres si les femmes étaient différentes d’elles-mêmes, ce serait avilir notre sexe encore plus qu’il ne l’est que d’employer cette vaine excuse.

314. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Que n’a-t-on pas dit contre les anciens Légendaires qui par le faux merveilleux qu’ils ont répandu dans les vies des Saints, quoique par des vues bien différentes des Romanciers et des Poètes, ont jeté un air de roman sur les choses les plus certaines et les plus édifiantes, et ont contribué au funeste ravage que fait le pyrrhonisme ? […] Ce n’était dans le temps que l’habillement ordinaire, mais plus modeste, tel que l’a toujours été celui des personnes pieuses, et que le sont ceux des Communautés nouvelles des Miramiones, Dames de la Foi, de l’union Chrétienne, de la Croix, de la Providence, des Sœurs grises, peu différents des autres.

315. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Ces mots, ces airs de nouveautés ne sont que charlatanerie : c’est un vendeur d’orviétant qui fait différens paquets de la même poudre pour toutes sortes de maux. […] Qu’on compare ce discours avec les Lettres de Henri IV, dont on vient de donner une édition ; ce sont deux plumes toutes différentes : quelques mots de bouffonnerie, comme jaquette grise, gris au dehors, or au-dedans , pour dépayser le lecteur. […] Ce fut une injustice, puisqu’on déplaça sans aucune raison, en sa faveur, Pomponne de Bellievre, qui valoit mieux que lui, qui avoit rendu à l’Etat les plus grands services dans plusieurs ambassades, dans la paix de Vervins, & sous quatre Rois différens, nommément Henri IV, qui avoit pour lui la plus grande confiance & la mieux méritée.

316. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Il y a quelques années qu’un discours de reception de M. le Franc de Pompignan, d’un goût différent, en faveur de la religion, lui attira la plus vive persécution & un déluge de sarcasmes aussi dépourvus d’esprit & de sel que de décence & de justice, & ces traits partoient de la main de quelques Académiciens. […] On a donné dans le même temps en différentes Académies trois sujets pour le prix qui doivent déplaire aux Molieristes, 1.° à Lyon, Combien il est dangereux de préférer les talens agréables aux talens utiles, sur ces mots de Ciceron de offic., liv. […] Ces adoucissemens, qui sont dans la douceur de son caractere, sont à la vérité bien différens du style nerveux, véridique de Bossuet, qui jamais ne s’est amusé à donner des regles sur le théatre, ni borné à faire des souhaits, au lieu de prononcer des anathemes.

317. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Tous ces Esprits différents s’entretiennent familièrement du premier état des Démons, et de Lucifer leur Chef, de leur révolte, de leur châtiment et de leurs prestiges : Et c’est là ce que M. […] On ne doute point que ces deux Seigneurs ne soient d’un caractère différent de celui que leur donne M. […] De tous ces différents témoignages il résultera que la Poésie Dramatique a été communément regardée comme la Mère du vice, la corruption de la Jeunesse, et la source des maux du pays où elle est tolérée. […] Voici quelques endroits tirés de ses différents ouvrages. […] « Les leçons que vous recevez aux spectacles sont toutes différentes de celles que vous donne la vertu.

318. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

La premiere, qu’il l’a composé à la persuasion du Pape Benoît XIV. dont les lumieres sont connues de toute l’Europe ; la seconde, que le même Pape a donné le premier janvier de l’an 1748, une déclaration authentique, par laquelle il proteste à tout le monde qu’il ne tolere les spectacles qu’à regret ; la troisieme, que le même Pape encore combat les spectacles dans ses différens ouvrages.

319. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Et parce que les Gentils étaient comme ensevelis certains jours en toutes sortes de lascivetés et gourmandises, les Chrétiens pour se montrer tout différents de leur forme de vie, faisaient jeûnes et prières solennelles aux mêmes heures et temps.

320. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Premièrement, il a considéré une maxime qui est très véritable, à savoir que le Vulgaire qui juge d’ordinaire des choses comme un aveugle des couleurs, croit beaucoup plus à l’opinion qu’à la raison ; d’où il conclut que selon les nations différentes, et la diversité des opinions, telle action est blâmée en un pays qui est honorée en un autre ; et qu’il y a bien de l’apparence que le déshonneur qu’on veut attacher à cette douce et charmante vacation est imaginaire et aussi difficile à découvrir, qu’une marque sur le corps des Sorciers, pour les convaincre de maléfice.

321. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Une seule observation sur les assemblées qui ont succédé à celles-là, qui ont été la réforme de ces tribunaux de mœurs et de délicatesse, montre dans ce changement étonnant le funeste succès de ces différentes satires qui ont tout confondu, tout assimilé, innocents et coupables, punitions et délits ou fautes, travers et crimes, accusateurs, juges et exécuteurs, par lesquelles des personnes pures, seulement coupables de néologisme, ou de quelque travers, sont frappées de la même verge, subissent la même peine que des hommes pervers qui scandalisent la société par des vices honteux. […] Et, dans d’autres circonstances, combien de faux bienfaisants, ou d’hommes poussés uniquement par des vues secrètes d’intérêts particuliers, ont servi l’humanité autant que leurs concurrents généreux, de différentes manières ; soit par de grandes entreprises, ou la communication de projets utiles ; soit par des voyages ou des travaux pénibles, par leurs veilles et des études opiniâtres, par leurs découvertes, par leurs écrits ou discours ; soit aussi en veillant sur leurs concitoyens, en écartant les dangers qui les manaçaient, soit en défendant l’honneur et la fortune des opprimés ; soit en visitant et soignant leurs semblables, même dans les maladies les plus contagieuses !

322. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Leurs ornemens sont si différens de ceux qui parent les Saints, qu’on seroit tout-à-fait déplacé dans leur compagnie. […] On en fait un usage bien différent sur la toilette des actrices.

323. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Le meilleur comédien doit dans le monde se défaire de ses allures comme de son habit, & jouer un rôle tout différent. […] Les Poëtes même Payens ne l’approuvoient pas ; ils en ont une idée bien différente : Osculæ qui sumpsit, si non & cætera sumpsit, hæc quoque quæ sumpsit, perdere dignus erat.

324. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Est-ce donc pour de vains fantômes que vous avez imprimé en nos cœurs tant de différentes affections, d’estime, de crainte, de désir, de joie, de tendresse ?

325. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Ce serait ici le lieu, de parler des différentes espèces d’excommunications qui sont fondées sur le droit naturel, que toute société doit avoir, de bannir de son corps ceux qui en violent les lois ; et on demanderait à l’autorité spirituelle si elle prétend avoir le droit de lancer un anathème dont l’effet puisse produire, dans l’ordre social, une peine civile et matérielle, sans la permission du souverain, dont l’excommunié est le sujet.

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