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281. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

C’est comme s’il disait que le métier de la guerre l’emporte sur tous les autres, parce que dans le temps des combats les hommes agissent comme des bêtes farouches, au lieu que dans la paix ils font usage de leurs lumières naturelles.

282. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Il s’agit ici, ce me semble, des passions et de la façon de les satisfaire.

283. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

S’agit-il ici d’amuser le petit nombre des Sages ? […] Voici une belle vérité : mais l’application en est nulle ; & je répéterai mille fois, qu’il ne s’agit pas d’amuser le petit nombre des hommes sages, mais le grand nombre de ces insensés, plus faibles que méchans, dont la conscience est une sentine, où ils ne peuvent se résoudre à demeurer long-temps : toute autre instruction que celle qu’assaisonne le plaisir serait infructueuse pour ces gens-là. […] Il fit agir & parler Dieu comme les hommes ; il prêta à l’Etre des êtres, nos passions ? […] A Rome, c’était une populace intraitable, qui s’occupait du talent de ses Mimes comme s’il se fût agi de l’élection des Consuls. […] je la trouve excellente, quand il s’agira des objets de l’attachement de ces saints Personnages, qui n’ont d’existence que dans leur imagination : Mais une tendre Epouse, mais l’Etat à qui nous devons des Citoyens, ont bien une autre importance que toutes les chimères de Cagotisme.

284. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Un comedien ne sera jamais grand homme ; il auroit honte du théatre, s’il commençoit à agir, à penser en grand homme. […] Dieu peut-il augmenter ou diminuer, selon qu’il agit plus ou moins ?

285. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

De quatre ou cinq femmes qu’il introduit, quelques-unes parlent & agissent avec une sage retenue, les autres se livrent à la licence ; sur quoi le P. […] La premiere leçon qu’on donne à un débutant c’est de ne rien craindre, de ne rougir de rien, de se rendre maître du théatre, & d’y agir avec une entiere liberté.

286. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

ont agi quelquefois en hommes. […] C’est un Juge qui n’agit que par passion, pour obtenir une fille qu’il aime.

287. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Mais pourquoi dissimuler qu’ils n’y ont été que des Acteurs subalternes que les Princes ont fait agir, qui n’ont paru sur le théatre qu’à la fin de la piece ; que la ligue étoit formée depuis plusieurs années ; qu’elle avoit été adoprée dans les provinces, dans les Parlemens, dans les Etats généraux, par la Sorbonne & les Evêques ; qu’elle avoit le Roi même à sa tête, armé pour la défendre contre l’hérésie, avant qu’aucun Religieux parût sur les rangs ? […] Communément ils ne cherchent qu’à plaire, & n’agissent que par vanité ou par intérêt ; mais l’objet & les suites sont bien différens.

288. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Il y a apparence que ces vases avaient la forme d’une cloche ou d’un timbre de Pendule, comme la plus propre au retentissement dont il s’agit. […] « Videlicet responderi hoc potest, non in omnibus hæc Romanorum Urbibus agi. […] Etiam plus ego addo, ne illic quidem nunc agi, ubi semper acta sunt antea. […] Il leur demande si étant Chrétiens, et ne devant agir que pour J. […] L’Eglise en agit de même et personne n’en doutera, si connaissant l’horreur qu’elle a des lieux infâmes, on fait réflexion qu’elle a cru devoir les tolérer en certaines occasions.

289. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113

Il accoûtume au faux & le fait goûter, enseigne à agir & à parler faux, à le couvrir du masque du vrai, & l’emporter sur le vrai.

290. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Dans l’animadversion que le clergé témoigne contre les comédiens, il signale son ignorance, son injustice, son ingratitude, et il démontre en outre, qu’il agit avec deux poids et deux mesures, ainsi que je l’ai déjà dit plus haut.

291. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Une amatrice est ordinairement habillée et coiffée en Actrice, un amateur pense, parle, agit en Acteur ; peut-il être que ce qu’il fréquente ?

292. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

« Si c’est zèle d’amant ou fureur de Chrétien. » Et quoique le Saint déclare lui-même ensuite qu’il n’a agi dans cette occasion que par un motif de générosité chrétienne, cela paraît mêlé de tant de paroles tendres et passionnées, et de tant de circonstances qui tendent à détourner l’esprit de cet égard, et à le porter vers l’amour profane, que tout ce qui reste dans l’esprit des spectateurs est une haute idée pour la forte passion que cet Amant a eue pour la personne qu’il aimait.

293. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Il n’est point la question du Pape ; il ne s’agit que d’une invasion tyrannique, sans aucun rapport à la-religion. […] Il la conclud ainsi : Qu’est-ce que la gloire du monde dans cette vie, quand il s’agit de notre salut dans l’autre ?

294. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

La familiarité est une liberté d’agir et de parler, qui, sans égard à la subordination et aux bienséances, le met sans façon au niveau de tout. […] La liberté d’agir avec les gens sans se gêner sur ce qu’on leur doit, s’appelle familiarité avec les personnes ; elle détruit l’estime, la subordination, presque toujours la paix.

295. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Les Grecs soutenaient que la musique est même utile aux animaux, & qu’elle agit jusques sur les choses inanimées ; ils en trouvaient la preuve dans les merveilles qu’opérèrent Amphion & Orphée. […] « Plus les Peuples sont grossiers, plus la musique fait d’éffet sur eux ; car ce n’est pas en raison de sa perfection qu’elle agit, c’est en proportion des organes qu’elle modifie ».

296. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

En effet, tout ce que la prudence humaine peut faire, est de fournir des expédiens & de s’accorder, autant qu’il est possible, avec le vice & la folie, employant la raison à agir, même contre ses propres principes, & nous enseignant, pour ainsi dire, à déraisonner avec sagesse & bon sens, ce qui, en beaucoup d’occasions, n’est pas aussi paradoxe qu’on se l’est imaginé. […] Mais quel amour peuvent conserver pour le vrai beau, & pour le bon, des jeunes gens, qui, devenus esclaves de quelques viles courtisannes, ne voyent plus que par leurs yeux, ne pensent plus que d’après elles, n’agissent plus, enfin, que suivant l’impulsion qu’elles leur donnent ? […] Un crime, un attentat, une horreur, rien ne l’effraye, excepté les coups de poignard, que sa main n’a pas le courage de porter ; il est capable de tout lorsqu’il s’agit de satisfaire ses passions détestables. […] S’ils sont un mal, comme ce mal est devenu nécessaire, il ne s’agit plus que d’en tirer le meilleur parti possible.

297. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Sa douceur fait agir sa puissance suprême, Et sa justice naît de sa clémence même. […] « Car il ne s’agit pas de dire qu’on est revenu du Spectacle comme on y étoit allé. […] « Il n’y a rien de plus dangereux quand il s’agit des mœurs, que de voir ce qu’on ne veut pas être. […] Dès qu’il s’agit, dit S. […] Groslei, on fit des efforts pour agir à la Grecque & à la Romaine.

298. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Nos yeux & nos oreilles doiuent s’appliquer aux bonnes choses, & ne point gouster toutes ces libertes ; nos ames agissent le plus souuent par ces deux puissances, & quand on est prõpt à escouter le mal, on s’habituë promptement à le commettre.

299. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Tel est le livre des Maximes de la Rochefoucault, sur tous les hommes en général, qu’il accuse de n’agir que par amour-propre, mais bien plus élégamment, avec plus de finesse & de modération.

300. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Ils s’en sont tous servis pour élever l’homme à son Dieu, & lui démontrer l’existence de l’Auteur infiniment sage qui a combiné, qui conserve, qui fait agir tant de ressorts.

301. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

En effet, s’il s’agissait de la religion Judaïque, ou de la religion Chrétienne, ce serait une impiété et une extravagance, puisque rien ne leur fut jamais plus opposé.

302. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 134 L’église ne peut s’exposer au reproche d’agir à l’égard des comédiens avec deux poids et deux mesures.

303. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Un Plaideur libéral peut aisément faire agir ce ressort.

304. (1632) De spectaculis theatralibus pp. 339-351

Quæritur ergo an scenici ludi comicorum, quales hoc tempore ubique obtinent, bona cum conscientia ab homine Christiano agi, vel ab aliis acti, spectari possint, et audiri ?

305. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

La Princesse inconsolable fit agir toute la Cour : ce fut une affaire d’Etat. […] Elle fait les plus grands éloges du Prince de Condé, & des services qu’il a rendus à l’Etat, de ceux qu’elle a rendu elle-même, entretenant les peuples dans la soumission, tandis qu’elle avoit mis tout en œuvre pour les soulever ; elle déplore les malheurs de sa maison & les siens (dont elle étoit la cause), & prétend avoir été forcée de recourir à la protection des ennemis de l’Etat, pour se défendre des entreprises formées contre elle ; elle assure que son innocence, sa conscience, son devoir l’obligent à sa légitime défense (ces grands mots s’appliquent ce qu’on veut) ; que les personnes les plus distinguées de l’Eglise, de la Cour, de la Robe, de l’Epée, toutes les grandes villes du Royaume, l’ont sollicitée d’être la protectrice de l’Etat ; que le Roi d’Espagne (tant elle étoit une personne importante) l’avoit invitée de le seconder, pour rétablir l’ordre & la paix en France ; sans quoi on auroit une guerre civile qui le désoleroit ; qu’elle étoit seule en état de rémédier à tant de maux, que la Reine étoit aveuglée par son Ministre ; que le Duc d’Orléans, trop facile, négligeoit tout par foiblesse ; qu’en conséquence elle avoit fait un traité avec le Roi d’Espagne, pour joindre leurs forces & agir de concert ; que la paix se feroit surement quand tout seroit réparé ; que jusqu’alors il ne falloit pas s’y attendre.

306. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Les Parlemens ont agi de même.

307. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Toutes les femmes qui font soupirer pour elles un Heros, méritent leurs vœux par leurs excellentes qualités ; Andromaque, Junie, Iphigénie, Bérénice ; (je renvoye à ce que j’ai observé sur le caractere de Bérénice, Tom. 1. p. 542) Titus lui doit sa gloire dans les armes, & toutes sa vertus ; c’est-elle qui l’a rendu un Prince bienfaisant, elle fait le bonheur de sa vie : mais il ne s’agit plus de vivre, il faut regner : il la quitte, quand il est Empereur.

308. (1631) Panegyrici et orationes « ACTIO IN HISTRIONES PANURGUS ORAT PRO HISTRIONIBUS UT IN URBEM ADMISSI ABULAS DOCERE PERMITTANTUR. ORATIO IX. » pp. 297-324

Quod si animorum perturbationibus scenam totam permiscet tragœdia, hoc ipsum agit, si Aristoteli creditis, ne iisdem procellis et fluctibus in posterum spectatores agitentur.

309. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt : ses honnêtes gens ne sont que des gens qui parlent, ses vicieux sont des gens qui agissent, et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent ; enfin, l’honneur des applaudissements, rarement pour le plus estimable, est presque toujours pour le plus adroit.

310. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Il est sans doute très possible, et même vraisemblable, que dans un si grand nombre de Prédicateurs et d’Avocats qui ont paru dans le monde, il s’en est trouvé quelqu’un assez peu sage pour aller à cette école, et copier de pareils modèles ; mais il a dû agir bien secrètement, s’il a fait assez de cas de sa réputation pour s’épargner des ridicules.

311. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Cette relation, seule authentique, a été généralement suivie par tous les Historiens raisonnables, Baronius, Agi, Fleury, Alexandre, etc.

312. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Nos Rois qui surpassent en grandeur et en piété tous les Princes de la terre, se sont montrés très sévères en ces rencontres, et ils ont armé leur justice et leur zèle autant de fois qu’il s’est agi de soutenir l’honneur des Autels, et d’en venger la profanation.

313. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

« Le théâtre (dites-vous), au lieu de faire la loi au Public, la reçoit de lui. » Cette proposition strictement énoncée me paraît bien captieuse : elle est vraie, à quelques égards ; mais dans le point, dont il s’agit ici, elle me semble contredite par l’expérience à laquelle seule, en matière de fait, on doit s’en rapporter.

314. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Ils ne les effacent jamais de leur mémoire ; … ils y voient des Grands, des personnes élevées en dignité, des vieillards, &c. y applaudir ; ils s’imaginent que tout ce qu’on leur expose est à retenir ; … ils agissent en conséquence, lorsqu’ils jouissent de leur liberté, & les voilà corrompus dans le cœur & dans l’esprit pour le reste de leur vie ; … ils perdent leur innocence sans en connoître le prix ; & néanmoins les parens qui ignorent eux-mêmes combien cette perte est affreuse & irréparable, sont ensuite au désespoir, quand leurs enfans donnent dans des désordres si préjudiciables à leur fortune, & dont ils sont cause, & qui leur fera bien verser de trop justes larmes !

315. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Deux motifs faisoient agir le Prêlat, il se prétendoit Gouverneur de la Ville, & en cette qualité avoit eu la foiblesse de donner aux comédiens la permission de jouer, & de les prendre sous sa protection ; emploi & conduite assez peu analogue à sa dignité ; il régarda les sermons du Théologal, comme un attentat sur son autorité, & une censure de la conduite.

316. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Comme il n’est point de façon de satyriser plus piquante, plus divertissante, que de contrefaire les gens, de les faire agir & parler, on fit bien-tôt des pieces de théatre, qui ne sont qu’une satyre figurée & agissante.

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