En cet état, elle pouvait facilement accompagner les Chœurs de nos Tragédies, & elle avait assez de son pour remplir, sans peine, un Théâtre qui n’était pas trop grand, & où on n’allait pas en foule ; car le peuple était encore alors peu nombreux, sage, pieux, & plein de pudeur. […] La Tragédie & la Comédie même ne sont sorties du cahos où elles étaient, que par la morale. […] Les Chinois, par exemple, qui n’ont rien emprunté des Grecs, ont eu sans savoir comment, l’usage d’une espèce de Tragédie & de Comédie à leur manière. […] 17.] « Ils représentaient aux jours de fêtes des Tragédies & des Comédies qui n’avaient rien de bas ni de rampant. Les sujets des Tragédies étaient les exploits & les victoires de leurs Rois & de leurs Héros.
6. 1761, vie de Crébillon, nous fournit de quoi apprécier son suffrage : Un Procureur (autre Juge compétent) chez qui il logeoit, l’entendant parler de tragédie, en sur si satisfait qu’il lui conseilla d’en faire une à trente-un an. […] Racine, Corneille, Quinaut ont fait pénitence d’avoir composé des tragédies.
Augustin condamnait ce qu’il y a de moins répréhensible au théâtre, ce que l’Auteur et l’Acteur s’applaudissent, comme du chef-d’œuvre de leur art, d’avoir le plus vivement excité la pitié dans la tragédie. […] C’est sur le théâtre, direz-vous, et il est vrai que vos comédies et vos tragédies sont châtiées et ce qu’il y a de plus tolérable dans votre religion : « Et hæc sunt tolerabiliora comediæ et tragediæ nulla verborum obscenitate compositæ. » (Voilà notre théâtre.).
En 1645 il plut au Cardinal Mazarin de joindre à tant de scènes qu’il donnait à la France, l’établissement de la tragédie en musique et en machines. […] Louis XIV fit semblant de ne pas entendre, ou peut-être n’entendit-il pas les traits malins lancés dans la tragédie d’Esther contre Innocent XI et le Prince d’Orange, ainsi que plusieurs autres dans les prologues des opérasq ; du moins est-il certain qu’ils ont tous été hasardés sans son aveu.
prenons la scène sous son point de vue le plus avantageux : voyons-la, par exemple, dans une de nos tragédies les plus applaudies. Les passions extravagantes des amants que des obstacles séparent, l’expression désordonnée de l’amoureux délire des héros, les joies et les tourments de l’amour, les descriptions enflammées et les actions immorales, les amoureux transports des acteurs, toutes choses qui entrent pour beaucoup dans la composition de nos tragédies les plus sages et les plus décentes, tout cela, je le demande, est-il compatible avec une religion qui fait une obligation de la pureté du cœur ?
» Ce mot pris dans un sens général, signifie toute sorte de Poème dramatique, soit Comédie Pastorale ou Tragédie. […] Tout ce que nous venons de dire ne doit pas tirer à conséquence contre les Tragédies, qui se représentent dans plusieurs Collèges. 1°.
Le sieur de la M… a cruellement abusé de votre patience, Mademoiselle, il auroit dû ménager d’avantage la délicatesse de vos oreilles ; les Tragédies de Corneille vous ont fait aimer la précision ; c’est un goût qui mérite des égards, & vous pouvez les attendre de moi.
Il fait voir combien, dans son origine, fut méprisable la tragédie, dont toute la récompense étoit un vil bouc, & qui, malgré sa dignité, pour amuser le peuple grossier, sans loix & sans mœurs, s’abaissoit jusqu’à la bouffonnerie, & faisoit agir & parler les satyres sur la scène de la maniere la plus indécente, Satyros nudavit, jocum tentavit .
Les Grecs unirent la Danse à la Tragédie & à la Comédie, mais sans lui donner une relation intime avec l’action principale ; elle ne fut chez eux qu’un agrément presqu’étranger.
Je feins que la Renommée rencontre Melpomène, la Muse de la Tragédie, qui rêve dans une Solitude, à qui elle dit : LA RENOMMÉE.
« Les histrions sont, dit-il, ainsi nommés, parce qu’ils racontent des événements à la manière des historiens ; mais les sujets sur lesquels ils s’exercent sont de nature à devoir être mis en oubli : ils mettent sous les yeux du peuple toute la conduite d’un scélérat illustre, en le décorant des vers plaintifs de la tragédie.
Un bon Acteur est toujours un riche et puissant Seigneur ; il ne le cède qu’au Financier, qui véritablement joue aux dépens du public, une comédie, ou plutôt une tragédie plus lucrative ; mais aussi, par un juste retour, il fait dériver d’abondantes saignées du Pactole sur les états de Thalie.
Le premier exclut Tirésias même de son Œdipe ; quoique le retranchement de ce personnage estropie la fable et se trouve bien à dire dans sa Tragédie. […] Les Tragédies à Athènes étaient une manière de discours moraux, destinés à l’instruction des peuples : et c’est pour cela qu’elles sont si chastes, si religieuses et si remplies de sentences. […] Mathan autre Prêtre de cette Tragédie devient idolâtre et quitte le Dieu d’Israël pour Baal.
Dans l’usage ordinaire, on prend le nom de Comédie pour toute sorte de poème dramatique ; c’est-à-dire, pour tous les ouvrages qu’on destine au Théâtre, soit Comédie, Tragédie, Tragi-comédie ou Pastorale. Mais proprement la Tragédie est une représentation grave et sérieuse d’une action funeste qui s’est passée entre des personnes que leur grand mérite relève au-dessus du commun des hommes ; et le plus souvent c’est entre des Princes et des Rois. […] Enfin si l’on condamne la Comédie, on doit condamner pareillement les Tragédies de Collège. […] « Je ne sais, dit-il, s’il se peut trouver une plus grande corruption que celle qui se rencontre dans les Comédies ; car il y est fait mention de violemment de vierges, et d’amours de femmes débauchées ; et plus l’éloquence des Auteurs de ces fictions de crimes est forte, et plus les auditeurs en sont touchés et persuadés par la beauté du style ; leur mémoire retient plus facilement ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont représentées, leur mettent devant les yeux des parricides, des incestes, et d’autres crimes qui sont les sujet des Tragédies. […] Ce que l’on vient de dire de la Comédie, ne peut s’appliquer aux Tragédies qui se jouent dans les Collèges, selon les Lois Académiques, qui sont plutôt des exercices pour ceux qui en sont les Acteurs, que des divertissements pour les personnes qui y assistent : les sujets en sont bien plus purs, la modestie du Théâtre est bien plus grande, les passions en sont moins vives et moins violentes, les circonstances enfin du lieu, du temps auquel les Tragédies se jouent, et encore des personnes qui s’y trouvent, fournissent bien moins d’occasions d’offenser Dieu ; par conséquent elles sont beaucoup moins dangereuses, et on n’en doit faire aucune comparaison avec les Comédies dont il s’agit.
Je le répéte, tout dans une Tragédie appartient à l’Auteur.
Enfin, un Acteur voit clairement que la Tragédie ou la Comédie qu’il va jouer, fera bien ou mal reçue : & cette certitude est le fruit de l’usage qu’il a du Théatre.
« Que les tragédies et les comédies qui ne doivent être faites qu’en latin, et dont l’usage doit être très rare, aient un sujet saint et pieux : que les intermèdes des actes soient tous latins et n’aient rien qui s’éloigne de la bienséance, et qu’on n’y introduise aucun personnage de femme ni jamais l’habit de ce sexe. » En passant, on trouve cent traits de cette sagesse dans les règlements de ce vénérable institut : et on voit en particulier sur le sujet des pièces de théâtre qu’avec toutes les précautions qu’on y apporte pour éloigner tous les abus de semblables représentations, le meilleur est, après tout, qu’elles soient très rares.
La mort de Dom Carlos, Infant d’Espagne, qui sous le nom d’Andronic a fourni à Campistron la matière d’une tragédie, comme la mort du Comte d’Essex en avoit fourni à Thomas Corneille. […] Le massacre de la Saint Barthelemi fit voir son humeur cruelle ; Pasquin appelle ce massacre une tragédie à Paris pour les morts, une comédie à Londres pour les vivans . […] Mais sous le règne d’Elisabeth, l’Angleterre étoit un théatre, où elle jouoit tour à tour dés tragédies, des comédies, des farces de toute espèce ; le parterre battoit des mains. […] Mais à la balance de la justice & de la vérité, au tribunal de la Religion & de la vertu, ce ne fut qu’une Comédienne d’un mérite médiocre, mais rusée qui occupa la scène & y joua toute sa vie des tragédies, des comédies, des farces selon son intérêt & son caprice.
qui ne sauroit que le Théatre respecté chez les Grecs, avili chez les Romains, toléré dans les États du Souverain Pontife (comme les Courtisannes), redevable des premieres tragédies à un Archevêque (je ne sais quel), de la premiere comédie à un Cardinal (c’est encore un secret), protégé en France par deux Cardinaux (ce n’est pas le plus bel endroit de leur vie), il fut alors anathématisé dans les chaires (d’après tous les Peres & toute l’Eglise), autorisé par un privilege du Roi, & proscrit dans ses Tribunaux. […] En parlant de la Tragédie, drame ordinairement plus décent, Fenelon dit dans sa Lettre à l’Académie : Je dois commencer en déclarant que je ne souhaite pas qu’on perfectionne les spectacles où en représente les passions corrompues, pour les allumer. […] Tant mieux, la foiblesse du poison diminue le mal ; mais on pourroit donner aux tragédies une merveilleuse force, sans y mêler cet amour déréglé qui fait tant de ravages. […] On ne peut douter que Fenelon ne condamne le théatre, & ne blâme Corneille d’avoir introduit des épisodes d’amont dans ses pieces, Racine d’en avoir fait le corps des siennes, Moliere surtout de sa licence, de ses bouffonneries, de sa mauvaise morale, & cependant il propose à l’Académie le projet d’un traité de la tragédie & de la comédie, & en trace le plan & les regles ; & dans le temps qu’il proteste ne pas souhaiter qu’on perfectionne le théatre, qu’il se réjouit d’y voir des défauts, parce que le poison en est moins dangereux, il donne les moyens de le perfectionner & d’en ôter le poison en corrigeant les défauts qui l’affoiblissent.
Les Romanciers devoient dire que ses beaux yeux étoient des astres qui formoient le plus beaux jours à minuit, & rappeloit le début d’une tragédie de Province, où dans une scene qui se passoit durant la nuit, l’amant transporte voyant sa maîtresse, s’écria : Soleil ! […] En entrant dans le monde, n’ayant encore aucune idée du vice ni éprouvé des passions, il fut mené à la comédie, & fut frappé de la beauté & des graces d’une Actrice qui dans la tragédie du Cyd jouoit le rôle de Chimene ; il en devint amoureux, & fut entraîné par la passion.
La plupart des Peuples polis, ne goûtent plus que les Spectacles mensongers qui ont rapport à l’âme, les Opéras, les Comédies, les Tragédies, les Pantomimes. […] La représentation de trois Tragédies de Sophocle coûta plus aux Athéniens que la guerre du Péloponnèse.
Tertullien, qui combat tous les spectacles, les réduit à quatre ; le cirque, où l'on faisait des courses de chevaux et de chars ; le théatre, où l'on représentait des tragédies, des comédies, des farces, avec des chants, des danses, des décorations magnifiques ; le stade, où se faisaient les exercices du corps, la lutte, le pugilat, etc. l’amphithéatre, où se donnaient les combats des gladiateurs et des bêtes féroces. […] De deux objets qui le partagent, la tragédie, impie et cruelle, ne présente que des forfaits ; la comédie, lascive et prodigue, n'offre que des impuretés.
Saint Thomas en ces endroits parle seulement de certains jeux de théatre, qui sont en quelque façon utiles & même nécessaires pour l’honnête récréation du monde, par maniére de délassement d’esprit ; tels que sont les piéces qu’on représente en nos tragédies, des révolutions de Régnes & d’Empires par le sort des armes ; des histoires tragiques & surprenantes, qui n’excitent que des passions nobles, comme l’admiration, par la singularité des glorieux événemens & de quelques faits prodigieux ; la compassion, par la fatale destinée de quelques illustres malheureux que le sort a outragés nonobstant leur vertu ; tantôt la joie, quelques momens après la tristesse & la douleur ; tous ces mouvemens opposés d’espérance, de force ou de crainte, dont la variété plaît & réjouit innocemment l’esprit sans corrompre le cœur, parceque les mœurs n’y sont aucunement intéressés. […] C’est entre vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste Docteur est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour parvenir à de véritables honneurs : c’est par vos douleurs qu’on leur apprend le moyen de mériter de vraies délices & de goûter au Ciel les douceurs d’un éternel repos ; & vous êtes le théatre sur lequel s’est éxécutée cette sanglante, mais heureuse tragédie d’un Homme-Dieu mourant pour le salut du monde.
Cette fête est une espece d’inauguration, où la muse de la tragédie (Fretillon) chante devant la statue de Sophocle (Voltaire) une hymne composée par Pindare (la Harpe). […] Et le tombeau de Minos, de la tragédie de Sémiramis de l’immortel Voltaire ?
& qu’il n’eût été très-convenable dans les tragédies Françoises de distinguer les héros, le Duo de Foix, Fayel, Bayard, le Maire de Calais, & c, & dans les comédies, le Marquis, le Comte, le Baron, par des armoiries, mais l’embarras eût été grand. […] Le Théatre Grec & Romain avoit deux sortes de chaussure, des brodequins pour la comédie, des cothurnes pour la tragédie.
Autre paradoxe : il veut, malgré toutes les regles, qu’on prenne dans la Tragédie les leçons & les exemples des princes, & dans la Comédie ceux des particuliers, pour inspirer l’horreur & le mépris du vice, à l’exception du libertinage, qu’on n’évite que par la fuite, & pour lequel le Spectacle est le plus grand danger. […] Collardeau dit que les désagrémens qu’ils lui ont donné, en remettant de jour en jour pendant trois ans sa tragédie, ont abrégé ses jours ; du Belloi avoue que leur despotisme ridicule a été la cause de sa mort : Racine en est fort etonné, lui chez qui Monsieur de Baron & la Princesse Champmélé venoient prendre des leçons.
Ce que vous dites de la Tragédie est applicable à la Comédie, et voici comme vous vous exprimez. « Je comprends bien qu’il ne faut pas toujours regarder à la catastrophe pour juger de l’effet moral d’une Tragédie, et qu’à cet égard l’objet est rempli quand on s’intéresse pour l’infortuné vertueux plus que pour l’heureux coupable. »cu Or on plaint George Dandin et l’on méprise, on déteste Angélique, on voudrait qu’elle fût punie : donc Molière était de votre avis, sa pièce ne mérite aucun reproche, si vous voulez vous accorder avec vous-même.
« Saint Grégoire de Nazianze, dites-vous, n’a pas fait de difficulté de mettre la Passion de Notre-Seigneur en Tragédie r », mais quoiqu’il en soit, si vous prétendez vous servir de cet exemple, il faut vous résoudre à passer pour un Poète de la Passion, et à renoncer à toute l’Antiquité Païenne. […] Si vous ne suivez son exemple vous ne pouvez employer son autorité, et vous ne sauriez dire que parce qu’il a fait une Tragédie Sainte, il vous est permis d’en faire de profanes.
Ni la joie de la comédie, ni la tristesse de la tragédie, n'ont de sujet raisonnable ; rien de ce qu'on y représente ne nous intéresse en effet. […] C'est une espèce d'automate, un perroquet qui redit ce qu'il a appris, qui répéterait des impiétés, comme des textes d'Evangile, et qui les répète en effet, quand son personnage le demande, de la même bouche dont il vient de prononcer des sentences, passe du théâtre aux foyers, de la tragédie à la farce, aussi peu croyable dans le bien que dans le mal, dans les promesses que dans les menaces, dans les flatteries que dans les injures.
Dans un Dialogue de M. de la Dixmerie entre Cromvel & le Cardinal de Richelieu, très-agréablement écrit comme ils le sont tous, on trouve ces mots : Je fis triompher l’Angleterre , dit Cromvel, comme vous fites triompher la France, mais j’avoue qu’il ne me restoit point, comme à vous, assez de temps pour faire de tragédies, ni pour protéger ceux qui en faisoient. […] La tyrannie d’Henri VIII, l’horreur des persécutions, l’embarras des factions, les guerres civiles, les troubles de religion, ne laissoient pas le temps de cultiver la scène & avoient monté la Cour & la nation Britannique naturellement sombre, sur un ton grave & sérieux, fort apposé à la bouffonnerie & à la licence : le règne de la vierge Elisabeth fut plus favorable à Thalie, il vit paroître le fameux Shakespear qui en fit la gloire dramatique ; c’est le créateur de la tragédie Angloise, comme Corneille de la tragédie Françoise ; les Anglois le mettent de pair avec ce Poëte, quoiqu’il lui soit fort inférieur.
Le sixiéme trois, Psyché, Tragédie Balet, les Femmes savantes, les Fourberies de Scapin.
Je me rappelle à ce propos d’avoir lu dans quelqu’endroit, qu’une Actrice célebre prononçant ces mots d’une Tragédie, il m’en souvient, & s’étant arrêtée quelque tems pour faire sentir davantage la force de ces paroles, un Spectateur du parterre s’impatienta de la longueur du silence de l’Actrice, & dit tout haut : ma foi, s’il m’en souvient, il ne m’en souvient gueres.
Ils lui donneroient plus de confiance en sa théorie, il ne parleroit plus qu’élemens : il leur conféreroit sans cesse toutes les parties d’une Tragédie ; le tems que dure un spectacle ne seroit employé qu’à des disputes sur l’art d’attendrir & d’émouvoir, qu’à des puériles discussions sur les fautes que l’Auteur pourra avoir commises.
Cir n’étoit rien moins que Jesuitesse, sa famille, sa communauté, ses éleves, ses amis ne le furent point ; elle pria Racine son ami, devenu dévot, qui avoit quitté le théatre pour le Jansenisme, & la Cour, & qui alors se rapprochoit de la morale relachée, que Port-Royal condamnoit, & l’approchoit par conséquent des Jésuites, qui ont commis tous les péchés du monde : elle pria Racine de faire une tragédie sur un sujet tiré de la Bible, qui pût être représentée par ses éleves ; il travailla, dit-on, malgré lui, il fit Esther, cette piéce d’abord jouée à St.
Celui qui veut composer une Tragédie tâche d’être souvent au milieu des Grecs & des Romains ; il lit de nombreux volumes, il s’éfforce de faire connaissance avec les Héros qu’il prétend faire revivre : Les Auteurs de notre Opéra doivent à son imitation, chercher la compagnie des personnages qu’ils font agir.