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41. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134

Ces Jeux sont célébrés avec toute sorte d'impudence, digne certainement d'une personne de son métier ; Car outre le libertinage effréné de paroles, le peuple presse ordinairement les femmes débauchées qui jouent les Mimes, de paraître toutes nues sur le Théâtre, et d'y demeurer jusqu'à tant que les yeux des Assistants soient rassasiés de ce honteux Spectacle, et des mouvements désordonnés qu'elles font. » Les plus considérables de ceux que l'on employait à la célébration de ces Jeux, et qui faisaient des corps séparés dans ce Spectacle d'abomination, étaient les Mimes ; Ils chantaient et dansaient de petites pièces de Poésie sur les feintes « Mimus est sermonis cuius libet motus sine reverentia, vel factorum cum lascivia imitatio. » Diomedes. l. 3. […] « Mimus est sermonis cuius libet motus sine reverentia, vel factorum cum lascivia imitatio. » Diomedes. l. 3.

42. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

« Chorea mundana habet hanc definitionem, quod est circulus cujus centrum est diabolus, et cujus circumferentia Angeli ejus circumstantes, et ideo raro, vel numquam sine peccato fit. […] « Chorea mundana habet hanc definitionem, quod est circulus cujus centrum est diabolus, et cujus circumferentia Angeli ejus circumstantes, et ideo raro, vel numquam sine peccato fit.

43. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Thomas, 2.3. q.167. a.2. ad 2. « Inspectio spectaculorum vitiosa redditur in quantum homo sic pronus ad vitia vel lasciviae, vel crudelitatis per ea quae ibi repraesentantur : unde Chrysostomus dicit quod adulteros et inverecundos constituunt tales inspectiones.  […] [NDA] Recueil de Synodes de la Province de Cambrai, tiré de la Bibliothèque des Minimes de la Place Royale. « Nullus fidelis amovendus, nisi sit excommunicatus vel interdictus, aut alio notorio crimine notatus, videlicet meretrices publicae, mimi et histriones. […] [NDA] Tertull., de Spect., c. 15 [Tertullien, Des Spectacles, chap. 15]. « Nam etsi quis modeste et probe Spectaculis fruitur pro dignitatis, vel aetatis, vel etiam naturae suae conditione, non tamen immobilis animi est sine tacita spiritus passione. […] [NDA] Ex defectu Sacramenti vel lenitatis. […] Grégoire de Nysse dans la Vie de Sainte Macrine]. « Turpe enim et indecorum existimabat tragicis foeminarum perturbationibus, unde scribendi argumenta Poetae sumpserunt, vel Comœdiarum fœditatibus tenerum et bene formatum animum infici.

44. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

On l’accusait d’avoir du goût pour les combats et la chasse des bêtes féroces, et il les fit tuer toutes à même temps : « Omnes feras uno momento jussit interfici. » On disait qu’il aimait les jeux du cirque et du théâtre, il n’y parut plus, il ne les permit plus, même les jours solennels de sa naissance et de son couronnement, où ils étaient d’usage : « Ne solemnibus quidem natalibus, vel imperialis honoris gratia putabat celebrandos. » Tant il savait être son maître, et dans l’âge le plus tendre égaler la force et la sagesse des vieillards : « Adolescentem videres senilem ferre sententiam. » Il y avait à Rome une Courtisane d’une beauté parfaite, qui corrompait la jeune noblesse, d’autant plus dangereuse que c’était une Comédienne (car dans toutes les affaires de galanterie il se trouve toujours quelque héroïne de théâtre) : « Scenicæ cujusdam forma et decore Romæ adolescentes nobiles deperire. » Valentinien ordonne qu’on la fasse venir à la Cour. […] Donnez aux pauvres, dit-il, exercez l’hospitalité, délivrez les prisonniers, soulagez les malades, aidez les vieillards ; voilà des largesses bien placées, aussi agréables à Dieu qu’honorables devant les hommes ; mais c’est une prodigalité condamnable que de faire de grands repas, de se livrer à la bonne chère et à l’intempérance : « Prodigum est sumptuesis effluere conviviis, et vino plurimo. » C’est une prodigalité condamnable d’employer son bien aux jeux du cirque et aux représentations théâtrales, à des gladiateurs et à des chasses ; rien de plus inutile et de plus frivole : « Proligum est ludis circencibus, vel etiam theatralibus muneribus gladiatorum, venationibus, patrimonium delapidare, cum totum illud sit inane. » Dans les observations sur le Prophète Agée (Tom.

45. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

 » Il s'en faut bien, disait le fameux Orateur Œlius Aristides, dans une belle oraison contre la comédie, que le spectacle soit utile à la jeunesse, il faut au contraire l'abolir pour la sûreté de ses mœurs : « Tantum abest ut juventutis erudienda gratia comœdiæ sint agenda, ut potius vel hac de causa sint abolendæ, ut liceat secure virtutem colere. […] Les vices des Comédiens sont si grands que la comédie elle-même ne saurait les peindre : « Tanta sunt Histrionum vitia, quanta non possit vel ipsa comœdia exprimere. […] ), se font beaucoup de tort par leur amour pour la comédie : « Spectaculorum studium omnibus qui gravioribus studiis vel officiis incumbant, vitio maxime datum. […] Il y fait une sortie des plus vives contre Racine, sur l'amour dont il a infecté toutes ses pièces ; et les parcourant en détail, il montre que cet amour est fade, inutile, faux, puérile, ridicule, absurde, contre toute vraisemblance : « Repugnante ætate, adversante fortuna, reluctante religione, reclamante historia, vel ipsa resellente fabula, puerilis, ineptus, ridiculus, portentosus.

46. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Qui verò ludit cum citharâ vel simili, coràm pluribus, si tamen amœnitatis causâ, non mercedis faciat, ut David faciebat, non infamatur.

47. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Le Pere Porée qui m’a fourni plusieurs de ces réflexions, démontre que dans la plupart des romans & des tragédies, l’amour est faux, absurde, monstrueux, qu’il ne peut plaire qu’à la corruption du cœur : Vel repugnante atate, vel adversante fortuna, vel reclamante religione, vel reluctante historia, vel ipsa refellante fabulâ, amor iste falsus, abnormis, portentosus, & tamen placuit, placet, placebit.

48. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Ce qui démontre le ridicule & la vanité du fard, par son inutilité, & en même tems l’espece d’attentat de ceux qui s’en servent sur la volonté de Dieu, & les arrangements de sa providence : Non potest unum Capillum album facere vel nigrum, nec adjicere ad staturam suam lubitum unum. […] adoptées par tous les auteurs : Fucare pigmentis quo rubicundior vel condior appareat adulterina fallacia est, quam non dubito etiam ipsas maritas nolle decipit quibus socis permitenda sunt fœminæ ornari secundum veniam, non secundum imperium, nam verus ornatus maximi Christianorum vel Christianorum non tautum, nullus fucus mendax, verum nec auri quidam vestisque pompa sed boni mores sunt.

49. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Représentez-vous d’un côté le Calvaire, et de l’autre le Théâtre, et vous avouerez qu’il n’y a personne qui puisse assembler l’amour de l’un et de l’autre « Hinc vel maxime intelligunt Ethnici factum Christianum de repudio spectaculorum. […] e « Hinc vel maxime intelligunt Ethnici factum Christianum de repudio spectaculorum.

50. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

La curiosité y voit ce qui ne devroit estre jamais vû, & dont très-souvent la seule vûë est un crime, quæ vel vidisse crimen est :1. […] Quand il le soûtiendroit dans un sens abusif, on ruineroit son opinion par la maxime qu’il a luy-même établie, qu’un Docteur particulier ne fait pas la loy ; & que l’autorité de l’Eglise doit estre préferée à celle d’un saint Jerôme, d’un saint Augustin, & de tout autre Docteur, & par consequent à celle de saint Thomas luy-même, magis standum est autoritati Ecclesiæ, quàm autoritati, vel Augustini, vel Hieronymi, vel cujuscumque Doctoris.

51. (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296

Et ideo etiam officium histrionum, quod ordinatur ad solatium hominibus exhibendum, non est secundum se illicitum : nec sunt in statu peccati, dummodo moderate ludo utantur, id est non utendo aliquibus illicitis (turpibus) verbis vel factis ad ludum, et non adhibendo ludum negotiis et temporibus indebitis… Unde illi qui moderate eis subveniunt, non peccant ; sed juste faciunt mercedem ministerii earum eis tribuendo 7. » Saint Antonin8, saint Alphonse de Liguori9 et saint François de Sales10 s’expriment comme saint Thomas.

52. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Qui modestè Spectaculis fruitur, pro dignitatis vel ætatis, vel etiam naturæ suæ conditione, non tamen immobilis animi est, sine tacitâ spiritûs passione ; nemo ad voluptatem venit sine affectu.

53. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

» Si vous expliquez quelque endroit de l’Ecriture, dit encore ce saint Docteur, et que votre explication n’établisse pas la charité de Dieu et du prochain, vous n’entendez pas l’Ecriture, vous n’en prenez pas bien le sens. « Quisquis igitur scripturas divinas vel quamlibet earum partem intellexisse sibi videtur, ita ut intellectu non ædificet charitatem Dei et proximi nondum intellexit. […] . « Ecclesia Dei inter multam paleam multaque Zizania constituta multa tolerat, et tamen quæ sunt contra fidem vel bonam vitam, non approbat, nec tacet, nec facit. […] [NDA] « Noverit propter hæc forte ab antiquis fuisse decretum, nequi adolescentiores legerent Genesoes librum, ac partem Ezechielis Prophetæ, vel canticum canticorum, et cætera alia in quibus generationes et actus et nomina quædam scripta sunt mulierum.

54. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Non, ajoute Cicéron, il ne convient à la scène de parler ni bien ni mal de personne : « Veteribus displicuit laudari quemquam in scena vel vituperari. » Les Grecs étaient ici plus conséquents que les Romains. […] C’est la charité ; mais n’appelez pas charité la liaison qu’ont entre eux les méchants, les voleurs, les Comédiens, et ceux qui les fréquentent : « Non quacumque charitas … qui simul latrocinia vel maleficia faciunt, qui Histriones amant, aurigis clamant. » (Serm. 159.

55. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

Enfin un concile de Tours qui se rapproche de notre siècle, il est de l’an 1583, défend sous peine d’excommunication les comédies, jeux de théâtre et toutes sortes de spectacles irréligieux : « Comædias, ludos scenicos vel theatrales, et alia hujus generis irreligiosa spectacula, sub anathematis pœnâ prohibet sancta synodus. » Concil.

56. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360

Et idcirco constituit hæc sancta synodus, ut nullus presbyter ullam feminam secum in domo propria permittat, quatenus occasio malæ suspicionis, vel facti iniqui, penitus auferatur ; « 14° Plusieurs ecclésiastiques s’adonnant à l’avarice et à l’intérêt sordide, oublient l’Ecriture divine, qui dit : "Il n’a point donné son argent à usure, et prêtent à douze pour cent" ; le saint et grand concile a ordonné que si, après ce règlement, il se trouve quelqu’un qui prenne des usures d’un prêt, qui fasse quelque trafic semblable, qui exige une moitié au-delà du principal, ou qui use de quelque autre invention pour faire un gain sordide, il sera déposé et mis hors du clergé.

57. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

[NDE] Comme le signale Laurent Thirouin dans son édition (dans Traité de la Comédie et autres pièces d’un procès du théâtre, Honoré Champion, 1998), on trouve cette idée chez Saint Augustin, Confessions, livre III chap.2 : « […] et si calamitates illæ hominum vel antiquæ vel falsæ sic agantur, ut qui spectat non doleat, abscedit inde fastidiens et reprehendens » g.

58. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

« Senatoris filia quæ corpore quæstum vel artem ludicram fecerit, aut Judicio publico damnata fuerit, impune libertino nubit ; nec enim honor ei servatur, quæ se in tantum scelus deduxit. » (L. […] ) Les Empereurs chrétiens, plus attentifs aux bonnes mœurs des Magistrats que la plupart des païens, ne leur ont permis de paraître au théâtre que dans certaines fêtes publiques où le spectacle faisait partie du cérémonial, et seulement avant midi, soit pour empêcher qu’ils n’y demeurassent longtemps, soit pour éviter les inconvénients qui pourraient naître de l’intempérance, s’ils y venaient après dîner, à peu près comme dans les affaires criminelles les lois veulent que les Juges soient à jeun quand ils prononcent : « Nullus omnino Judicum ludis theatralibus vacet, nisi illis tantum diebus quibus in lucem editi vel imperii sumus sceptra sortiti, hisque ante meridiem tantum ; post epulas vero ad spectaculum venire desistant. » (L.

59. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Etienne : « Infames esse eas personas dicimus quæ pro aliqua culpa notantur infamia, id est omnes quos ecclesiasticæ vel sæ uli leges infames pronuntiunt. » (C. 91. […] Clément Pape, mais qui plus vrai semblablement est un ouvrage composé dans le troisième siècle : « Si Scenicus, sive vir, sive mulier, accedat ad baptismum, Gladiator, Auriga, Choraulus, Citharadus, Lyristor, Luctator, quicumque theatralibus lusis dat operam, desistat vel rejiciatur. » (L.

60. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Censeo principi eam rem vel maximæ curæ fore, ne ipse suo exemplo authoritatem conciliet arti vanissimæ, si frequenter intersit spectaculis, audiatque libenter fabulas, etc. » Il veut surtout qu’on empêche les jeunes gens d’assister à la Comédie, de peur dit-il, qu’étant comme la pépinière de la Republique, ils ne soient dès leurs plus tendres années tout gâtés et corrompus. […] « Omnes Collegiorum præfecti caveant, ne in suis Gymnasiis satyræ et declamationes recitentur aut Tragediæ, Comediæ aut alii ludi Latini vel Gallici exhibeantur ; quibus lascivia aut procacitas contineantur. » Il y a aussi différentes règles sur ce sujet, et les Révérends Pères Jésuites s’en sont prescrites dans leurs constitutions, qui portent que chez eux, 1.  […] « Tragediarum et Comediarum, quas nonnisi Latinas et rarissimas esse oportet, argumentum sanctum sit, ac prium neque quicquam actibus interponatur quod non Latinum sit ac decorum, nec persona ulla muliebris, vel habitus introducatur. » Il serait même à souhaiter, que ce que porte Mandement de Monsieur le Recteur de l’Université de Paris, fait en 1647. de concert avec Mrs. les Principaux des Collèges les plus célèbres, et publié en 1648. fût exactement observé, il fût fait contre la mauvaise coutume qui commençait à s’introduire, de faire paraître des danseurs aux intermèdes des Tragédies.

61. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Cum Saltatrice ne assiduus sis, vel audias illam, ne pereas in efficaciâ ejus.

62. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Cum Saltatrice ne assiduus sis, vel audias illam, ne pereas in efficaciâ ejus.

63. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Episcopos vel Clericos qui sunt unguentis delibuti, comari oportet ; si pertranseant debent supplicio fœdi. […] Ambroise va plus loin : c’est le propre d’un débauché, ou plutôt d’un homme qui n’est pas homme : Luxuriosi hominis, vel potius non hominis est olere unguentis.

64. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

car mentitis fœminam vel fœmina virum ? […] Infames habentur ; nescio utrùm falsas mulieres vel falsos viros vocem.

65. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Si turpia representantur, si modus sit turpis, vel delectatio, vel periculum peccati, lethale est.

66. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

La seconde condition que Saint Thomas exige pour rendre le divertissement du Jeu et de la Comédie permis, est qu’on ne donne point, ou qu’on ne se procure point le plaisir par des paroles ou des actions déshonnêtes et défendues, « non utendo aliquibus illicitis verbis vel factis 11 ». […] La troisième condition, est qu’on ne dise rien d’injurieux à Dieu, ni de préjudiciable au prochain, « vel etiam his quae vergunt in nocumentum proximi 12 ». […] La cinquième, est qu’en prenant ce divertissement on n’aille pas contre les Commandements de Dieu ou de l’Eglise14, « Ita quod contra praeceptum Dei vel Ecclesia talibus ludis uti non refugiat. […] Ce qui me fait encore mieux voir que Saint Thomas, en disant que la Comédie n’était pas illicite en elle-même, « secundum se », n’a pas prétendu la justifier selon l’usage ordinaire, c’est qu’il semble au contraire qu’il ait blâmé cet usage quand il a dit q. 167. a.2. ad 2 de sa 2.2. que l’assistance aux Spectacles devient mauvaise en ce qu’elle porte l’homme aux vices de l’impureté ou de la cruauté, par les représentations qu’on y fait. « Inspectio Spectaculorum vitiosa redditur, in quantum homo sit pronus ad vitia vel lasciviae vel crudelitatis, per ea quae ibi repraesentantur. […] Le second que l’on doit tolérer, consiste dans un mélange de paroles et d’actions agréables pour son divertissement ou celui des autres. « Secundus ludus est, cum quis utitur aliquibus verbis vel factis solatiosis ob recreationem sui et aliorum.

67. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

Joint qu’il n’est question de ludis pertinentibus tantum ad ornatum urbis vel laetitiam populi bq, qui encore ne seraient prohibésbr, mais de l’édification du peuple en notre foi.

68. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Il seroit mille fois moins dangereux de traverser la mer Ægée & la mer Tyrrheniene que d’affronter les horribles écueils du théatre : Tutius mare Ægeum vel Tyrrhenum transeat, quàm theatri horrenda discrimina.

69. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Il faudroit, dit Godefroi, les en priver tous les deux, mais si on les laisse à l’un d’eux, il ne peut y avoir de doute sur la préférence vel utrique auferendus vel innocenti concedendus .

70. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

Et Saint Eloi ; Nemo in Calendis januariis nefanda aut ridiculosa, vetulas aut cervolos, vel jocticos faciat. […] Le Concile de Laodicée sous le Pape Saint Silvestrea, ne veut pas même que l’on danse aux nopces des Fidéles : Quòd non oportet Christianos ad nuptias euntes balare, vel saltare .

71. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Racine reconnut qu’il est d’une belle ame de ne jamais compromettre sa réputation par aucun Ecrit dangereux, negligere quid de se homines [vel præsentes, vel posteri] sentiant dissoluti animi esse.

72. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Les Conciles de Saint Charles les ont renouvellés dans une autre contrée des beaux arts, l’Italie, sous les yeux de Médicis : Si in hortis, ædibus, aliisve locis statuæ imagines, figuræ procaces, ullomodo speciem turpitudinis præ se ferant, tollantur vel deleantur in omnibus.

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