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264. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

S’il y a très peu de femmes qui pensent et parlent comme Cénie et comme Constance, c’est que les hommes qui les environnent ont grand soin de les distraire et de les empêcher de prêter trop attentivement l’oreille à de pareils précepteurs. […] Je ne sais si les Dames vous ont assez maltraité pour vous engager à donner aux Rois de pareils avis sur leur compte : mais je sais bien que ces avis rendus publics ne vous procureront pas les bonnes fortunes d’Alain Chartier.

265. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Une décision sûre en pareil cas ne ferait-elle point également honneur à la Religion et à l’Etat ? […] Car en pareille occasion il faut une voix angélique ; et prenant lui-même la parole il assure qu’il « en a confessé plusieurs qui hors du ThéâtrePage 57.

266. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Qui vit jamais un pareil désordre ?

267. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Quel sage Gouverneur laisserait tenir à ses élèves ou leur permettrait d'entendre de pareils entretiens ?

268. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Un vrai Philosophe employerait-il de pareils raisonnements ?

269. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Pour l’éclaircissement de cette vérité, et de plusieurs autres de pareille nature, il faut se souvenir qu’il y a deux sortes de bontés dans les choses d’ici-bas ; l’une qu’on appelle physique ou naturelle, parce qu’elle regarde la nature de chaque chose ; l’autre morale, qui concerne les mœurs et les actions des hommes. […] Si vous me demandez des instructions là-dessus, et des règles de toute la bienséance, qui doit être gardée en pareilles rencontres. […] Ces Messieurs jugèrent très prudemment, que la jeunesse n’a déjà que trop de chaleurs au-dedans pour l’impureté, sans lui présenter au-dehors de nouvelles flammes pour la brûler, et que quand un pareil ouvrage eût été tolérable sortant de la main d’un Poète profane, il méritait d’être mis au feu venant de celle d’un Evêque. […] Commodus courut risque de sa vie en une pareille fête. […] Le Chasseur porte des mules de couleur d’écarlate ; pour lui donner dans les yeux, et le rendre plus attentif, se les met aux pieds, et les lie de longues courroies, les porte un tour ou deux de promenade, et s’en va ; il en laisse d’autres de pareille couleur sur le chemin.

270. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

A eux seuls appartient le droit d’attirer l’attention du gouvernement sur un objet pareil ; je me borne donc, comme simple citoyen, à indiquer la source du mal ; c’est aux mains adroites et puissantes à administrer le véritable remède. […] Quand quelques-unes auraient pour base l’Histoire elle-même, elles n’en seraient pas moins indécentes sur le théâtre d’une grande nation, qui, sans compromettre sa dignité, ne saurait arrêter ses regards sur de pareilles turpitudes. […] Un spectacle pareil est affreux ; il attriste l’âme, il oppresse le cœur, et fait naître les plus tristes réflexions : il ne saurait, pour peu qu’on éprouve encore quelque sentiment d’affection pour ses semblables, il ne saurait véritablement intéresser, qu’au succès du traitement des auteurs, qui, sans avoir eux-mêmes le transport au cerveau, n’ont évidemment pu mettre au jour des productions dont je n’attaque point le mérite particulier, mais dont le genre me paraît réellement déplorable et dangereux. […] Il me semble, ou je me trompe fort, qu’un pareil sujet, sous la plume habile qui nous a tracé le caractère vraiment original de Médiocre et Rampant m, ou sous celle qui nous a enrichis de l’élégant tableau des Mœurs du Jour n, deviendrait singulièrement intéressant, et obtiendrait bientôt les suffrages d’un public judicieux. […] Pénétrés des grandes vérités de la religion, Racine et les autres hommes d’un grand mérite qui l’ont imité dans sa retraite du théâtre, n’ont point attendu le soir de la vie pour cesser de s’occuper de pareilles futilités, et quand la mort les a forcés à déposer leurs plus beaux lauriers sur les tristes bords du tombeau ; il y avait déjà longtemps qu’ils en avaient fait un noble et généreux sacrifice au Dieu même dont ils avaient, avec tant de munificence, reçu les dons du cœur et ceux de l’esprit.

271. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Parlons vrai, Monsieur, croyez-vous qu’un Auteur qui donneroit au Parterre de Londres une bonne Tragédie, où avec tout l’art et; toute l’habileté d’un Voltaire, il introduiroit un Athénien reprochant à un Romain l’injuste préjugé qui rend ces deux Nations ennemies l’une de l’autre, qui lui feroit des leçons d’humanité, qui enfin lui prouveroit que plus deux Peuples sont vertueux, sages et; éclairés, plus ce doit être une raison d’union, et; qu’en pareil cas la rivalité ne doit avoir lieu que pour combattre de vertus ; pensez-vous, dis-je, qu’un tel personnage n’attireroit pas les applaudissemens des Spectateurs ? […] Peut-être n’y trouveroit-on pas une seule copie d’un pareil original. […] Vous ne voulez pas non plus que les exemples de la vertu récompensée et; du vice puni soient profitables sur la Scene, « parce que ces punitions et; ces récompenses s’opérent toujours par des moyens si extraordinaires qu’on n’attend rien de pareil dans le cours naturel des choses humaines ». […] « Si les Grecs, dites-vous, supportoient de pareils Spectacles, c’étoit comme leur représentant des antiquités nationales, qui couroient de tout tems parmi le peuple, qu’ils avoient leurs raisons pour se rappeller sans cesse, et; dont l’odieux même entroit dans leurs vues. » Voilà encore une fois les Grecs disculpés, et; nous qui apportons les tempéramens les plus scrupuleux pour ôter toutes les horreurs dont leur Théatre étoit rempli, nous qui souffrons à peine le recit de ce qu’ils y mettoient en action, nous sommes condamnés. […] Vis-à-vis quelqu’un dont je soupçonnerois la bonne foi je dirois qu’une pareille méprise peut avoir été volontaire, surtout quand on prend les moyens nécessaires pour se mettre à labri des reproches, en prévenant par une note que si on se trompe, c’est parcequ’on travaille sans livres et; sans mémoire.

272. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

La révolution qui a ruiné tant d’honnêtes gens fournit nombre d’exemples d’une pareille conduite qui est naturelle, qui a été celle de beaucoup d’émigrés élevés dans l’aisance, et qui doit être imitée par tous les malheureux faits pour exciter l’intérêt des particuliers et mériter des applaudissements et l’estime publique. […] C’est par de pareilles leçons de morale que des distinctions, imaginaires ou de convention, auxquelles la nature continue, malgré tout, d’avoir peu d’égards, et qui ne dirigeant pas dans leurs choix les jeunes cœurs sans ambition, deviennent plus tard, dans le temps, des préjugés, des prétextes à l’inconstance, des titres pour mépriser ses devoirs les plus sacrés.

273. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Jamais aucun peuple ne s’étoit avisé d’une pareille folie. […] Louis-le-Débonnaire avoit été ainsi traité par ses enfans, dans une assemblée d’Evêques & des Grands du Royaume, Henri III & Henri IV par les Parlemens : Henri VIII, en Angleterre se déshonora par une pareille comédie, en faisant le procès à Saint Thomas de Cantorberi, plusieurs siécles après sa mort, le condamnant comme rebelle, exhumant & jettant ses cendres au vent, & la populace de Londres en trainant dans les rues, & brûlant, dans la place publique, un Pape de paille.

274. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Le tems ne partage pas sa course ; il est burlesque de dire qu’il coule, tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre : je doute que Moliere doive être fort flatté d’être chanté si mal, d’avoir de pareils admirateurs, & d’avoir formé de pareils éleves.

275. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Le Parlement leur fit défense de ne plus jouer, ni d’obtenir de pareilles Lettres, sous peine d’être condamnés à dix mille livres d’amende. […] Les Comédies les plus honnêtes sont toujours mêlées de quelques transports de passion, de quelques artifices ou intrigues mauvaises pour y réussir ; et l’on montre par là le chemin aux personnes qui peuvent être un jour possédées de pareilles passions, de se servir des mêmes adresses pour obtenir l’accomplissement de leurs mauvais désirs. […] De plus, si ce sentiment ou cette distinction avait lieu, on aurait facilement éludé la force du raisonnement des Pères de l’Eglise contre les spectacles, et contre ceux qui les fréquentaient ; et tout leur zèle serait demeuré sans effet, parce que se servant d’une subtilité pareille, ceux qu’ils condamnaient pouvaient répondre qu’ils ne prenaient de plaisir que par rapport à la manière dont on avait inventé les choses, et qu’on les représentait, et non aux choses mêmes. […] ils sont réputés infâmes et irréguliers : or l’infamie et l’irrégularité que les Comédiens contractent, n’est point une infamie et une irrégularité pareille à celle que contractent par exemple ceux qui se marient deux fois, ce que l’on appelle Bigames, ou ceux qui sont dans de certains emplois de Justice ; celle-ci ne suppose point de péché ; elle est, comme parle le Droit, une irrégularité par défaut « Ex defectu Sacramenti vel lenitatis.

276. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

D’où j’infere que la comedie étant si infame dans son autheur & dans son origine, un Chrétien ne fait pas un moindre crime d’y assister, que celuy qu’il commetroit en assistant aux fêtes des Bacanalles, & des Orgies des anciens, où allant au Sabat avec les Sorciers, puisque le demon étant l’autheur & l’instituteur des uns & des autres, il y reçoit un pareil honneur de tous les assistans. […] , comme un soldat est censé deserteur de milice, perfide à l’état, & traître à son Prince, qui passe dans le camp des ennemis, aprés avoir quitté son baudrier & ses armes, aprés avoir abandonné son drapeau & son étendart, & aprés avoit violé le serment de fidelité qu’il avoit prêté à son Capitaine ; de même le Chrétien est coupable d’une pareille trahison qui va à la comedie : car si l’Eglise est semblable à une armée rangée en bataille, ut castrorum acies ordinataCantic. 6. […] Ne sçavons-nous pas qu’un Philosophe repudia autrefois sa femme pour avoir assisté un jour à un spectacle publique, comme si elle y eût perdu l’honneur & violé la fidelité ; & les Empereurs même ont permis le divorce pour une pareille cause ; ce fut pour ce même sujet qu’Octave Auguste defendit aux femmes d’y assisterSuëton. in Octa.

277. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

A aussi ledit procureur général présenté autre requête à ce que, pour les causes susdites, les anciens entrepreneurs soient tenus mettre et délivrer, de leur gain et deniers procédant desdits jeux des Actes des Apôtres, la somme de huit cents livres parisisbb en la boîte aux pauvres par provision, et sauf après avoir vu par la cour l’état de leurs frais et de leur gain en ordonner plus grande somme, si faire se doit, ainsi qu’il fut en pareil cas ordonné contre les maîtres de la Passion bc.

278. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Dans la guerre de Flandres de 1744 les deux Généraux s’étaient accordés pour avoir tout à tour la comédie chaque semaine : la troupe passait d’un camp à l’autre, et pour mettre à couvert de toute insulte ces Princes et ces Princesses, un détachement de cinquante maîtres était commandé pour les escorter jusqu’à demi-chemin, où un pareil détachement de l’autre armée venait les prendre et les conduire.

279. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

 6.) en ces termes : « La Cour avertie que plusieurs du peuple et gens de métier s’appliquent plutôt aux jeux des bateleurs et jongleurs qu’à leur travail, et y donnent deux grands blancs plutôt qu’à la boîte des pauvres, préférant leur mondaine curiosité à la charité divine, icelle Cour a défendu et défend à tous bateleurs, jongleurs, et autres semblables, de jouer dans cette ville de Paris, quelque jour que ce soit, sous peine du fouet et bannissement du royaume ; a défendu et défend au Prévôt de Paris et à ses Lieutenants civil et criminel, de bailler permission de jouer auxdits bateleurs ; défend pareillement à tous les hauts Justiciers de cette ville, et à leurs Officiers, de bailler aucune permission de jouer, quelque jour que ce soit, sous peine de dix marcs d’argent, et autre amende arbitraire. » Il y a de pareils arrêts du 6 octobre 1584, du 10 décembre 1588.

280. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Il faut penser comme l’Ange des ténèbres, pour goûter de pareilles beautés. […] Il n’y a point de sage gouverneur qui laissât tenir à ses élèves ou leur permît d’entendre de pareil entretien, et je ne puis comprendre qu’on laisse aller les jeunes gens à la comédie quand on a quelque soin de leur éducation.

281. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

 : destournons les Chrestiens qui se sont faicts semblables aux bestes, esgaulx aux iumens, & pareils aux pecores, ont prins les formes des Demons. […] Francilion Archeuesque de Tours l’an 3. de son Pontificat, en ceste saincte nuictee avant que d’aller à vigiles commanda qu’on luy donnast vn coup à boire, soudain vn seruiteur luy presenta vn verre de vin, l’ayant beu il rendit l’ame, non sans suspition de venin dit l historien, pour mon regard je croy que c’estoit vn coup du ciel, & la frequence de pareils actes arriuez ceste nuict me le faict croire : & d’autant que le ieusne doit estre aussi bien des voluptez comme des viandes ; ceux qui n’ont commandé à leur appetit desordonné de paillardise ont senty de merueilleux effects de l’indignation diuine : car il est certain que le Dieu viuant pour signaler ceste nuictee tres-saincte d’vne perpetuelle marque de pureté feit creuer tous les Sodomites, & ceste estoille & porte-flambeau surnaturel des trois Roys qui les guida en Bethleem disparut & cheut en vn grand puy, dans lequel les chastes qui ont le coeur pur, net & non souillé d’immondice la voyent, i’ay pour garẽt Greg.

282. (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132

Ie voudrois bien que cette inuention fust du cru de vostre amy, car je la trouue digne du Regne d’Auguste, & d’vn Courtisan de Mecenas, & d’vne personne qui vous est chere : Mais ce qui me fait croire qu’elle n’est pas originaire de Rome, & qu’elle est venuë de de-là la Mer, comme quantité d’autres pareilles inuentions, c’est qu’il y a encore en nature vne pierre precieuse, je croy que c’est vne Chrysolite, grauée auec beaucoup de delicatesse, où Bacchus est representé en homme qui fait leçon, & les Nymphes d’vn costé & les Satyres de l’autre, qui luy prestent vne attention merueilleuse, & semblent escouter auidement toutes les choses qu’il semble dire.

283. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

Le père du Méchant & de Sidney ne veut point qu’il y ait, avec le ciel, de pareils accommodemens.

284. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Le dernier Evêque de Montauban fut si choqué d’un pareil usage, qu’on avoit fait à son insçu, de ses ornemens, dans une piéce jouée au Collége, qu’il interdisit les Jésuites.

285. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Baile, qui en cite un pareil sans le rapporter, le suppose, dans le commentaire du saint sur la Politique d’Aristote, & tout le monde sait que dans ces sortes d’ouvrages un traducteur, un commentateur explique la doctrine de son auteur sans l’approuver.

286. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

De pareils déguisements sont fréquents dans l'histoire.

287. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

On péche de même en engageant, en recompensant les ouvriers & les domestiques, à plus forte raison en les forçant à de pareils services. […] La confusion des langues ne fit jamais de la tour de Babel un pareil cahos.

288. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« Défendons (dit-il) à toutes personnes de quelque état qu’ils soient, d’aller par Villes, Citez, Forêts, Bois, Bourgs & chemins armez de harnois secrets, ou apparens, seuls ni en compagnie, masquez, ne déguisez, sous quelque cause que ce soit, sur peine de confiscation de corps & de biens, sans aucune exception de personnes. » « Défendons à toutes personnes de recevoir, logerc, ne receler telle maniere de gens, soit par forme de logis & hosteleries, en leurs maisons privées, sur les autres peines : ainsi nous le viennent dire, ou à nos Lieutenans, Gouverneurs, Justiciers & Officiers plus prochains des lieux, où ils auront été trouvez, sur peine d’être dits complices & fauteurs & punis de pareille peine. » « Voulons que la moitié des confiscations soit donnée aux dénonciateursd sans autre declaration ne don adjugée. » « Donnons pouvoir à tous ceux qui trouverront tels personnages armez & déguisez, les prendre, arrêter & saisir au corps ; & s’ils se mettent en défense, assembler par tocquesin ou autrement les Peuples & Communautez, & leur courir fus en maniere qu’ils puissent être puns & apprehendez, & mis prisonniers en justice. » « Et si par leur rebellion, défensea, desobéïssance, aucuns étoient à la caption tuez & occic, voulons que de ce ne soit aucune chose improperée à ceux qui auront ce fait, ne qu’ils encourent aucune peine corporelle ou pecuniaire, d’obtenir grace, remission ou pardon consequemment reprins ni aprehendez en Justice. » « Défendons (dit Charles IX. dans une Ordonnance du 5.  […] Y-a-t-ïl une folie pareille à celle qui porte les hommes à s’habiller en femmes par un honteux déguisement, à défigurer leurs visages par des masques, qui sont capables de faire peur aux démons ; ou enfin à mettre impudemment son plaisir à chanter les loüanges des vices, avec des vers lâcifs, & avec des postures tout-à-fait ridicules & impertinentes ?

289. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Henri III en 1577, Louis XIII, Louis XIV, ont défendu de faire de pareilles images, de les publier, exposer en vente, les acheter, avoir, tenir & garder.

290. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Y a-t-il rien de pareil à cet aveuglement : Si ce discours peut ouvrir les yeux à quelqu'un, je serai parvenu à la fin que je me suis proposée, pour ceux qui sont remplis des maximes de la chair et du monde, et que Dieu par un juste Rom.

291. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Aussi n’est-il rempli que de faussetés, calomnies, bouffonneries, et autres matières de pareille étoffe.

292. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Il a fallu, ce me semble, pour imaginer un pareil genre de divertissement, que les hommes en eussent auparavant essayé et usé de bien des espèces ; quelqu’un qui s’ennuyait cruellement (c’était vraisemblablement un Prince) doit avoir eu la première idée de cet amusement raffiné, qui consiste à représenter sur des planches les infortunes et les travers de nos semblables pour nous consoler ou nous guérir des nôtres, et à nous rendre spectateurs de la vie, d’acteurs que nous y sommes, pour nous en adoucir le poids et les malheurs. […] Mais les malheurs de la vie privée n’ont point cette ressource à nous offrir ; ils sont l’image fidèle des peines qui nous affligent ou qui nous menacent ; un Roi n’est presque pas notre semblable, et le sort de nos pareils a bien plus de droits à nos larmes.

293. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Il est donc nécessaire que dans les Pièces à composer imitatives de la vie commune ; l’honnête-homme, dupe du méchant, conserve néanmoins sur lui la supériorité de la vertu ; qu’un père, un tuteur, un mari, quoique trompés par des enfans, des pupilles, ou par une femme, (si l’on croit pouvoir mettre de pareils tableaux sur la Scène) ayent pour eux le cœur du Spectateur : [c’est l’effet que produit sur les gens sensés Georges Dandin ; ils ne prennent pas le parti de Clitandre & d’une femme infidelle, contre un mari benêt & ridicule : ] mais il est nécessaire aussi que ces Pièces montrent la source du desordre de l’épouse ou des enfans ; que les parens soient punis de leur négligence dans l’éducation qu’ils devaient à ces derniers, & les maris de leur inconduite, par les tours qui leur sont joués ; que les fourberies soient le comique de la Pièce, qu’elles excitent le rire, dans le moment où elles sont, & le mépris, lors même qu’elles ont réussi. […] On ne souffrira jamais de pareils tableaux sur le Théâtre réformé. […] Les Actrices n’auront point un geste à ressorts, le ton des Furies, les regards effarés, la démarche forcenée : on ne les verra point quitter la Scène dix fois de suite précisément avec un modulement pareil dans le ton, & le même déploiement dans le geste ; la nature sur un fond unique diversifie toujours les formes, & se fait une loi de la variété. […] Il lui faut, pour convaincre ses pareils, & être lui-même convaincu, non des axiomes détachés & quarrément vrais, mais des vérités résultantes des choses : telles seront celles que nous mettent sous les yeux la catastrophe du Comte d’Essex, la mort de Danaüs périssant victime de l’Oracle qu’il a supposé, &c. ou celles qui d’elles-mêmes résultent de l’ordonnance de l’action, comme dans presque toutes les Comédies de Molière, tant l’économie théâtrale en est excellente, malgré les défauts qu’on leur reproche.

294. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Cette mince brochure, écrite d’un ton hardi & ferme, qu’à peine oseroit prendre un homme en place habile Théologien, ne mériteroit que le mépris, si, comme disoit Bossuet dans une pareille occasion, il étoit permis de mépriser le péril des ames infirmes ou mondaines, toujours aisées à tromper sur ce qui les flatte.

295. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Saint Chrysostome obtint de l’Empereur Arcadius l’abolition de pareils Jeux.

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