.° L’Eglise y fait renoncer en recevant le baptême, & des qu’ils l’avoient reçu, tous les chrétiens s’en abstenoient. […] Faut il que l’art d’entretenir, d’augmenter les anciens préjugés, les prestiges de la chair & du monde, c’est-à-dire la corruption des mœurs, soit un art estimé, goûté, récompensé par des Chrétiens même qui font prosession de croire ces vérités, & doivent éviter avec le plus grand soin ce qui peut en affoiblir & la créance & la pratique ? […] Les Payens étoient plus conséquens, ils ne connoissoient ni la felicité des Chrétiens, ni les trésors de la grace, ni la morale de l’Evangile, ni le merite des bonnes œuvres ; les plus sages d’entre eux blâmoient pourtant le théatre.
Tous les Rois Chrétiens, à l’exemple de Charlemagne, n’ont-ils pas abandonné les Comédiens au mépris du Public & aux anathêmes de la Religion ? […] Comment des Chrétiens peuvent-ils entendre de pareilles horreurs ?
Cléante est le seul raisonnable : encore, comme le lui reproche la vieille, & même son frère, il a des manieres de vivre très-peu chrétiennes. […] ) avoit-il tort de dire : Pour avancer qu’aujourd’hui la comédie n’a rien de contraire aux bonnes mœurs, il faut donc que nous passions pour honnêtes les impiétés & les infamies dont sont pleines les comédies de Moliere, qui remplit tous les théatres des plus grossieres équivoque dont on ait jamais souillé les oreilles des Chrétiens.
C’est une fille de la lie du peuple (comme le sont toutes les Actrices), née dans une famille chrétienne & de bonnes mœurs (dans un grand nombre le vice est héréditaire). […] Comme elle a reçu une éducation chrétienne, & qu’elle a un fonds de religion & d’honneur, elle éprouve de vifs remords ; des tracasseries qu’on lui fait par jalousie, & l’infidélité de son amant, lui font quitter le théatre.
Si Euphemie a moins de beautés, d’élévation & de force, elle n’a guère moins de choses répréhensibles sur la religion & les mœurs, qui doivent la faire proscrire d’un théatre chrétien. […] Sont-ce des idées chrétiennes ?
Si, cependant, vous me demandiez si la comédie est propre à faire mourir en nous l’esprit du péché, & à nous faire rentrer dans la voie du salut, je vous avouerai franchement que je la crois peu capable d’opérer ces miracles ; je la regarde comme un objet indifférent en soi qui peut servir de délassement aux personnes occupées, & d’occupation aux personnes qui n’ont rien à faire ; mais vous auriez tort, je le répete encore, de vous imaginer que je regarde le théâtre comme une école de religion ; Non, pour changer leurs mœurs & régler leur raison, Les chrétiens ont l’Eglise & non pas le théâtre.
Les bonnes mœurs dans le chrétien & l’honnête homme ne regardent pas seulement la pureté, elles embrassent la charité pour le prochain & la justice.
C’est une Actrice Mahométane dans Bajaset, Payenne dans les Horaces, Juive dans Athalie, Chrétienne dans Polieucte, Déiste dans le Festin de Pierre. […] La religion d’Élisabeth, plus libre que celle de Henri son père, conserva la Confession sacramentelle sans l’ordonner, les Fêtes, les jeûnes, les abstinences sans y obliger ; la présence réelle de Jesus-Christ dans l’Eucharistie sans impanation ubiquite ni transubstantation, la Hiérarchie ecclésiastique d’Évêques, Curés, Chanoines, Prêtres, Diacres, sans Chef universel de l’Église chrétienne, mais seulement un Chef particulier de l’Église d’Angleterre, & se donne elle-même hardiment pour Chef & Gouvernante de son Église ; la Communion sous les deux espèces sans nécessité de le recevoir ; le Clergé, sans dîmes, sans privilège qui les distingue des Laïques ; elle avoit grande envie de conserver des Cardinaux pour se faire à elle-même un sacré collège en écarlate ; elle vouloit encore conserver les images sans honorer ni invoquer les Saints ; elle croyoit les images propres à orner les Églises, & utiles à instruire les peuples ; mais les Protestans rigides s’y opposèrent si vivement qu’elle se rendit enfin avec peine. […] C’est une erreur, une ch mère, Dieu ne veut point dans la Religion le mêlange de l’erreur & de la vérité, qui n’est pas avec moi est contre moi, qui ne ramasse pas avec moi, dissipe ; un Évêque peu courtisan osa lui reprocher qu’elle agissoit plus en politique qu’en chrétienne. […] Depuis dix-sept siècles on n’a vu dans toutes les Églises chrétiennes, même d’Angleterre & dans les pays où l’on n’observe point la loi salique pour la succession au trône, ni Pape, ni Évêque, ni Prêtre, que des hommes ; de quel droit l’Église Anglicane change-t-elle l’ordre établi par un Dieu, suivi sans exception dans tout l’univers, & par elle-même jusqu’à la débauche d’Henri VIII, suivi encore par elle-même & par toutes les communions Protestantes pour les Ministres inférieurs y auroit-il plus d’inconvénient qu’une femme fut Chef & Gouvernante de l’Eglise particulière de Cantorbery sous le nom d’Archevêque, qu’il n’y en a qu’elle soit Chef & Gouvernante de toute l’Église Anglicane, dont l’Église de Cantorbery ne fait qu’une partie.
Qui sait même si ce panégyriste ne prend pas un intérêt de parti à ces sentimens peu chrétiens ? […] Voici un nouveau systême de religion qui réduit tout à la priere : Peut-être faudroit-il que l’homme, le Chrétien demandât tout au ciel, & ne lui promît rien. […] Un Chrétien lui demandera, où est la liberté, si l’amour n’est qu’un besoin physique contre lequel il n’y a point de défense ? […] A quel Chrétien l’Auteur a-t-il pu se persuader qu’il feroit croire un conte aussi horrible, & excuser une incrédulité aussi insensée ?
Tous les deux sont très-dangereux pour les mœurs ; qui en doute parmi les chrétiens ? […] L’orateur chrétien parle avec autorité de la part de Dieu et pour sa gloire ; le devoir et la vertu forment son auditoire, la modestie et le silence y règnent. […] Le bel esprit va s’ensevelir dans l’éternité de l’oubli, comme le mauvais chrétien dans l’éternité du supplice.
Mais les vrais habits auroient écarté l’idée de l’état religieux à qui on en vouloit, & on a mieux aimé sacrifier la vérité historique, aussi-bien que la vérité chrétienne, au plaisir de le livrer au mépris. […] Chez un peuple policé & chrétien de pareilles horreurs devroient-elles être souffertes ?
Caussin, autre Jésuite, dans sa Cour sainte, donnent aux Cours des Princes de semblables règles, aussi sages que chrétiennes, et croient la comédie aussi opposée à la bonne politique qu’aux bonnes mœurs, deux choses essentiellement liées, dont l’une ne peut subsister sans l’autre. […] N’est-il pas déplorable que parmi des Chrétiens, et sous un Roi qui ne voudrait pas offenser Dieu, qui le craint, qui l’aime, on ait des pratiques si contraires à tous les systèmes de la religion, et des condescendances si opposées à là vertu ?
Ainsi doit en user le Poëte Chrétien, Qu’il joigne la précaution au respect, si ce n’est que le respect même, eu égard à la grandeur du mal qu’il veut guerir, ou à la sainteté du sujet qu’il s’est proposé, ne l’engageât à user moins de réserve & de précaution. […] Délices, richesses, grandeurs, vous étalez vos plus dangereux attraits : une indignation chrétienne, un noble mépris, une fierté plus qu’humaine vous foulent aux pieds. […] Quelle honte de voir des François, des Chrétiens plus relâchés, plus timides à s’élever contre le crime, que ne le furent des Payens, & des Citoyens d’Athénes ! […] Vous le devez à la Religion, à la Patrie : & s’il est dit qu’il faille tolérer les Spectacles dans des Républiques Chrétiennes, rendez-les dignes, autant qu’il est possible, du Citoyen, de l’honnête homme, du Chrétien.
Les affections communes ne sont pas propres pour donner le plaisir qu’on y cherche ; et il n’y aurait rien de plus froid qu’un mariage chrétien, dégagé de passion de part et d’autre. […] Il a répondu que quand on fait attention au mal que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce qui peut nourrir des passions dangereuses, et à la condescendance qu’elle doit avoir pour les Chrétiens faibles qui ne peuvent rompre leurs chaînes, et qui peut-être ne les sentent pas ; on voit que l’Eglise doit tolérer ceux qui vont aux spectacles, se contenter de punir les principaux Acteurs, et faire toujours exhorter les Fidèles à les fuir, jusqu’à ce qu’ils soient désertés ; … que la raison et l’expérience nous apprennent qu’on ne peut se dispenser de tolérer certains maux ; que l’Eglise craint d’arracher l’ivraie, craintel d’arracher le bon grain ; qu’elle doit tourner toute son application à faire connaître cette ivraie aux Fidèles, et à leur en donner de l’horreur, de peur qu’ils ne prennent pour bonne nourriture ce qui gâterait leur esprit et leur cœur… Qu’il y a plusieurs usages très condamnables, dont on n’a pu faire revenir le monde, qu’après les avoir condamnés durant longtemps, comme les bains communs des hommes et des femmes, etc. […] Il est vrai que Riccoboni a avancé, en publiant son Théâtre Italien, que les canevas des Comédies Italiennes jouées à l’impromptu, étaient examinés par une personne nommée par saint Charles, qui les approuvait, et signait ensuite de sa main, lorsqu’il ne se trouvait point dans l’action, ni dans la conduite de la Pièce, chose qui pût nuire à l’innocence de la jeunesse, ni scandaliser les spectateurs Chrétiens. […] M.F. lui-même ne doit pas tirer un grand avantage de cette anecdote, puisqu’elle prouve que si saint Charles a approuvé la Comédie, il ne l’a approuvée qu’autant qu’elle serait pure et innocente, et qu’il ne l’a permise que dans le cas où elle ferait, comme on soutient ici qu’il faudrait qu’elle fût, pour être tolérable ; qu’il n’y eût dans l’action, ni dans la conduite, rien de nuisible à l’innocence de la jeunesse, ni capable de scandaliser les spectateurs Chrétiens. […] Elles ne sont pas uniquement propres aux Pièces de Théâtre ; il n’est guère d’ouvrages qui n’en soient susceptibles, puisqu’elles n’ont point même été bannies de ce Livre sacré, dont toutes les expressions sont si sublimes et si mesurées, de ce Livre enfin le plus cher aux Chrétiens.
Il en est comme de l’armure du Chrétien, la cuirasse de la Justice, le casque du Salut, le bouclier de la Foi, la ceinture de la vérité, les souliers du zèle, pour résister aux traits de l’ennemi. […] Saint Augustin est bien sévere, il appelle le fard une espece d’adultere, il prétend que les maris eux-mêmes n’en veulent point, qu’une femme ne doit se parer que pour plaire à son mari ; que le véritable ornement ce sont les bonnes mœurs, sur-tout pour des chrétiens ; il ne permet pas même qu’on y emploie l’or, il condamne jusqu’aux pendans d’oreilles.
Paul, dans la description de l’armure du Chrétien, lui ordonna de porter des souliers pour marcher plus facilement & plus surement dans la voie étroite de l’Evangile : Calceati pedes in Evangelium , image de la grace qui nous y fait marcher avec ferveur. […] C sur la croix, la mort prochaine des agonisans, forment dans un Chrétien qui baise les pieds du crucifix, & reçoit le Sacrement de l’Extreme-Onction, des idées bien differentes, mais bien utiles, & plus justes que celles que les pieds d’une danseuse inspirent aux amateurs du théatre.
.° les feux folets des Concetti ; 5°. les libertés du plagiat ; 6°. l’indécence du mélange du sacré & du profâne, dans un sujet chrétien & dévot, & que lui-même donne pour tel. […] Alors Dieu jette les yeux sur les Chrétiens.
L’Auteur est, à la vérité, laïque ; mais n’est-il pas Chrétien ? […] Il faut que ce goût, ou plûtôt cette fureur soit bien dominante, pour avoir fait penser à une personne qui paroît d’ailleurs sage & pieuse, qu’une éducation théatrale formera de bonnes mœurs, qu’en dégradant l’Écriture on donnera de la religion, qu’une tête pleine depuis l’enfance de décorations, de parures, de farces, fera une bonne fille, une bonne mère, une femme chrétienne, & que les Communautés Religieuses porteront l’aveuglement jusqu’à adopter un systême d’éducation qui choque les premiers principes de la religion & de la vertu.
Il est vrai que la gloire d’être du goût & d’avoir servi aux plaisirs du serrail, flatteuse pour un Mahométan, ou pour un Comédien qui est ordinairement Mahométan d’inclination sur l’article, ne l’est guère pour un Chrétien, & que s’applaudir d’un succès qu’on devroit rougir d’avoir mérité, est bien contraire à l’esprit de l’Evangile. […] Après un mûr examen, tout homme qui ne sera pas Chrétien adoptera la croyance de la métempsicose, universellement répandue dans l’Asie, l’Afrique, l’Amérique (il se trompe).
C’était pourtant le siècle où par le zèle des Empereurs Chrétiens le théâtre était le plus châtié. […] une foule de Chrétiens se rassemble dans une salle pour applaudir à une troupe d’excommuniés qui ne le sont que par le plaisir qu’ils leur donnent. » C’est une question chez les Jurisconsultes si ces deux mots, infamis, inhonesta persona, marquent deux choses différentes, quoique ordinairement réunis, et je le crois avec le plus grand nombre.
Esprit descende dans des cœurs où règne Bélial, et rende parfaits Chrétiens ceux qui sont des idolâtres et des idoles ? […] L’Eglise refuse de les admettre au nombre des Chrétiens, pendant qu’ils exercent une profession qu’elle déteste ; elle les regarde comme des brebis égarées et des enfants rebelles, qu’elle ne désespère pas de ramener au bercail. » « Les Comédiennes, dit l’autre, sont des séductrices de profession ; elles ne se donnent en spectacle que pour ruiner et déshonorer ceux qui sont assez imprudents pour s’attacher à elles ; elles sont la terreur des pères et des mères.
Ces grossieres contradictions ne surprendront point, si on réfléchit que c’est un ouvrage à pieces rapportées par trente différentes mains, Chaque ouvrier dans son article a suivi ses idées & ses goûts : l’un a des mœurs, l’autre en manque, l’un est chrétien, l’autre déiste, l’un est enthousiasmé de la scène, peut-être amant de quelque actrice, l’autre est indifférent & sensé. […] Que diroit le chrétien, s’il voyoit les élans, les transports, les désirs de son cœur, les tableaux, les écarts, les folies de son imagination sur les objets du vice ! […] N’en voilà que trop de ces folies qui ne finissent point, dont l’absurdité fait pitié à l’homme sage, & la licence fait gémir le chrétien.
C’est par ce moyen qu’il a su réformer, non pas les mœurs des Chrétiens, mais les défauts de la vie civile, & de ce qu’on appelle le train de ce monde, & c’est sans doute tout ce qu’a voulu louer en lui le P.
Tout semblait leur être permis, et foulant à leurs pieds les divins préceptes de Jésus-Christ et la morale chrétienne et évangélique la plus pure, la mauvaise foi et le parjure ne leur coûtaient rien et ils commettaient, sans honte comme sans remords, de pieuses fraudes de pieuses calomnies, de pieux empoisonnements, de pieux assassinats, non seulement juridiques mais même de guet-apens et le tout pour la gloire de Dieu, pour l’intérêt de la religion, et en général pour le plus grand bien de la fin spirituelle.
Il faut bien, en effet, qu’il ne soit pas coupable, puisqu’on lui permet de jouer sa pièce à la face du Louvre, dans la maison d’un prince chrétien et à la vue de tous nos sages magistrats, si zélés pour les intérêts de Dieu, et sous le règne du plus religieux monarque du monde.
Ceux-ci, ayant embrassé le christianisme, oublièrent des spectacles si incompatibles avec la morale chrétienne.
Une mince production qui en est émaillée l’emporte sur un ouvrage excellent qui enseigne une morale chrétienne. […] Heureusement cette religion, pour laquelle il avoit toujours conservé du respect, remporta la victoire : le Tasse mourut en chrétien, après avoir demandé avec instance, & reçu de la maniere la plus édifiante, & avec les plus grands sentimens de piété, tous les derniers sacremens. […] Il ne fut jamais un incrédule, un prétendu philosophe qui se joue de la religion pour accréditer les passions : ce fut un chrétien qui s’oublia, & que le Dieu de miséricorde eut la bonté de ramener au bercail.
Les solitaires austères de Port-Royal, grands Prédicateurs de la mortification chrétienne, et par cette raison grands adversaires de la Comédie, ne se refusaient pas dans leur solitude, comme l’a remarqué Racine, le plaisir de faire des sabots, et celui de tourner les Jésuites en ridicule. […] La plupart de nos Orateurs Chrétiens en attaquant la Comédie, condamnent ce qu’ils ne connaissent pas ; vous avez au contraire étudié, analysé, composé vous-même pour en mieux juger les effets, le poison dangereux dont vous cherchez à nous préserver ; et vous décriez nos pièces de Théâtre avec l’avantage non seulement d’en avoir vu, mais d’en avoir fait. […] Ne prenez point cette invitation pour un trait de satire contre vos ministres ; eux-mêmes ne doivent pas s’en offenser ; en matière de profession de foi, il est permis à un Catholique de se montrer difficile, sans que des Chrétiens d’une Communion contraire puissent légitimement en être blessés.
Ce qui passait peut-être parmi les Païens pour une plaisanterie et pour un amusement, est un sujet d’horreur pour des Chrétiens. […] Cependant rien ne m’empêchera de leur dire que d’honnêtes Païens ne sont pas toujours les derniers des hommes, et que dans une fausse Religion l’on a quelquefois plus de probité que n’en ont des Chrétiens. […] Ce n’est point assez ; le Traducteur Chrétien enchérit alors sur l’Auteur païen.
Ce mauvais Chrétien pour prouver ses erreurs par un miracle promit de voler comme les oiseaux ; il fut en effet enlevé dans les airs par le Démon, auquel il s’étoit donné & s’écrioit, Je m’en vai au ciel parmi les Dieux d’où je vous ferai mille biens. […] Les drames Espagnols ont un grand avantage sur les nôtres, les mœurs & la Réligion y sont toujours respectées, & si elles ne suivent pas les regles que prescrit Aristote, qui ne sont que de fantaisie quoiqu’en disent les amateurs, du moins ils suivent celles de la décence, dont un chrétien ne doit pas s’écarter.
Objet bien mince aux yeux du Sage, criminel à ceux du Chrétien ; mais rien de plus important pour une actrice, & toute femme est actrice en ce point. […] Ne semble-t-il pas que c’est un Chrétien qui parle ?