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201. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Les Grecs excluoient les femmes des exercices qui les obligeoient d’être nuds ; mais les Romains auroient-ils souffert qu’une Actrice parût dans cet état, à des Jeux qui ne l’exigeoient pas ?

202. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Le Czar, quoique sans Religion, étoit Schismatique Grec, & tout-à-fait intolérant contre les principes de la Philosophie.

203. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Les Tragédies Grecques me font faire une observation ; les Anciens ont établi l’ambition pour motif de l’action tragique, et quelquefois la passion d’amour aussi, dans le dessein de la rendre instructive, comme j’ai dit.

204. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Hist. du Portugal; Le Pape Innocent XI, conduit par son zele & par sa piété, fit un réglement très-sage pour les théâtres de l’état ecclésiastique, qu’on y tolere comme les courtisanes : il défendit aux femmes de monter sur le théâtre : c’étoit l’usage des Grecs, qui n’eurent jamais des actrices. […] Cette étrenne me fait souvenir de l’épigramme de Rousseau : Chrisologue toujours opine, C’est le vrai Grec de Juvenal ; Tout ouvrage toute Doctrine, Ressortit à son tribunal.

205. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Les Grecs, excessifs, ou detracteurs cruels, persécutoient leurs juges, & deifioient les bouffons ; c’etoit un peuple charmant  ; l’injustice la méchanceté, la folie sont donc bien charmantes ; ils etoient vifs, legers, railleurs, (gens de théatre,) amoureux de cette philosophie qui se mocque de tout, parce qu’elle n’attache de prix à rien, estimant leurs Poëtes plus que leurs generaux, preferant la representation d’une piece au gain d’une bataille, ils auroient oublié les maux que leur fit la guerre, si en l’avoir mise en Vaudevilles. […] L’Auteur n’entend pas le grec ; Madame Dacier l’entendoit, & des chansons de crapule ne sont pas difficiles à traduire ; Mais on ne trouve rien de fort agréable dans sa traduction.

206. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

L’histoire Grecque, Romaine, Espagnole, &c. […] Un casque, une coëffure à la Grecque sur la tête d’un mort seroit du dernier ridicule ; mais aussi un corps qui marche enveloppé d’un linceul, est un de ces revenans qui font peur aux enfans & aux nourrices. […] (Les Grecs en usoient de même, & c’est un danger de moins.

207. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

qui ne sauroit que le Théatre respecté chez les Grecs, avili chez les Romains, toléré dans les États du Souverain Pontife (comme les Courtisannes), redevable des premieres tragédies à un Archevêque (je ne sais quel), de la premiere comédie à un Cardinal (c’est encore un secret), protégé en France par deux Cardinaux (ce n’est pas le plus bel endroit de leur vie), il fut alors anathématisé dans les chaires (d’après tous les Peres & toute l’Eglise), autorisé par un privilege du Roi, & proscrit dans ses Tribunaux. […] Pour achever la justification de son Héros, malgré la bizarrerie des loix & des mœurs, par l’exemple des Grecs, si respectueux pour le Théatre, il compare Moliere à Aristophane, & la comparaison est juste du côté de la religion & de la morale. […] Il fait la revue de tous les Théatres du monde, Grecs, Latins, Espagnols, Italiens, Anglais, Peruviens, Mexicains, Indiens, Chinois, &c.

208. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

D’où il vous est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles. […] Je dois lui rendre cette justice, qu’il n’y a que des gens peu savants ou passionnés qui lui puissent refuser, qu’il est fait selon toutes les lois et la première institution de la véritable Comédie, qui ne fut inventée des Grecs qu’elle reconnaît pour ses Auteurs Scalinger de poetica. […] Ce qui me surprend, et qui paraît incroyable à tout le monde, c’est que vous fassiez de si beaux vers, et que vous possédiez la Langue Françoise dans sa plus exacte pureté, sans avoir aucune connaissance de la Latine : ce qui serait un malheur dans un autre, est ce que je trouve de plus heureux en vous : on ne peut vous reprocher que votre travail soit celui d’un autre ; et je ne sais rien de plus avantageux pour vous que d’écrire aussi bien que les Grecs et que les Latins, sans jamais avoir été à l’emprunt chez eux.

209. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

TATIEN Dans le Traité qu'il a composé contre les Grecs.

210. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Qui ne sait jusques-à quel degré est montée la gloire de la Comédie chez les Grecs et les Romains ?

211. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Il est bien plus vray-semblable que les Grecs, qui dans la belle Politique & dans toutes les sciences ont êté les Maîtres des Romains & des Gaulois, qui ont porté les belles Lettres & à Rome & à Marseille, ont trauaillé serieusement à instruire les hommes de toutes les façons, & à les amener à la politesse & à la vertu par toutes les voyes imaginables. […] Mais, me dira-t-on encore, on ne void point de femmes sur le Theatre dans les Comedies qui se representent aux Colleges ; car dans l’assemblée il y en a vn grand nombre, & feu Mademoiselle de Gournay qui sçauoit parfaitement & le Grec & le Latin, m’a dit qu’elle y alloit quelquefois dans ses ieunes ans. […] Pour ce qui est de la Tragedie, l’Herode de Monsieur Heinsius l’vn des Poëmes les plus acheuez, plairoit peu à la Cour & à la Ville, par ce qu’il est sans amour ; & la Sophonisbe qui a de la tendresse pour Massinisse iusqu’à la mort, a esté plus goûtée que celle qui sacrifie cette tendresse à la gloire de sa Patrie, quoy que le fameux Autheur du dernier de ces deux ouurages l’ayt traité auec toute la science qui luy est particuliere, & qui luy a si bien apris à faire parler & les Carthaginois, & les Grecs, & les Romains comme ils deuoient parler, & mieux qu’ils ne parloient en effet. […] Il est aisé de remarquer dans les Annales & des Grecs & des Romains, que la splendeur des Empires & l’elegance des langues ont presque toûjours marché du pair, & que l’on n’a iamais mieux parlé a Athenes que soûs le regne du Grand Alexandre, ny à Rome que soûs celuy de Trajan. […] Qu’vn des Peres de l’Eglise pour se delasser de se ses serieuses ócupations ne faisoit point de scrupule de passer quelques heures à la lecture de Plaute, ce qu’il témoigne luy méme dans vne lettre qu’il ecrit à vne Dame ; & qu’vn autre tenoit Aristophane soûs le cheuet de son lit, parcequ’auec ceux qui ont quelque sentiment de l’esprit Attique, & qui sçauent ce que c’est que le beau Grec, il reconnoissoit que c’est de ce seul Poëte que ces deux choses se peuuent apprendre.

212. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

que l’amour est déplacé, dangereux, indécent dans la tragédie, que l’ancien théatre a pour les mœurs une grande supériorité sur le nouveau, qu’il seroit à souhaiter que les piéces modernes fussent aussi solides, aussi chastes, aussi pleines d’instruction que les poëmes dramatiques des Grecs. […] Donner cette idée pour une grande découverte, s’applaudir d’avoir ouvert cette nouvelle & brillante carriere, dire avec assurance qu’on entre dans un champ plus étendu, qu’on brave l’ingratitude des contemporains, & l’oubli de la postérité ; c’est une vaine fanfaronnade, dictée par un amour propre aveugle, enivré de ses productions, qui ne connoit, qui n’estime que soi ; appeller son talent & son genre, le tragique par excellence, lui donner le privilege exclusif, croire que tout le reste n’en mérite pas le nom, que les Grecs & les Anglois seuls, ont seulement, dans quelques scénes, exposé ces magnifiques tableaux, & ce tragique vigoureux, qu’on a seul la hardiesse de dire tout haut, ce que les autres ne disent que tout bas, parce qu’on préfére la vérité à des timides convenances, que le grand Corneille n’a pas atteint le but tragique, que ses maximes, ses raisonnemens, ses projets, ses idées de la grandeur Romaine s’éloignent de l’essence du poëme théatral ; qu’il n’a de parfait que le cinquieme acte de Rodogune, parce que ce n’est que là qu’on éprouve ce bouleversement du sens, cet orage, cette mer soulevée, ce flux & ce reflux de mouvemens ; que Racine n’a jamais la majesté du tragique, (idée fausse, le terrible n’est pas majestueux, la vraye majesté n’est pas terrible) qu’il ne produit point de secousse violente, & ne déchire pas, car Mr.

213. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

fils de Darès Prêtre de Vulcain sont en équipage de gens de qualité, et se battent contre Diomède, l’un des héros du parti des Grecs : Vulcain tire d’intrigue Idœus après un mauvais succès dans le combat. […] Enfin il pénètre si avant dans le stratagème des Grecs et donne de si sages conseils, que si ses compatriotes n’eussent point été infatués de leurs folles visions il aurait infailliblement sauvé la patrie.

214. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Mais pour nous, moins sages que les Grecs, malgré la sainteté de la Religion que nous professons, nous ouvrons aux femmes, dès l’âge le plus tendre, nos Spectacles, qu’on devroit leur interdire dans l’âge le plus avancé, & pour leur intérêt, & pour le nôtre. […] C’est une opinion que les partisans du Théatre des Grecs traitent d’hétérodoxe, & que les Philosophes censurent avec raison. […] On sçait que les anciennes Tragédies des Grecs étoient assez graves, puisque chez cette Nation il fut un temps où elles influoient beaucoup sur le Gouvernement politique. […] Il ne faut donc plus comparer le Théatre François qu’avec celui des Grecs & des Romains. […] Mais quant à l’effet moral de la représentation de nos Drames, quelle différence entre notre Théatre & celui des anciens Grecs !

215. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

D’abord innocent chez les Grecs, sévère chez les Romains, il tomba bientôt dans la plus effrénée licence ; cent fois les Empereurs furent obligés par des lois rigoureuses d’y rétablir les apparences de la vertu.

216. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

la Religion se sentant deshonorée par ces sortes de divertissements, s’est armée de toutes ses forces pour les combattre, & tout ce qu’elle a eu de Peres & de Docteurs, dans l’Eglise Grecque, dans l’Eglise Latine, dans l’Eglise de France, sont venus à son secours. […] saint Chrysostome, qui va parler pour l’Eglise Grecque.

217. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

La scène est le jeu de l’Oie renouvellé des Grecs. […] Il voudroit qu’à l’imitation d’une pyramide d’Egypte, qui a une figure humaine de trente pieds, il y eût aussi une statue colossale d’une fameuse actrice, qui réunit toutes les modes, les brasselets, les manches aux bras, les colliers, les fichus au col, les boucles de cheveux, les grecques à la tête, & plusieurs colonnes autour qui en fussent chargées, comme des hiéroglyphes (ce seroit un bel arc de triomphe pour la Clairon.

218. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

La preuue que le Diable est autheur des masques & mommeries se tire de la proprieté & origine de ces mots de Mommon, & de Masque Mommo en Grec, Masca, en Toscan & Lombard, & en Latin Larua, signifient vn Demon & vn masque, & ainsi l’a bien interpreté le Cõcile de Nantes, Les faux-visages des Demons que les Italiens appellent masques  ? […] Si ne veux-je pourtant laisser de le prouuer par abondance de droit, Larua & Eidolon, sont synonimes qui signifient vne mesme chose, l’vn est Grec & l’autre est Latin : ceux qui sont versez en l’antiquité Payenne sçauent que l’on masquoit aux festes instituées en l’honneur des Idoles dictes Festus, Tertull.

219. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Ie ne puis souffrir que les Chrestiens, au lieu de condamner ces spectacles y donnent leur attention ; & ils ne sçauroient sans faire tort à leur condition, porter la veuë sur les actions bouffonnes de certains charlatans qui ont appris des Grecs l’art d’imiter toutes sortes de voix pour le plaisir des oreilles ; quel agreement y a t’il dans ces sots exercices.

220. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

« Ils sont assez avancés, ou, si l’on aime mieux, assez pervertis, pour pouvoir entendre Brutus & Rome sauvée, sans avoir à craindre d’en devenir pires. » Lequel croire de M. d’Alembert ou d’un citoyen qui veut sauver sa patrie de la corruption ; qui ne lui présage qu’abomination & que malheurs, si l’on ne l’écoute ; qui eût pu s’appuyer de la raison que donne Cornelius Nepos pour marquer la différence des mœurs des Grecs & des Romains : C’est que les comédiens étoient estimés des premiers, & qu’ils étoient déshonorés chez les autres.

221. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Marseille fut autrefois célebre par la sévérité de ses mœurs, & singuliérement par l’éloignement du théatre, qu’elle a pendant plusieurs siécles réfusé de recevoir, malgré la fureur qu’avoient pour lui, les Grecs d’où elle tiroit son origine, & les Romains qui étoit devenus ses maîtres, parce qu’elle le régardoit comme l’école du vice, funeste sur-tout à la jeunesse, à laquelle ses loix l’avoient absolument interdit.

222. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Est-il vraisemblable qu’un grec, ennemi des tyrans, en eût fait l’éloge ?

223. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Les auteurs de Roland, d’Amadis, de Dom Quichotte, des Mille & un jour seroient bien étonnés de se voir ériger en vénérables Historiens, & de trouver des savans qui découvrent chez les Grecs, les Romains, les Chinois l’Armet de Mambrin, l’Hyppogrife de Bradamante, qui valent bien l’œil & la dent unique des trois Gorgones, les ailes de Pegase, la Baleine d’Andromede, l’Egide de Pallas, & les Serpens, &c. […] Lucain appelle cette Reine l’opprobre de l’Egypte, le fleau de l’Empire Romain, comme la belle & impudique Helene fur le fleau des Grecs & des Troyens : Dedecus Ægypti, latioque feralis herinnis Romano non casta malo.

224. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Chez les Grecs & les Romains, ces deux sexes étoient separés au spectacle. […] L’empire des Grecs, qui imita les désordres de Rome, & peut-être les surpassa, subit la même destinée.

225. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Tout ce qui pouvoit avilir l’ame, étoit banni des anciennes Tragédies Grecques. […] Et l’influence qu’on attribuoit à la Musique sur celle des Grecs, tous les arts l’ont aujourd’hui sur les nôtres. […] « Les Romains eurent le même sort que les Grecs. […] Les érudits en antiquité prétendent que ce fut d’un nommé Andron, Sicilien, que les Grecs en reçurent les premieres leçons. […] Groslei, on fit des efforts pour agir à la Grecque & à la Romaine.

226. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Passionnés pour les chef-d’œuvres d’Echyle, de Sophocle et d’Euripide, enthousiastes des productions d’Aristophane et de Ménandre, dont Plaute et Térence se sont appropriés les beautés pour en enrichir le théâtre de Rome, les Grecs avaient, il est vrai, une autre opinion à l’égard de ceux qui se livraient spécialement aux jeux de la scène ; mais il est évident qu’elle prenait sa source ou dans cet amour de la liberté qui n’admettait ni frein ni tempérament, ou dans l’usage que suivirent assez longtemps les auteurs dramatiques de jouer eux-mêmes les pièces qu’ils avaient composées. […] On en peut juger par ce que nous lisons dans le théâtre des Grecs au sujet d’Aristophane. […] Car, qui pouvait ne pas accabler d’un souverain mépris, des hommes qui, dans l’oubli de toute justice et de toute pudeur, avaient eu le front d’attaquer Socrate en plein théâtre, de le couvrir de ridicule et d’opprobre dans la trop fameuse et trop funeste comédie des Nuées, de démentir impudemment jusqu’à la foi de l’oracle qui l’avait déclaré le plus sage des Grecs, enfin de le livrer, pour ainsi dire, aux mains de ses aveugles bourreaux, dont l’assassinat judiciaire dut à jamais flétrir le théâtre, et avertir la postérité du danger réel de son influence : tant la vérité de ces maximes est incontestable. […] C’est cette maxime dangereuse qui mit le feu dans Athènes, et força le gouvernement effrayé à mettre un frein à la licence des poètes qui, plus mesurés et moins hardis, donnèrent naissance au second age de la comédie chez les Grecs. […] Les Grecs et les Romains avaient des temps marqués pour ouvrir les jeux de la scène.

227. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

Iconomanie, est un mot composé de deux mots, Icon, qui en Grec signifie image, & manie, c’est-à-dire, goût excessif ; passion extrême, espece de fureur, pour quelque chose.

228. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Pour la Tragi-comédie, elle a été inconnue aux Grecs; et c'est aux Romains et à ceux qui les ont suivis, qu'il en faut attribuer et l'invention et le progrès.

229. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

.), soit à ceux qui sont le fruit d’un mariage permis dans l’Eglise Grecque, selon les canons rapportés par Balzamon, pag. 386.

230. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

, mais seulement les spectacles qui représentaient les Fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles ? 

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