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328. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

On y chante des airs qui ne tendent pour l’ordinaire qu’à allumer un feu qui ne brûle déja que trop, & que la foi nous oblige d’éteindre ; les jeunes gens de l’un & de l’autre sexe s’y assemblent & s’y placent confusément ; les filles & les femmes y vont pour voir & pour estre vûës ; les Chantres n’y sont pas des mieux réglez dans leurs mœurs, ni les Chanteuses des plus modestes dans leurs habits ; on y passe un temps considerable qu’on pourroit emploïer plus utilement ; enfin on n’y cherche que le plaisir pour le plaisir & que le divertissement pour le divertissement. […] Secondement, parce que le plaisir & le divertissement que l’on y prend ne s’accorde nullement avec ces paroles de Tertulliena : C’est une grande sensualité à des Chrêtiens « de chercher leurs plaisirs en ce monde, ou plûtôt c’est une étrange manie de considerer comme un véritable plaisir les voluptez de ce siecle. […] Ils voïent & ils connoissent tout le monde, sans estre vûs ni connus de personne ; semblables en cela aux petits enfans qui se sont une grande joïe de s’imaginer, quand ils se cachent le visage de leurs mains, qu’on ne les voit point, & que cependant on les cherche.

329. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Quand dans une question quelconque, on a établi un principe vrai ou supposé tel, toutes les questions qui naissent de la premiere, doivent se résoudre par le principe établi au commencement ; cette méthode synthétique de chercher la vérité a l’avantage de fixer l’attention du Lecteur, & de l’empêcher de s’égarer dans les diverses routes qui conduisent à cette recherche, en lui remettant sans cesse devant les yeux le point d’où il est parti.

330. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Tous les Peintres ont, comme on sait, un goût & des manieres qui leur sont propres, & tous cherchent à plaire à leur nation, sur-tout quand ils travaillent directement pour elle.

331. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

Acharnées bassement les unes contre les autres, elles ne cherchent qu’à s’entre-détruire.

332. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170

La dépravation n’y fut jamais plus grande que pendant la peste, au lieu de la craindre, on alloit la chercher par le crime, avec les femmes pestiférées, & on se donnoit par le même coup une double mort, du corps & de l’ame, jusques dans les hôpitaux des pestiférés, les femmes mourantes n’étoient pas en sureté dans leur lit ; les hommes ne l’étoient pas davantage, il venoit des femmes de la ville leur offrir le crime, & les malades entr’eux ayant la mort dans le sein, se portoient & recevoient de nouveaux coups.

333. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Cette mauvaise pratique vient de ce que le commun du monde veut être trompé partout où il cherche les injustes passe-temps, et que la corruption le porte à ce qui est plus défendu.

334. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Pour apaiser la sévérité de M. l’archevêque de Rouen envers les fidèles que son mandement veut réprouver, en fulminant contre eux, et sans l’aveu du Gouvernement, une pénalité dont les effets deviendraient inévitablement civils, nous lui adresserons les propres paroles du garde des sceaux de Montholon 13 qui, au nom du roi et des Etats-Généraux de Blois, tenus le 16 octobre 1588, dit au clergé : Avant de chercher à réformer les autres, commencez par vous réformer vous-mêmes.

335. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Elle cherche Renaud : la rage est dans son cœur ; Ce Renaud, qui bientôt doit être son vainqueur, Est l’objet détesté que poursuit sa vengeance : La cruelle avec joie essayant sa puissance, D’un coup de sa baguette éléve, anéantit ; L’Enfer, les Élémens, et le Jour et la Nuit A ses ordres soumis respirent sa tendresse, Ou servent en courroux sa fureur vengeresse.

336. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Vous avez assez d’ennemis ; pourquoi en chercher de nouveaux ?

337. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Mais la malignité a trop de charmes : on chercha à éluder la loi. […] On sçait que la Grece subjuguée par l’Italie, en triompha à son tour par les arts ; enfin les Romains commencerent à chercher ce qu’il y avoit de beau dans Sophocle, Thespis & Æschyle 11. […] Il est à observer que peu de temps après la prise de Constantinople, vers l’an 1453, quelques Grecs fugitifs vinrent chercher un asyle en Italie. […] Nos Drames ne pourroient tout au plus être comparés qu’avec ceux du plus mauvais âge de l’antiquité, c’est-à-dire avec ceux où, comme de notre temps on ne cherchoit qu’à flatter les sens des Spectateurs, qu’à amollir l’ame, & qu’à corrompre les mœurs.

338. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Mais ce n’est pas à mauvaise intention qu’on va aux Spectacles : on n’y cherche qu’une honnête récréation. […] Or si l’on représente des défauts qui surpassent de beaucoup les nôtres, au lieu de chercher à nous corriger, nous nous applaudissons de ce prétendu avantage ». […] Mais ce ne sont plus les Ténebres qu’on cherche à Long-Champ ; c’est le monde qui va chercher le monde, comme l’eau va toujours chercher l’eau, pour augmenter son courant. […] C’est ensuite un lieu de ralliement où l’on vient de toutes parts se chercher en foule, pour jouir du plaisir de voir & d’être vu, de se montrer & d’observer ». […] Est-ce là que Mentor auroit été chercher une épouse à Télémaque » ?

339. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

C’est donc l’honneur seul qui vous excite à chercher les moyens de vous assurer en toute manière l’estime générale, sans laquelle vous n’êtes pas satisfaite des applaudissements universels.

340. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Ce raisonnement se détruit assez de soi-même, et l’on voit bien que c’est chercher de fausses couleurs pour déguiser la vérité.

341. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

Et l’on dit qu’il n’en résulte que des préjugés : j’en conviens ; mais ces préjugés étant universels, il en faut chercher une cause universelle.

342. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Et quand il n’y auroit, ajoute Saint Augustin, que la rencontre de l’un & de l’autre sexe, sans parler de ces criminelles afféteries de femmes sans pudeur, qui par leurs airs languissants, leurs voix pénétrantes, leur action empoisonnée ne cherchent, selon l’expression de Saint Basile, qu’à vous percer, vous déchirer des traits des passions qu’elles représentent : sans tout cela, dis-je, quand il n’y auroit que la vue d’un sexe toujours dangereux, qui affecte de venir y montrer une beauté relevée par-tout ce que le faste & le luxe ont imaginé de plus enchanteur : ah ! […] Ici la joie éclate, ailleurs les larmes coulent ; & dans ces pieces qu’on nomme saintes, dans ces pieces où l’on ne cherche qu’à s’édifier & à s’instruire, Seigneur, vous le savez, si ces pleurs sont pour vous !

343. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Violento qui entend cette musique, s’élance, cherche le téméraire donneur d’aubades ; pendant ce tems-là, Inès, déguisée en homme, sort de la maison. […] Voulez vous que celle dont vous desirez de faire une bonne épouse et une bonne mere entende, seulement une fois, ces femmes, la lie de leur sexe, commenter à leur manière ces pièces dissolues, s’entretenir des ressources qu’elles ont été chercher au Mont-de-Piété, des dupes qui sont tombés ou qui tomberont dans leurs lacs, s’offrir au premier venu, conclure sans façon leur marché ?

344. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

L’apparition de Ninus dans Sémiramis, augmente la pompe du spectacle, & on ne peut trop louer l’Auteur de cette piéce de chercher quelques nouveaux moyens de reveiller l’attention & d’empêcher la Tragédie de tomber.

345. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216

J'ai demandé compte à ma mémoire de tout ce que j'avais lu ; j'ai rappelé toutes mes vieilles idées, et j'ai cherché dans tous les Livres qui me sont tombés sous la main, et je n'ai rien trouvé qui ne m'ait fait connaître clairement que les Acteurs du Poème Dramatique ont toujours été maintenus dans tous les droits et les honneurs de la République Romaine, et que les Scéniques seulement, les Histrions, les Mimes et les Bateleurs exerçant l'art de bouffonner, ont été marqués de cette infamie, qui fait soulever tant de gens par ignorance ou par scrupule contre le Théâtre.

346. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

On regarde avec pitié tous ces Directeurs incommodes qui condamnent les spectacles et les bals ; on n’oublie rien pour les faire passer pour des esprits vains et fâcheux, qui ne cherchent qu’à se distinguer par d’austères singularités, et qui aiment à se faire un nom aux dépens des âmes simples et trop crédules.

347. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Pompée dont l’esprit populaire et magnifique cherchait toutes les occasions de plaire à ses Concitoyens, fit bâtir une galerie publique, où il mit de si riches embellissements, que l’Orateur Romain lui a voulu donner place dans ses ouvrages pour en conserver la mémoire. […] Ambroise ne parle point de la danse, que comme du dernier aiguillon de la vie licencieuse : elle se plaît dans les festins somptueux, elle se divertit volontiers dans les jardins de plaisir, elle cherche les douces et agréables compagnies, mais le plus dangereux de ces appas, c’est la danse, qui fait la grande et la plus universelle corruption de la jeunesse. […] Ceux qui aiment la licence cherchent des lieux à l’écart ; ils ne se produisent pas devant les meilleurs yeux de toute une ville. […] Ce n’est pas que nous manquions en nos jours de véritables objets de la bonne et de la mauvaise fortune : Pourquoi donc en aller chercher sur les théâtres ? […] Aussi à bien parler tout n’en vaut rien ; on ne cherche point d’être méconnu pour faire de bonnes actions, où il n’y a rien à craindre, il n’y a rien à cacher ; sitôt qu’on prend un voile quel qu’il soit, on témoigne ou qu’on se veut donner une licence qui ne doit point avoir d’approbation, ou qu’on se veut défendre d’une honte qu’on a méritée.

348. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Ce Laïc, tout rempli d’un zèle auquel je suis le premier à rendre hommage, a en conséquence pris la plume et cherché à me combattre.

349. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

Vous avez donc oublié aussi Nérestan, reprend Fatime ; la gloire qu’il s’acquît dans les combats contre les Sarasins, la liberté qu’il a obtenue sur sa parole, d’aller chercher nos rançons ?

350. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Mais toute la morale qui en résulte, c’est que le soin & l’attention à éloigner les jeunes gens des dangers du crime, ne servent qu’à leur en donner plus d’envie, & à leur faire chercher les moyens de se satisfaire.

351. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Hoc igitur dico & testificor in Domino, ut jam non ambuletis, sicut & gentes ambulant in vanitate sensûs sui  : Je vous dis avec l’Apôtre, & je vous conjure, mes Frères, par le Seigneur, de laisser toutes ces folies, & de ne plus vivre comme les gentils qui suivent dans leur conduite la vanité de leurs pensées : enchantés des vaines apparences du Monde, ils ne cherchent qu’à remplir le vuide de leur cœur par des objets qui les amusent & les divertissent.

352. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Vous cherchez de l’amusement aux Spectacles, & c’est une mort spirituelle que vous y rencontrez.

353. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Trouvez-en un parmi les amateurs, qui les fréquente ; vous aurez beau, comme dit Diogéne la lanterne à la main, chercher ce mortel heureux sur le théatre, il n’y fut, il n’y sera jamais ; il cesseroit bien-tôt de l’être.

354. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Ces réflexions vous confondent ; ce n’est pas votre confusion, c’est votre correction & votre salut que je cherche.

355. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Jésus-Christ est notre objet et notre terme, le seul digne de nous ; méprisons tout le reste, pour ne nous occuper que de lui : « Ad Christum oculos dirige, averte à spectaculis et omni sæculari pompa. » Cherchez des plaisirs plus purs et de plus beaux spectacles : le ciel et la terre vous en offriront ; l’éclat de ces astres, qui perce les sombres ténèbres de la nuit ; cette vaste mer et ses abîmes, cette terre et l’émail de ses campagnes, les innombrables troupeaux qui la couvrent ; la variété du plumage, la douceur du ramage de ses oiseaux ; tout l’univers, théâtre de la puissance divine, ne vaut-il pas les fragiles et dangereuses décorations d’une scène criminelle, qui loin de vous satisfaire, ne peut que troubler le repos de votre vie par les justes remords qu’elle fait naître ?

356. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

Cherchez jugement ou justice, tirez d’ennui celui qui souffre par envie, faites droit à l’orphelin, et justice à la veuve, et puis venez disputer et vous plaindre de moiChap. 33 Esaïe.

357. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Il serait bon de contenir aussi dans des bornes plus resserrées les donneurs indiscrets de leçons de précaution, qui vont chercher dans les espaces imaginaires des subtilités, des manœuvres, des vices, des perfidies, des crimes sans noms, sans exemples, ou très-rares, inconnus à la multitude, pour avertir tout le monde dramatiquement qu’il ne faut pas les commettre, ou s’en laisser atteindre ; ce qui n’empêche pas, ou plutôt, ce qui fait, comme je l’ai dit, que les méchants en profitent pour désoler les bons par des moyens nouveaux que les uns n’auraient jamais trouvés, et dont les autres n’auraient jamais eu rien à craindre sans cette fatale précaution. […] Mais le plus grand, le meilleur moyen de réformation serait que les auteurs dramatiques, qui ont l’air depuis Molière à ces poltrons qui poursuivent des ennemis en fuite, ou cachés, et n’osent attaquer ceux qui font volte-face, fussent bien convaincus, enfin, qu’au lieu de harceler sans cessé directement ou indirectement les deux premières écoles, ils feraient beaucoup mieux de déployer leur talent et concerter leurs efforts avec ceux du reste de ces écoles, contre la dernière, jusqu’à ce qu’ils soient parvenus, sinon à la détruire, à l’affaiblir, ou la décrier au point que ses disciples, poursuivis, désarçonnés à leur tour et abandonnés surtout de leurs hommes marquants, qui leur servent d’autorité et de point de ralliement (ce qui doit être aujourd’hui un résultat de l’exemple seul de notre vertueux roi), soient forcés enfin, contre l’ordinaire, de chercher une retraite, d’aller se cacher dans la seconde école, d’où il sera ensuite d’autant plus raisonnable d’espérer pouvoir les diriger vers la première, qu’il n’y aura plus à choisir alors entre se réformer et se livrer à de plus grands excès.

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