Vous en conviendrez si vous voulez ; mais il n’en sera pas moins vrai que les femmes sont plus vertueuses, plus attentives aux devoirs de la Religion et de la société, plus douces, plus soumises, plus compatissantes, plus patientes, plus sobres que les hommes en général : elles ont des vices et des défauts, j’en conviens ; mais elles n’en ont aucun que nous n’ayons comme elles, et nous en avons d’horribles que nous n’osons leur reprocher. […] C’est rendre seulement justice aux hommes et leur apprendre, ce qui n’est que trop vrai que les femmes qu’ils méprisent sont plus estimables qu’eux.
Un esprit qui n’est pas versé dans l’Ecriture, et qui s’en occupe rarement, qui n’en fait pas ses plus chastes délices, s’y trouve étranger partout. « Les choses les plus riches lui paraissent vides, et il passe sans s’en apercevoir ce qui lui en aurait donné la vraie intelligence S. […] Quoiqu’ils fassent, la Comédie sera toujours regardée par les vrais Chrétiens, comme un lieu contagieux, où la plupart des jeunes gens vont puiser la corruption du cœur, et quelque apparence de piété qu’aient les pièces de Théâtre, on sera toujours en droit de renouveler la délibération du Parlement de Paris sous François I. en 1541. où les pièces de dévotion qu’on jouait alors sont interdites ; « parce que les Auteurs de ces pièces jouant pour le gain, ils devaient passer pour Histrions, Joculateurs ou Bateleurs ; que les assemblées de ces jeux donnaient lieu à des parties ou assignations d’adultère et de fornication, et que cela fait dépenser de l’argent mal à propos aux Bourgeois et aux Artisans de la Ville.
Il est vrai que nous ne trouvons pas dans la sainte Ecriture cette défense en termes exprès: vous n'irez point au Cirque, vous n'assisterez point aux Comédies, vous ne serez point spectateurs des combats des Athlètes, ou des Gladiateurs: comme il est dit en termes formels.