Mais après qu’ils eurent vaincu les Carthaginois et qu’ils se furent enrichis des dépouilles de la Grèce, ils vécurent dans le luxe ; ils perdirent également le courage de l’âme et la force du corps, ils se divisèrent bientôt en différentes parties pour trouver de quoi contenter leurs passions.
Nous vivons aussi sans appréhension par la grâce que sa bonté nous a faite, et jugeons de la félicité qui nous attend par l’assurance qu’il nous en a donné lui-même en conversant parmi nous.
Ne pouvons-nous vivre sans quelque plaisir, nous dont le plus grand plaisir doit être de cesser de vivre ? […] Le mépris même de la volupté, fouler aux pieds les Dieux des nations, chasser les démons, opérer des guérisons miraculeuses, être instruit de nos mystères, vivre uni à Dieu ; voilà les délices, les spectacles des Chrétiens, ils sont saints, perpétuels, accordés gratuitement.