Ils répandent un nouvel agrément sur la Parure, & font vivre une foule d’ouvriers.
C’est de cette récréation folle, et déréglée que parle Job, lorsqu’il dit, expliquant la conduite, et la manière de vivre des pécheurs, « qu’ils se réjouissent au son du Tambour, et des autres Instruments, et qu’après cette vaine et courte joie ils se précipitent dans les enfers en un moment ».
Il ne pouvait mieux exprimer l’effet de ces réjouissances, qu’en disant qu’elles donnent entrée « à une troupe de vices » : ce n’est rien, pour ainsi dire, en particulier ; et s’il y fallait remarquer précisément ce qui est mauvais, souvent on aurait peine à le faire : c’est le tout qui est dangereux ; c’est qu’on y trouve d’imperceptibles insinuations, des sentiments faibles et vicieux ; qu’on y donne un secret appât à cette intime disposition qui ramollit l’âme et ouvre le cœur à tout le sensible : on ne sait pas bien ce qu’on veut, mais enfin on veut vivre de la vie des sens et dans un spectacle où l’on n’est assemblé que pour le plaisir ; on est disposé du côté des acteurs à employer tout ce qui en donne et du côté des spectateurs à le recevoir.