Il faut icy combattre les vices de la mesme sorte, & couurir vn dessein courageux sous vne apparence effeminée.
On regardait ce Poète comme un homme qui devait servir à régler les mœurs, à corriger le vice ; c’est ce qui est fort bien exprimé dans son Epitaphe. […] Car, où est-ce qu’on trouve ces trois vices plus rassemblés qu’au Théâtre ? […] Les Histoires Tragiques nuisent par le récit qu’on y fait des parricides ou autres vices des grands. […] : « O que la Poésie est une admirable réformatrice des mœurs, elle met dans l’assemblée des Dieux, l’amour, auteur du vice et de la légèreté. Je parle, poursuit-il, de la Comédie, qui cesserait bientôt, si elle n’était remplie des vices que les hommes aiment.
Concile de Carthage tenu l’an 398, condamne pareillement les Spectacles, & ménace d’Excommunication2 quiconque désertant l’assemblée des fidéles un jour de Fête, va contenter sa curiosité dans l’Amphithéâtre, quoique ce Canon ne sévisse pas directement contre les Comédiens, il n’a pas laissé d’y supposer un vice, en tenant leurs Spectacles pour un amusement incompatible avec le Service divin.