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31. (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142

Ne dites point avec saint Augustin, qui amat periculum, in illo peribit  : car ce danger ne peut rien sur un homme sensé, qui, débarrassé du joug des passions, porte au spectacle un esprit vertueux ; souvenez-vous enfin, Qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. […] Le Misantrope, le Méchant, Esope à la cour, la Métromanie, la surprise de l’Amour, l’Enfant prodigue, le Préjugé vaincu, Mélanide, le Glorieux, Cénie, & tant d’autres, dont les noms me sont échappés, sont toutes pièces où l’on ne rencontre point la moindre équivoque ; enfin, Monsieur, au spectacle, comme partout ailleurs, Pour être vertueux on n’a qu’à le vouloir.

32. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62

L’amour propre fait sentir aux plus méchants la nécessité de paroître vertueux. […] Car on sçait que le même Acteur représente les personnages vertueux & ceux qui ne le sont pas.

33. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141

Quand ce Philosophe recommande aux Poètes, que les Héros de leurs Pièces ayent des mœurs, il ne veut point recommander qu’on ait soin de les rendre sages, vertueux ; mais qu’on les fasse parler selon l’Histoire, ou de la manière qu’ils se présentent d’abord dans un Poème.

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