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502. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Celles de Sophocle et d’Euripide ont toujours été les plus goûtées, et l’on ne peut douter qu’on n’y trouve le crime puni et la vertu louée. […] Nous ne saurions monter plus haut qu’au temps de Caius : Ce Prince était haï de toutes les personnes qui aimaient la vertu, et n’était aimé que par le peuple et les personnes vicieuses, à cause des spectacles qu’il aimait et qu’il donnait. […] Et si jusqu’ici nous avons eu tant de peine à conserver par des exercices honnêtes, un peu de pudeur, de retenue et de modestie, comment sera-t-il possible de résister à tant de pièges tendus à ces vertus ? […] Quelquefois ils déclamaient agréablement les exploits des Héros, ou les chantaient, jouant en même temps du violon ou de quelque autre instrument, excitant ainsi à la vertu ceux qui les écoutaient. […] Que les gens du monde ne peuvent s’empêcher de louer ceux qui ne vont pas à la Comédie : Qu’ils seraient scandalisés d’y voir des personnes qui font profession de vertu ; et qu’on regarde communément la Comédie comme un lieu, où la Religion n’a que faire, et où l’on se moquerait d’un homme, qui trouverait à redire aux libertés que les jeunes gens s’y donnent.

503. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

« Il ne faut pas que les Fidèles les fréquentent, c'est blasphémer le Nom de Dieu qui les défend, c'est honorer ces Dieux abominables, c'est-à-dire, les Démons qui les demandent ; et qui par un effet de leur malice y veulent des Sacrifices, où l'on fait mourir plus de Vertus que de Victimes. » Et quand Saint ChrysostomeHomil. 23 in eos qui Novil, observ.

504. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Oui, mes frères, c'est le Démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces Jeux pour attirer à lui les soldats de Jésus-Christ et pour relâcher toute la vigueur, et comme les nerfs de leur vertu, c'est pour ce sujet qu'il a fait dresser des Théâtres dans les places publiques, et qu'exerçant et formant lui-même ces bouffons, il s'en sert comme d'une peste dont il infecte toute la vie.

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