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67. (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4

***  Ici vient se mêler un héros dans nos Scènes, Qui, par son ton superbe, ébranle tous les cœurs, Et nous fait, bien souvent, répandre bien des pleurs : Il semble avoir en main de l’Empire les rênes. ***  Et là de grands Danseurs formés dès leurs bas âges, Viennent vous délasser, varier vos plaisirs ; Et tous unis ensemble ont les mêmes désirs : Tous veulent mériter l’honneur de vos suffrages.

68. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Après un certain intervalle viennent : « 24.  […] Elle marche dans le même ordre qu’elle y est venue, et étant arrivée dans la métropole, avec ses tambours et symphonie, elle borde la haie au parlement, jusqu’à la porte du chœur, après quoi elle se retire ; « 38. […] La fête des fous à Besançon avait cela de particulier, qu’elle était suivie de plusieurs cavalcades, qui se chargeaient d’injures mutuellement, et même poussaient les choses quelquefois jusqu’à en venir aux mains. […] Quand les cavalcades des différentes églises se rencontraient, elles se chantaient pouilleaf, et l’on en est venu quelquefois aux mains. […] Ils s’adressèrent à quelques personnes qui les protégeaient, et les firent venir aux matines.

69. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Il ne sert de rien à l’Auteur de dire, que tout le scandale qui se trouve à la Comédie, est un scandale passif, et non pas actif, sur le vain prétexte, qu’on n’oblige personne d’y venir. […] Les Saints Pères qui sont venus après, se sont conduits par son esprit : ils n’ont point empêché qu’on allât dans les Bains et dans les Jardins où il y avait des Idoles. […] D’où vient cela, sinon d’une étrange maladie d’esprit ? […] Quatre ans aprés, d’autres Comédiens étant encore venus à Paris, le Parlement leur défendit de jouer, à peine d’amende arbitraire, et de punition corporelle. […] Je ne crois pas que cette pensée lui soit venue dans l’esprit.

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