» Or dans la pensée d’un ancien Auteur parmi les ouvrages de saint Augustin ; par les pompes du diable, on doit entendre les vanités du siècle et tout ce qui peut exciter au-dedans de l’homme l’ambition, et les mauvais désirs de la chair. […] L’on objecte que saint Bernard dans un de ses Ouvrages, traite les Spectacles de vanité seulement57. […] Il ne s’ensuit donc pas que saint Bernard, pour n’avoir pas souhaité plus de mal à ceux qui assistent aux Comédies, qu’une soif ardente de courir toujours après, n’y ait trouvé qu’une simple vanité, comme les défenseurs de la Comédie le prétendent. […] C’est donc pour cela que les Spectacles ont été introduits avec mille autres apprentissages de vanité, dans lesquels on trouve une espèce d’occupation bien plus pernicieuse qu’une entière oisiveté, il valait bien mieux demeurer oisif que de s’occuper d’une manière honteuse ». […] » Ce que l’on ne peut point appliquer à ce qui n’est qu’une simple vanité ou qui ne fait qu’éloigner de la perfection Chrétienne.
Entretien second De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. […] Elle a condamné les dances & les spectacles en détruisant l’Idolatrie, qui les avoit enfanté, & qui a mis au jour tous ces monstres de vanité & de dissolution.
Ce qu’on appelle les belles passions, sont la honte de la nature raisonnable, l’empire d’une fragile & fausse beauté ; & cette tyrannie qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe, dégrade la dignité de l’autre, & asservit l’un & l’autre au régne des sens.