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235. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Indépendamment de la religion & de la pudeur naturelle qui en firent toujours un devoir, la honte d’une telle situation feroit rougir l’humanité, trahiroit la pruderie, alarmeroit la vertu, dégraderoit la dignité, deconcerteroit l’orgueil, les besoins, les infirmités, le travail, la propreté, l’intempérie des saisons, l’aiguillon des insectes, &c. en feroient une nécessité, & la vanité se feroit un intérêt d’en relever l’éclat, & d’en cacher les difformités par la parure ; & que deviendroient alors les minces titres de ceux dont quelques aunes d’étoffe font la grandeur & le mérite ?

236. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Ce ne sont pas au moins ceux qui fréquentent les spectacles qui ont besoin de se délasser de leurs travaux ; ils ne font rien de toute la journée ; la toilette, les repas, le jeu, le cercle ; voilà de grandes fatigues.

237. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Cet homme ou cette femme, dont l’ame a été échauffée par des tableaux licencieux et s’est remplie de sornettes, ne peut guères s’intéresser aux soins du ménage, au travail du bureau, du comptoir, du magasin, de l’attelier ; que sais-je, d’un emploi quelconque, qui soit fastidieux et assujettissant ; le corps languit à la besogne, l’esprit est aux boulevards.

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