A l’égard des Tragiques Grecs il n’y a rien à espérer d’eux en faveur du Jupiter Anglais. […] Les emportements tragiques de Térée et de Thyeste sont à notre sens, de véritables extravagances.
Mais le Parnasse Florentin prit tout au tragique ; il se livra à son ressentiment, comme quelques années après le Cardinal de Richelieu se livra à la jalousie contre Corneille, en faisant censurer le Cid.
Phèdre est peut-être le seul ouvrage de ce grand homme, où l’amour soit vraiment terrible et tragique ; encore y est-il défiguré par l’intrigue obscure d’Hippolyte et d’Aricie.