Je dis le premier, car tout le monde doit sentir que des Romans en dialogue sur des faits très-peu importans, ou traités avec l’esprit de la servitude, ne sauroient s’appeler des Tragédies Nationales ; & les Personnes un peu lettrées n’ignorent pas qu’on avoit fait, il y a plus d’un siècle, des tentatives en ce genre.
Aujourd’hui cet ouvrage est inconnu, on a fait tant de progrés dans les sciences, que ce qui étoit alors un problème, est devenu une vérité ou une erreur connue de tout le monde ; il semble qu’il a voulu amuser le public & faire montre de son esprit par des paradoxes où il traite le pour & le contre.
Celui-ci, comme tout le monde sait (& nous l’avons marqué ailleurs), très-licencieux.