Elle se retire avec la Fille dont est question, nommée Mariane, et le Frère de cette fille nommé Damis, après être tombés d’accord tous ensemble que le frère de la Dame pressera son mari pour avoir de lui une dernière réponse sur le mariage. […] C’est peut-être une adresse de l’auteur de ne l’avoir pas fait voir plus tôt, mais seulement quand l’action est échauffée ; car un caractère de cette force tomberait, s’il paraissait sans faire d’abord un jeu digne de lui ; ce qui ne se pouvait que dans le fort de l’action. […] Le Bigot répond à cela que « s’il se rend facile à ses pieux desseins, c’est de peur que ce bien ne tombât en de mauvaises mains ». […] Il faut être bien enragé contre Molière, pour tomber dans un égarement si visible ; et il n’est point de si chétif lieu commun, où l’ardeur de critiquer et de mordre ne se puisse retrancher, après avoir osé faire son fort d’une si misérable et si ridicule défense.
C’est pour cela que bien loin de cacher le péché de David, on le publie même dans l’Église à cause de sa pénitence ; afin que ceux qui ne sont pas encore tombés, l’écoutent de peur de tomber : et que ceux qui sont déjà tombés, l’écoutent pour se relever. […] Il vaudrait mieux être tout à fait ignorant, que demi-savant ; parce que l’ignorance fait qu’on se défie de soi-même, et qu’on prend conseil ; au lieu qu’une science imparfaite, et superficielle ne sert qu’à remplir l’esprit d’une vaine présomption, qui fait que pensant savoir ce qu’on ne sait point, on tombe à chaque pas dans l’erreur. […] : « Pourquoi nous qui devons être avec Jésus-Christ, qui sommes certains de la vérité de ses promesses, n’aurions-nous pas de joie, lorsqu’il nous appelle à lui ; et qu’il nous va mettre dans une sûreté parfaite de ne tomber jamais en la puissance du Démon ? […] Et les Censures, dit-il, dont l’Eglise a frappé les Histrions, et les Scéniques, et l’infamie dont les Lois Civiles les ont notées, ne tombent point sur les Acteurs de Comédies, et de Tragédies. […] , quelque reste des coutumes du paganisme, qu’il soit arraché, qu’il soit rejeté avec mépris. » Ces défenses de l’Eglise tombent sur la Comédie, puisque nous y voyons encore aujourd’hui, à la honte du Christianisme, la plupart de ces restes de la Superstition païenne que les Conciles interdisent avec tant de sévérité.
Cette différence suffit donc pour faire tomber l’objection.