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67. (1775) Voyage en Italie pp. 206-208

Si on avait laissé l’homme dans le chemin de la Nature, occupé journellement de la culture de la terre, qui fournit enfin à tous les vrais besoins, amusé alors, délassé par des plaisirs simples, il n’aurait pas eu besoin de l’art pour son bonheur.

68. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350

Ces ecclésiastiques sont bien nés sujets du roi, et soumis comme les autres à la loi commune, mais il ne faut pas oublier qu’ils tiennent aussi à un autre chef suprême, au souverain pontife, qui, par la nature de sa dignité, l’éclat de ses fonctions de vicaire de Jésus-Christ sur la terre, prétend à une supériorité directe sur les rois.

69. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

.° Que signifient cette vie austere, retirée, inaccessible au monde, ces murs qui retentissent de gémissemens, & qui les tiennent ensevelis, inconnus à toute la terre (la clôture religieuse qu’on veut rendre odieuse) ? […] On fermoit aussi-tôt la tombe avec de grosses pierres qu’on couvroit d’un monceau de terre. […] En voici quelques-unes : Son œil (de Vesta) toujours ouvert ne connoît ni le temps, ni bornes, ni distance, & perce également l’épaisseur de la terre & le cristal des airs. […] On le fait ridiculement creuser la terre, comme le mineur : & où aboutira ce souterrain ?

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