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204. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Les Admirateurs outrés de Rameau devraient bien faire cette réfléxion : Lully créa le Spectacle lyrique en France ; son seul génie le soutint : peut-on s’empêcher d’estimer les talents qui s’élèvent, sans avoir aucun modèle à suivre ?

205. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Sujets à s’égarer, ainsi que les autres hommes, leurs plus fréquentes erreurs naissent de la jalousie de leurs rôles ; jalousie qui les aveugle, parce qu’ils sont sujets à confondre l’ambition déréglée avec l’émulation que produit l’amour du talent, mais ces querelles peu importantes n’étouffent point en eux les sentimens de l’humanité : ils s’imposent volontairement l’obligation de s’aider mutuellement.

206. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

N’est-il pas bien naturel, de ne pas aimer quelqu’un qui fait ce qu’il peut pour avilir nos talents, qui s’efforce ainsi de nous ôter les moyens de subsister ?

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