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278. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Qui n’aimeroit mieux lire une de ses pieces où il viole toutes les regles, que les productions de nos critiques modernes, où toutes les regles sont observées, & ses consolent du mauvais succès de leurs pieces, comme un médecin de la mort de ses patiens (ses malades), parce qu’il les a traités suivant les regles ?

279. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

C’est aux concerts de Baïf qu’on a obligation du prodigieux succès de notre musique : que Messeurs les Musiciens osent encore dédaigner les Poètes.

280. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Madame, Si vous m’ordonniez de vous écrire sur d’autres matières, et qui eussent plus de rapport à mon état, peut-être le ferais-je avec plus de succès ; ou si vous me laissiez la liberté de faire mon plan moi-même, et de choisir des sujets proportionnés à mon génie, et à mes connaissances, je travaillerais avec moins de gêne, et moins de contrainte, et je pourrais vous dire des choses plus raisonnables ; mais je vous avouerai sans façon, Madame, et sans honte, que je ne fais point de vers ; qu’il y a plus de quinze ans, que je n’ai vu le Théâtre, ni assisté à aucune Comédie ; je ne sais si c’est par scrupule, ou faute de goût pour les spectacles ; enfin je suis aussi mauvais Poète, que mauvais Historien, et je doute que je puisse m’acquitter, avec honneur, de ce que vous m’ordonnez.

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