que la comédie partage avec Dieu et avec l’office divin les jours de dimanche ; et l’autre où il abandonne à ce divertissement même « le temps de carême : encore, continue-t-il, que ce soit un temps consacré à la pénitence, un temps de larmes et de douleurs pour les chrétiens ; un temps, où, pour me servir des termes de l’écriture, la musique doit être importune, et auquel le spectacle et la comédie paraissent peu propres, et devraient ce semble être défendus. » Malgré toutes ces raisons, qu’il semble n’avoir proposées que pour passer par-dessus, malgré le texte de l’écriture dont il les soutient, il autorise l’abus de jouer les comédies durant ce saint temps.
Or, si nos Poëtes ne travaillent que pour ceux-ci, on peut leur abandonner leurs suffrages ; mais on sera toujours fondé à dire que l’amour, comme partie principale des Tragédies, est un foible moyen de soutenir sa grandeur. […] Ils feroient de plus grands efforts pour soutenir l’action théatrale, & ils y gagneroient, ainsi que le public.
« Le Poète doit être l’Auteur du Sujet encore plus que des Vers35. » Ces différens passages nous prouvent combien ont tort ceux qui soutiennent qu’il n’est point permis de rien changer à un Sujet vrai, qu’on approprie au Théâtre. […] Je le répète, la Vraisemblance est d’une nécessité absolue ; sans elle les Poèmes Dramatiques ne sauraient se soutenir : le genre du Théâtre si applaudi de nos jours, l’oblige sur-tout à ne jamais marcher qu’avec elle.