Ce que dit d’Aubignac me paraît fort sensé : « le Théâtre peut bien, sans doute, souffrir la musique, mais il faut que ce soit pour réveiller l’appétit & non pour le saouler ; il n’y a point de plaisir qui puisse rassasier sans dégoût ».
Nous avons aisément les mêmes secours, puisque nous pouvons dire aussi, De la fievre en silence elle souffre l’assaut.
Dans la situation où se trouve Polyeucte, lorsque, déterminé à souffrir le martyre pour la foi, il se voit arrêté par les prières de sa femme, et par les tendres efforts qu’elle fait pour l’en détourner ; quel sentiment ces critiques auraient-ils mis dans le cœur et dans la bouche d’un tel mari ?