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263. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

il prétend que c’est un mal nécessaire, qu’on les a souffertes pendant quatre cent ans ; qu’elles faisoient corps, étoient imposées aux taxes, avoient leurs Juges & leurs statuts, célébroient une fête, faisoient une procession solemnelle (l’édifiante procession !)  […] Il appelle Plutarque le Théologien du Paganisme, & lui fait dire, pour se moquer de l’enfer & du mariage : Vous qui ne vous mariez pas, vous êtes des impies que les démons attendent pour leur faire souffrir des peines éternelles au fond des enfers. […] Est-ce bien ménager l’honneur des Princes qui les ont soufferts, & l’honneur de l’Ecrivain qui les rapporte & les approuve ?

264. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Sa belle mère étoit une femme vaine, qui, quoique de la lie du peuple, tranchoit de la femme de qualité, & affectoit de dire avec un air de dignité : Si on excepte Moliere, je n’ai jamais pu souffrir que des gens de qualité. […] L’Ingénieur qui l’a construit, & le Gouverneur qui l’a souffert, ont si bien pris leurs mesures, que bien-loin de nuire à la défense de la Place, ils prétendent que ce bâtiment y forme un nouveau bastion, qui résistera au canon & aux bombes par les charmes tout-puissans des belles Fées qui en feront les délices. […] Le Gouverneur a eu beau se plaindre, y soutenir que les glacis du Château n’étoient pas du ressort du Parlement, comme il est vrai en bonnes règles de fortification, qu’on ne doit rien souffrir sur les glacis des forteresses, le Roi s’embarrassant peu de la compétence, a tiré un coup de canon contre le nouveau bastion qui l’a renversé.

265. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Pourquoi le souffre-t-elle ? […] Il n’eût pas été souffert à Londres, où cependant les Rois adorés le matin, sont des tyrans le soir.

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