« sex enim diebus fecit Dominus cœlum et terram, et mare, et omnia quæ in eis sunt ; et requievit in die septime : idcirco benedixit Dominus diei sabbati, et sanctificavit eum. » Nous devons donc en ces jours nous séparer des occupations temporelles, et qui regardent le Siècle ; pour nous occuper en Dieu, et aux choses spirituelles ; et c’est ce qu’on appelle sanctifier les Fêtes.
Car encore bien que par le refroidissement de la charité, et de la piété Chrétienne, les fidèles commencent maintenant à donner moins de temps à ces actions saintes, et à demeurer moins assemblés dans les lieux saints ; il est néanmoins constant, que suivant l’usage des siècles passés, et suivant la discipline ancienne de l’Eglise, les jours des Fêtes étaient presque entièrement occupés par les exercices spirituels qui se faisaient dans les Eglises.
du Fresny est une Comédie, à mon avis, des plus instructives : il ne s’agit que d’amour dans toute la Pièce, mais on n’y trouve aucune de ces Scènes de tendresse si communes dans les Comédies de ce siècle, et dont le poison est si dangereux pour la jeunesse, qui n’étant pas, ou ne voulant pas être sur ses gardes, l’avale à long traits : on n’y voit que l’excès de la passion.