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479. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

On veut faire croire que Molière avait seulement dessein d’inspirer du mépris, et de donner de l’horreur pour ceux qui font un trafic honteux de la dévotion ; et qui s’en servent pour procurer leur avancement dans le monde. […] Combien y en a-t-il qui se servent de ce masque, pour abuser le monde ?

480. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Dans le royaume de Golconde, il y a des milliers d’Actrices qui font à la fois deux métiers fort semblables, dont l’un est le fruit de l’autre ; après avoir joué la comédie, elles servent à satisfaire les passions qu’elles viennent d’exciter. […] Il représenta que ces sortes de divertissements étaient inutiles, et ne servaient qu’à entretenir la mollesse et l’oisiveté.

481. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Mais quand Moliere auroit été innocent jusqu’alors n’auroit-il pas cessé de l’être dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu vouloit bien se servir de lui pour corriger un vice répandu par toute l’Eglise, & dont la réformation n’est peut-être pas même reservée à des Conciles entiers ?

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