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406. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Mais on ne peut jamais s’asseurer sur le vent, l’halene manque, les poulmons s’epaisissent, l’estomac se fatigue, & enfin, on sent une notable difference de la fin & des commencemens, & on n’y trouve plus de justesse. […] Ie n’en diray qu’un seul mot en passant, Que la Dance qu’on nomme la belle, qui consiste en simples demarches, à bien observer le pas, & à garder des temps reguliers & justes, est toûjours plus majestueuse, & sent mieux sa personne de qualité, & ce qui vaut encore beaucoup mieux, la modestie & la vertu.

407. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Ceux qui jouent la Comédie, ceux qui l’autorisent par leurs Écrits, ou par leurs exemples, ne tombent-ils pas dans cette malédiction ; puisqu’ils sont cause qu’une infinité d’âmes tendres et faibles, sentent réveiller leurs passions, deviennent savantes dans le mal, et souvent s’y laissent emporter ? […] Le Spectateur déja attendri par les disgrâces des Amants, goûte avec plaisir l’espérance qu’il met dans ce Dieu, lequel enfin attiré par une Musique qui sent d’abord extrêmement la Guerre, mais qui dans la suite changeant et allongeant ses tons, devient toute semblable à celle que l’on entend dans les Églises Cathedrales quand on lève la redoutable Hostie.

408. (1648) Della cristiana moderazione del teatro. Detto la qualità delle Commedie pp. -272

Non è vero dolce in quel liquore, che si sente grato al palato, ma poi al cuore arreca la morte. […] L’anno 1640 un Sacerdote grave, e uomo di belle lettere e dotto nella Filosofia, e Teologia mi disse con molto sentimento di cuore così. « Io, pochi giorni sono, mi fermai, non so per qual sventura, a sentir un ragazzo in banco, il qual diceva sfacciatamente tante, e tali indegnità, che pareva una bocca del postribolo: e io me ne confusi: onde partito risolsi d’andarmi subito a confessare di due gravi errori : il primo di aver applicato l’animo ad udire quelle indegnità: il secondo di aver scandalizzato le persone, che mi conoscevano, e mi vedevano perder il tempo in attendere ad oggetti tanto sconvenevoli alla mia profession Ecclesiastica, e Sacerdotale. […] Ed io qui vi aggiungo in ordine al sentir la Donna l’autorità di S. […] Ribaldineria si fa sentir dicendo. […] Figliuoli diletti ponderate bene, quanto la vista delle Donne sia pericolosa: poiché questo Giovanetto, che mai per avanti non ne vide alcuna, solo per averle una sola volta vedute, si sente ardere tutto con fiamma di lascivo affetto.

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