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150. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48

[NDUL] Il semble bien que, même à Paris, le clergé fût moins sévère dans la pratique, puisque Molière avait un confesseur attitré et qu’il avait fait ses pâques l’année qui précéda sa mort ; et six jours avant son décès, il avait été, en compagnie d’une actrice de sa troupe, admis, à Saint-Sauveur, comme parrain d’une fille du comédien Beauchamp.

151. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190

L’Expérience a toujours fait connaître que le Théâtre est une très méchante école de la vertu ; et que les moyens que les Poètes semblent employer pour corriger les hommes de leurs vices, sont plus propres à les y entretenir, qu’à les en délivrera

152. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Que de questions je trouve à discuter dans celle que vous semblez résoudre ! […] C’en est assez, ce me semble, pour rendre Molière inexcusable. […] L’obstacle apparent qui semble éloigner cet objet, est au fond ce qui le rapproche. […] Il me semble que ce qui doit d’abord frapper tout Etranger entrant dans Genève, c’est l’air de vie et d’activité qu’il y voit régner. […] Aux Pâquis, aux Eaux-vives, le bruit et l’aspect des fabriques d’indienne et de toile peinte semblent vous transporter à Zurich.

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