Vous remarquerez qu’il n’y en a presque point qui ne soient pleines des médisances et des calomnies les plus atroces, et qui ne soient des satires sanglantes, où l’on n’épargne ni la Personne sacrée des Souverains, ni celle des Magistrats, ni celle des personnes les plus innocentes et les plus pieuses.
Il demande la dissolution de son mariage à l’Eglise, à qui seule il appartient de prononcer sur ce lien sacré. […] On fait honneur à Elizabeth d’avoir réprimé le luxe des hommes par quelque loi somptuaire ; car celui des femmes fut toujours sacré : il eût fallu se réformer elle-même, & ce ne fut jamais l’objet de son zele.
Il prouve son dire (car il est savant ce bon Curé) : Dans nos livres sacrés la céleste vengeance Confond deux fois des vœux la coupable imprudence (ces vœux ne sont donc pas seulement une témérité, mais un crime que la vengeance céleste punit). […] Crois-tu que de l’amour esclave déplorable, Quittant un feu sacré pour une ardeur coupable, Mon cœur dans ce lieu saint ait flatté ses désirs, Foit rougir ma vertu de ses lâches soupirs ?