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69. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Avec quel plaisir, avec quelle complaisance ne rappellent-ils pas ces temps de malheurs si agréables pour eux, qui leur rappellent que leurs devanciers faisaient trembler les rois ! […] Trois fois ils firent couler le sang de l’ami du peuple, du grand Henri IV ; et enfin un scélérat fanatisé par les doctrines régicides des jésuites, s’arma d’un poignard parricide et arracha la vie au meilleur des rois. […] L’ultramontanisme y a fait également tous ses efforts pour y exciter le désordre et la rébellion en armant l’épouse contre son royal époux, et le fils contre son père et son roi. […] Le pape lui-même, est dans la dépendance de ce roi des rois. […] Ne supposons donc pas que des rois seraient assez influencés et assez effrayés par l’impudence jésuitique, au point de se déterminer à enrichir de plus en plus l’autel aux dépens des sueurs du peuple, et ruiner l’Etat à coups de milliards.

70. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Le Roi voulut le voir. […] Les Conciles, les Peres, qui l’ont anathematisé, donnoient aux Rois de fort mauvaises leçons. On a eu tort de ne pas insérer des comédies dans le recueil des ordonnances de nos Rois. […] Il fut Surintendant de l’Académie de Musique & de la musique du Roi, avec quatre mille livres de pension, outre le casuel. […] Il porta le zele jusqu’à suivre les Missionnaires que le Roi envoya à Siam pour convertir les Infidelles.

71. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Le Roi des Ogres à la comédie Italienne, Hercule, Polipheme, les Titans, &c. […] Le Roi, qui admiroit tous les pas de la Comtesse, car alors on disoit comme aujourd’hui, Tous vos pas sont des sentimens, tous vos pas sont des graces, le Roi, avec l’empressement & la frivolité d’un amant, court le ramasser, & l’arbore à la boutonniere de son habit comme un monument de victoire, & le plus précieux des ornemens royaux. […] C’étoit alors le diademe des Rois. […] On n’approchoit les Rois que dans cet état d’humiliation. […] Rien dans l’origine de plus naturel & de plus simple que d’avoir fait exprès des souliers propres quand on a approché des autels, comme quand on entre chez le Roi.

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