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130. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Ce Théatre n’est pas fait pour des dieux & des héros ; ils n’y encore paru que pour être tournés en ridicule. […] Henri se rend ridicule dans cette commission : il fait acheter des grains pour en fournir aux Parisiens pendant le siége qu’il va former. […] La Henriade ressemble au Roland le furieux de l’Arioste : roman plein d’aventures ridicules & sans vraisemblance. […] Le monde tournoit sa modestie en ridicule : aveugle, il ne voyoit pas que, se moquer de la vertu, c’est exhaler l’odeur de la dépravation. […] Henri mit en œuvre toutes sortes de moyens, souvent ridicules, pour gagner la Princesse.

131. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185

Ainsi rien n’est ridicule comme ces Feux de la S.

132. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIV. Conséquences de la doctrine précédente. » pp. 136-137

Par tous ces principes des saints pères, sans examiner le degré de mal qu’il y a dans la comédie, ce qui dépend des circonstances particulières, on voit qu’il la faut ranger parmi les choses les plus dangereuses ; et en particulier on peut juger si les pères ou les saints docteurs qui les ont suivis, et Saint Thomas comme les autres, avec les règles sévères qu’on vient d’entendre de leur bouche, auraient pu souffrir les bouffonneries de nos théâtres, ni qu’un chrétien y fît le ridicule personnage de plaisant.

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