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420. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Le Journal cherche des couleurs pour diminuer la honte de cette chûte : Le public n’aime pas qu’on prévienne ses jugemens, il regarde ses décisions anticipées, comme un attentat sur ses droits, & une tentative pour soumettre son suffrage à l’autorité du petit nombre. […] Jamais quand il vous parle il ne regarde en face. […] Cela est faux : les paupieres s’ouvrent & se ferment, & ne s’élevent pas vers le ciel ; elles ne regardent pas.

421. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Brequigni découvrit tout ce qui regarde le Siege de Calais, & l’héroïsme tant vanté d’Eustache de S. […] Ce n’est pas tolérance, c’est indifférence de religion, qui les regarde toutes de même œil, dans une parfaite égalité. […] D’écarter toute idée de crime dans la résistance des Religionaires aux loix & aux décisions de l’Eglise, & en particulier dans les prédications, les assemblées & les fonctions qu’exercent les Ministres contre les ordres exprès du Roi, qu’on fait regarder comme une injuste tyrannie contre de saints Apôtres. 3°. 

422. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Ainsi cette sacrée Maxime de l’inviolable autorité de la Parole de Dieu, ne sert que d’ombre, pour la Théorique, demeure sus la langue pour le discours ; estimée de nul usage, comme une monnaie inutile fors qu’à conter et jeter ; ou comme un beau fruit, venu hors sa saison, qu’un chacun regarde et loue, mais personne n’en mange. […] Autol. li. 3 ea , qu’il ne leur était pas seulement permis de regarder les combats des gladiateurs, ni autres jeux des Païens, et qu’ils ne le pouvaient sans se polluer par cette contagion. […] Augustin, duquel a été parlé ci-dessuser  ; il me faudrait transcrire tout le sixième livre de son œuvre Du vrai jugement et providence de Dieu es, il y d éduit tous les inconvénients, qui accompagnent tels Jeux ; affirme, que les vices qui ailleurs sont séparés, se joignent ensemble ès Théâtres ; Que « ceux qui regardent ces portraits de paillardises, représentées au Théâtre paillardent entièrement en leur cœur ; paillardent non seulement en s’en retournant, mais aussi en y allant. »et Que « la conscience témoigne à un Chrétien, que Dieu les a en horreur, et exécration ; et que tout ainsi, qu ’il y est offens é, que le Diable y prend aussi plaisir : Que nul ne peut vanter de servir Dieu en l’Eglise, qui se montre si affectionné serviteur du Diable, en la saleté de ces jeux, et spectacles.

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