On propose ainsi en forme de question un mot de plusieurs sillabes.
Ce procès bien filé auroit amené des scènes très-vives & très-variées, avec d’autant plus de fondement, que bien loin de condamner brusquement comme on le suppose dans la piece avec une précipitation tout-à-fait opposée à l’équité & à la sagesse du Sénat, on faisoit à Rome une procédure très-longue & très-minutieuse, jusqu’à mettre à la question tous les esclaves des prévenus, plutôt pour les absoudre que pour les punir. […] Jamais il n’a été question de lui mettre un voile noir, qu’on ne connoissoit pas, & que l’Auteur est allé de son autorité emprunter de quelque Couvent. […] On met Dieu en contraste avec les parens : Il faut servir les Dieux, & chérir les parens, car il n’est pas question d’aimer Dieu.
S’il ne fallait que l’autorité pour décider cette question, une foule d’Ecrivains de tous les pays et de tous les siècles se réuniraient aisément pour accabler le théâtre de leurs anathèmes. […] 20 et 21), parlant à un grand politique, qui revit, corrigea et approuva son ouvrage, dit ces belles paroles, bien dignes d’elle : « Il n’est pas question dans les pièces de théâtre de satisfaire les libertins et les vicieux, qui ne font que rire des adultères et des incestes, et ne se soucient pas de voir violer les lois de la nature, pourvu qu’ils se divertissent ; les mauvais exemples sont contagieux, même sur le théâtre, les feintes représentations ne causent que trop de véritables crimes. […] « Il demeura quelque temps à réfléchir » (la question est délicate).