toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute de gens délicats, favorisant et soutenant les vices, et leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures, pour soutenir les vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux Spectacles publics pour se récréer (car la vigueur de la discipline ecclésiastique est tellement abâtardie et écouléed, et déchoit si fort de mal en pis, qu’il n’est plus jàe question d’excuser les péchés, ainsf de les approuver et avouer.)
Ce ne sera pas du moins à Paris, & c’est pourtant de celles qui s’y représentent qu’il est aujourd’huy question. […] Les Laïques ont toujours disputé sur la liberté qu’ils prétendent avoir d’assister à ces sortes de divertissements ; mais ce n’a jamais esté une question, s’ils doivent estre interdits aux gens d’Eglise.
Juvénal n’est pas supportable dans quelques-unes de ses Satires : souvent il coule de sa plume des traits si libres que c’est encore une question ; si l’état des mœurs de Rome, ou le reproche de ces mœurs, si le siècle d’alors ou le satirique du siècle étaient plus licencieux : ce Poète prêche le vice même contre lequel il devrait invectiver, et parle moins en nourrisson des Muses qu’en partisan de la débauche. […] Le Fourbe n’est pas épuisé, Cynthie, Personne de haut parage devient pensive ; et répond à la question qu’on lui fait sur sa rêverie.