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78. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Des femmes de qualité, et toutes celles qui ont un peu de pudeur auraient eu honte d’y paraître. […] Je renonce à tous ces gens de bien, J’en aurai désormais une horreur effroyable, Et m’en vais devenir pour eux pis qu’un diable. » Le discours que Molière met dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement selon les règles de la pudeur. […] Dorine y parle aussi d’une manière qui passe les bornes de la bienséance et de la pudeur.

79. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229

« Nous nous sommes séparés de votre Théâtre, parce que c'est un mystère d'impudicité, où rien n'est approuvé que ce que l'on condamne ailleurs ; et tout ce qu'il a de charmes pour plaire, ne vient que des gesticulations trop libres des Atellans, et des honteuses représentations des Mimes, où les femmes se font voir sans aucun reste de pudeur. » Aussi lors que Saint CyprienD.

80. (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194

Loin d’y garder les bienséances, la pudeur y était offensée par des postures infâmes et par des représentations que les gens les plus déréglés, s’ils ne sont pas de la lie du peuple, condamneraient eux-mêmes aujourd’hui.

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