Des femmes de qualité, et toutes celles qui ont un peu de pudeur auraient eu honte d’y paraître. […] Je renonce à tous ces gens de bien, J’en aurai désormais une horreur effroyable, Et m’en vais devenir pour eux pis qu’un diable. » Le discours que Molière met dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement selon les règles de la pudeur. […] Dorine y parle aussi d’une manière qui passe les bornes de la bienséance et de la pudeur.
« Nous nous sommes séparés de votre Théâtre, parce que c'est un mystère d'impudicité, où rien n'est approuvé que ce que l'on condamne ailleurs ; et tout ce qu'il a de charmes pour plaire, ne vient que des gesticulations trop libres des Atellans, et des honteuses représentations des Mimes, où les femmes se font voir sans aucun reste de pudeur. » Aussi lors que Saint CyprienD.
Loin d’y garder les bienséances, la pudeur y était offensée par des postures infâmes et par des représentations que les gens les plus déréglés, s’ils ne sont pas de la lie du peuple, condamneraient eux-mêmes aujourd’hui.