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156. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Quoi une sainte, pure comme un Ange, qui avait reçu de Dieu un esprit solide et une horreur extrême de tout ce qui blesse la pudeur faillit à se perdre sans retour, si Dieu ne l’eût regardée des yeux de sa miséricorde, et n’eût ouvert les siens sur l’abîme où elle se précipitait, et vous qui êtes plus faibles que des roseaux, plus fragiles que du verre, vous prétendez que vôtre chasteté ne court aucun risque en vous enivrant de ces folies.

157. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

L’auteur de ce livre anonyme, par un reste de pudeur sans doute, n’a pas osé compromettre son nom, craignant de lui faire partager l’infamie dont cette honteuse production sera à jamais flétrie.

158. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

C’est toujours Belphégor qui règne ; il ne forme pas à la vérité des armées bien fortes, ses traits, pris dans le carquois de l’amour, ne blessent que les cœurs, ne triomphent que de la vertu ; mais la campagne serait-elle tolérable, si on n’allait les recevoir et les lancer aux pieds d’une Actrice, où l’on trouve depuis long-temps l’innocence et la pudeur terrassées ?

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