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392. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Leur propre intérêt les obligeait donc à être circonspects,p. 44. […] Mais des Comédiens ne sont nullement propres a faire aux Chrétiens des leçons de morale, qui aillent à réformer leurs mœurs.

393. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

On voit bien dès là que vous êtes un Poète de Théâtre, et que vous défendez votre propre cause ; car vous auriez vu plus clair dans celle d’un autre, et vous n’auriez pas confondu deux choses qui sont aussi différentes que le bien et le mal. […] Ne voit-on pas que leurs ouvrages sont composés d’un mélange agréable d’intrigues, d’intérêts, de passions et de personnes, où ils ne considèrent point ce qui est véritable, mais seulement ce qui est propre pour toucher les spectateurs, et pour faire couler dans leurs cœurs des passions qui les empoisonnent de telle sorte, qu’ils s’oublient eux-mêmes, et qu’ils prennent un intérêt sensible dans des aventures imaginaires ?

394. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

les Acteurs et les Actrices sont-ils bien propres à représenter des Saints ? […] Un Athée dit ne pas croire en Dieu, un Déiste le suppose indifférent à sa propre gloire ; en se familiarisant si fort avec le Dieu des armées, montre-t-on plus de religion ?

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