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215. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Que ce soit là le sentiment de ce saint Prélat, la preuve en est claire ; car dans le même endroit où il parle en général de la Comédie, il veut qu’on avertisse les Princes et les Magistrats, afin qu’ils chassent les Comédiens de leurs terres et de l’étendue de leur Juridiction Ibid. tit. de histrionibus et mimis. […]  » , il emploiera les preuves dont se sont servis ces grands personnages ; savoir, Tertullien, Saint Cyprien Martyr, Salvien, et Saint Chrysostome. […] Il est évident que cela n’a pas besoin de preuves, que la représentation de la Comédie est bien plus vive, et fait beaucoup plus d’impression que celle d’un tableau ; et quand elle est jointe avec toutes les circonstances qui l’accompagnent, elle est bien plus dangereuse que ne serait une peinture.

216. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Une preuve de contradiction chez les Romains, sur le compte de leurs Comédiens, est que ceux qui jouoient dans les Piéces Attelanes, qui étoient des espéces d’in-promptu, n’étoient point notés, parce que les Citoyens eux-mêmes se plaisoient à s’en mêler.

217. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Malgré toutes les preuves qui démontrent évidemment le danger des spectacles, les partisans de la Comédie osent avancer, avec un ton d’assurance, que les Saints Peres ne l’ont jamais condamnée, & que le Chef de l’Eglise la tolere à Rome.

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