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294. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Richelieu, Cardinal, fait chercher en Provence tout ce qui reste des premiers Poètes Provençaux, 209. aimait passionnément la Poésie, 257 Rituels.

295. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Je parcourrai ensuite celles que mes premières réflexions n’auront pas combattues, mais sans me gêner à le faire par ordre ni par division. […]  » Il y a dans ce grand nombre de Pièces qu’on vient de récapituler, quelques vices qui, au premier aspect, paraissent plus réels et plus essentiellement contraires aux bonnes mœurs, comme le libertinage qu’on a prétendu attaquer dans le Festin de Pierre, l’hypocrisie dans le Tartuffe, l’avarice dans l’Avare. […] … … … … … « que les contorsions De tous ces grands faiseurs de protestations, Ces affables donneurs d’embrassades frivoles, Ces obligeants diseurs d’inutiles paroles, Qui de civilités avec tous font combat, Et traitent du même air l’honnête homme et le fat : Quel avantage a-t-on [dit le Misanthrope] qu’un homme vous caresse, Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous un éloge éclatant, Lorsqu’au premier faquin il court en faire autant ? […] Dans la troisième scène du premier acte : Arnolphe. […] Combien de jeunes gens, s’ils voulaient être sincères, avoueraient que sans le secours des spectacles, ils n’auraient pas si tôt perdu une certaine retenue qui tient en garde contre les premières atteintes de cette passion ; que c’est la Comédie qui leur en a développé tous les mystères ; que c’est là qu’ils ont pris leurs premières leçons de galanterie, et qu’ils y ont appris l’art de faire parler des feux, inspirés, il est vrai, par la nature ; mais que leur simplicité ne pénétrait pas, ou que leur timidité n’osait faire éclore.

296. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

« Il s’ensuit de ces premières observations, dit M. […] Il suffit d’étudier Corneille pour voir la révolution qui s’est faite dans l’art de la Tragédie, lorsqu’abandonnant les deux premiers genres, il y a substitué celui qui prend sa force pathétique et morale dans le combat des passions et dans les mœurs des personnages. […] Les inconvénients du luxe n’en sont pas moins réels ; mais attendez-vous des hommes qu’ils se bornent aux premiers besoins de la vie, tandis que les superfluités voluptueuses les sollicitent de toutes parts ? […] Je ne réponds point au premier article : j’ai fait voir que dans tout ce qui n’est pas d’institution naturelle, les bienséances dépendent de l’opinion. […] Milton est sublime dans les blasphèmes de Satan, et dans l’adoration de nos premiers Pères.

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