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179. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Un Prêtre au mariage de son frère, fut interdit par son Evêque, pour avoir porté des rubans de noces à la manche, & les Ecclésiastiques parens de ceux qui se battoient en duel portoient des cocardes, des rubans. […] Grégoire VII est le premier Pape qui ait osé dire que les Rois étoient ses vassaux & ses tributaires (jamais ni lui ni aucun Pape ne l’a dit), qu’il n’appartenoit qu’au Pape de porter les ornemens impériaux. […] Comme si pendant trois siecles que les Empereurs étoient idolâtres, & faisoient mourir les Papes, ils avoient pu porter ces ornemens, quand ils en auroient eu le droit ! […] Ces deux grands génies ont éclairé des sources qui ont fait entrer plus d’or en France que ne portèrent jamais en Espagne les destructeurs du Mexique & du Pérou. […] Il porta ses Clémentines en France qu’il n’a jamais quitté, à la tête du Concile de Vienne.

180. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

En 1680, le théâtre de la rue Guénégaud fut réuni à la troupe de l’hôtel de Bourgogne par ordre du Roi, & la troupe de Comédiens Italiens qu’ils s’étoient associés, & qui jouoit alternativement sur leur théâtre, se trouva seule en possession de l’hôtel de Bourgogne, où ils continuerent leurs représentations jusqu’en 1697, que leur théâtre fut fermé, & ne fut r’ouvert qu’en 1616, en faveur de la troupe de M. le Duc d’Orléans Régent, qui porta d’abord son nom, & qui est celle qui subsiste aujourd’hui. […] Les Lettres, après avoir été portées à un degré de gloire aussi étonnant que rapide dans le dernier siecle, ne jettent plus de nos jours que de foibles rayons sans force, sans chaleur & sans vie. […] Enfin l’esprit d’indépendance, les opinions particulieres & à foi, les écrits contre les Loix, contre les Lettres & les Arts eux-mêmes, & la désunion dans les assemblees, y ont porté les derniers coups. […] Nous avons vu avec quelle fureur le Public s’est porté aux représentations du siége de Calais, Piéce qui n’a mérité son succès passager que par l’heureux choix de son sujet. […] Il prit les contrats & les obligations des créanciers, les fit porter à la place publique, & y fit mettre le feu.

181. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80

Un Dieu, c’étoit l’amour : ne vous étonnez pas Qu’aux antres de la mort il ait porté ses pas ; Il perce à votre nom, les plus sombres retraites.

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