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380. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Les danses animent aux plaisirs les plus séduisants ; quoique d’une manière différente, les mêmes objets toujours également flatteurs, produisent le même effet, ils inspirent toutes les passions. […] Mazarin avait le même intérêt que Richelieu à endormir la Cour dans les plaisirs, pour dissiper les innombrables factions qui l’agitaient. […] Une pièce de théâtre était pour lui comme un repas donné au luxe, au plaisir, à une petite intrigue ; jamais il n’en envisagea ni le bien ni le mal moral, et ne le prépara comme un ressort secret de quelque grand événement. […] La dissipation, le goût du luxe et du plaisir, firent du mal à l’Eglise ; Dieu ne bénit pas leur pontificat, il fut très malheureux, l’un par l’hérésie de Luther, qui ravagea toute l’Allemagne, l’autre par le sac de la ville de Rome par le Connétable de Bourbon et les troupes de Charles Quint.

381. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78

Ce cantique ne respire qu’un amour céleste, et cependant parce qu’il y est représenté sous la figure d’un amour humain, on défendait la lecture de ce divin poème à la jeunesse : aujourd’hui on ne craint point de l’inviter à voir soupirer des amants pour le plaisir seulement de les voir s’aimer, et pour goûter les douceurs d’une folle passion.

382. (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46

Cependant vous êtes dans les appréhensions et les inquiétudes ; vous vous privez des plaisirs honnêtes et légitimes.

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