Instruisons-nous dans cette école si noble et si digne des enfants de Dieu, si nous nous plaisons à la beauté et à la magnificence des spectacles, désirons de voir cette sagesse éternelle, qui atteint avec force depuis une extrémité du monde jusqu’à l’autre, et qui place avec tranquillité chaque chose dans l’ordre où elle doit être ; car qu’y a-t-il de plus admirable que cette puissance spirituelle et invisible qui a formé et qui gouverne tout ce monde corporel et spirituel ?
Que prouve la présence du Souverain Pontife à ces Spectacles, où le Père le place si noblement ?
N’est-ce pas à ce dessein que la Muse du Theatre parcourt d’un œil curieux les maisons, les camps, les places publiques, le Barreau, la Cour, les Palais des Rois, d’où elle tire, sans distinction, Artisans, Soldats, Négocians, Juges, hommes de Cour, Potentats, & Souverains, qu’elle cite au Tribunal redoutable du Parterre ? […] Elle n’ose d’ordinaire exposer les vertus & les vices que séparément & en leur place.